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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 05:34

J’aurais mis presque 1 an à livrer ce récit. Je n’en ressentais pas le besoin jusque là, même si je savais que j’avais envie d’en garder un souvenir tant que les souvenirs étaient encore frais.

 

Pour écrire cet article, j'ai commencé par me replonger dans les e-mails que j'avais envoyés avant et après mon accouchement, à mes proches. Oui, car mon accouchement a été déclenché donc j'ai pu en avertir ma famille et je me souvenais avoir également relaté les grandes lignes de mon accouchement par écrit, avec plus ou moins de détails à quelques personnes. J'espérais donc économiser un peu de temps de rédaction en repartant de ces éléments.

Finalement, je n’ai rien trouvé d’ « exploitable » mais je suis retombée un gros paquet d’émotions post-partum, j’ai relu mes mots suite aux heures qui ont suivi le plus grand bouleversement de ma vie, j’ai revu les premières photos envoyées à ma famille.

C'est étrange. J'ai réellement fait un grand plongeon dans l’histoire, j’ai relu mes mots d’alors, plutôt banals, tout en sachant pertinemment quelle réalité se cachait dessous – c’est fou comme le récit de ces premiers jours fait par mail à mon entourage pouvait être convenu et édulcoré ; je suis même persuadée qu’il l’est encore. Pourquoi ? En général, j’ai tendance à me dire que les gens n’ont pas vraiment envie de savoir comment ça va, comme l’on vit nos journées, comment on souffre, comment on se questionne. Et puis la beauté de ces instants de découverte n’est sûrement pas aisée à traduire, les mots ne sont pas assez forts ou on ne sait pas comment les employer. Alors il ne reste que les « tout le monde va bien », « la maman est fatiguée mais heureuse », « il a eu des difficultés à prendre le sein mais maintenant ça va mieux », « les nuits sont hachées mais bon, c’est normal au début hein ! ».

Quant aux photos jointes à ces messages, je les avais pourtant revues il y a quelques jours en commençant l'album de Pti Tonique et elles ne m'avaient vraiment pas autant remuée. Tandis que là, j'ai immédiatement ressenti l'atmosphère de la salle de naissance, l'émotion de la découverte de ce tout petit être, la totale nouveauté de cette relation en train de se créer, l'émerveillement face à ce minuscule et si beau petit bout endormi, cet enfant qui était à présent notre fils à tout jamais... Les mots accolés à ces images sentaient encore bon la nouveauté, le regard neuf de jeunes parents ébahis et hésitants.

***

Ma DPA avait été fixée au 12 août 2010. Après une grossesse très sereine et sans problème particulier, j’avais été arrêtée 10 jours avant la date officielle du congé maternité parce que le gynéco trouvait que mon bébé était déjà un peu bas.

J’ai toujours aimé sa façon de dire les choses : « Ah oui, quand même, vous voyez là (il faisait l’écho en même temps), il est déjà bien bas ce petit bout… il va peut-être falloir penser à vous arrêter ». Ok, soit. Puis je me rhabille et je reviens dans le bureau. Il reprend « Bon, je vous arrête à compter de ce soir, ok ? » Ah heu mais…. En fait ça veut dire tout de suite, tout de suite ? On était mardi je crois. J’ai négocié de pouvoir finir la semaine parce que ça me paraissait un peu chaud de quitter le boulot à l’arrache comme ça avec des dossier en cours. Et comme il a dit oui, c’est que ça ne devait pas être si grave que ça. A partir de mon arrêt, j’ai eu un suivi hebdomadaire à domicile par une sage-femme qui venait me faire un monito, pour cause de MAP « menace d’accouchement prématuré ». Le terme me paraissait un peu exagéré dans mon cas, parce qu’il y avait selon moi de « vrais » MAP avec col très ouvert ou très raccourci or là, je suppose que c’était juste Pti Tonique qui était déjà très tonique : la tête dans les starting-blocks, c’est quand qu’on sort, dis ?

Tout ça avait renforcé mon sentiment que je n’aurais pas à l’attendre et qu’avec un peu de chance, il aurait 2 semaines d’avance, me permettant de profiter davantage de lui avant la reprise – sachant que je ne pourrais bénéficier d’aucune rallonge au terme de mon congé maternité légal.

Et finalement, le 5 août est arrivé, jour du rendez-vous de contrôle des 40 semaines. Là, le gynéco nous informe qu’à l’échographie, tout lui paraît aller très bien, bébé a bien grossi, mais bon il n’y a plus beaucoup de liquide amniotique quand même. C’est un peu « embêtant » et comme bébé a l’air d’avoir un bon poids et d’être prêt à sortir, on va peut-être pas prendre de risque et on va accélérer les choses, ça serait plus raisonnable. « Je vous laisse y penser » qu’il nous dit. Ok… mais genre, y penser pendant combien de temps ? Et bin 3 secondes en fait, puisqu’alors que je n’ai même pas fini de me rhabiller cette fois, il me demande si ma valise est prête et nous propose de me faire rentrer à la clinique le soir-même à 23h. Ouch.

Je réalise que le moment tant attendu et fantasmé est enfin là. Mais pas du tout comme je l’imaginais, c’est soudain et ça manque de spontanéité, de « naturel » ! Nous rentrons chez nous, 45 min de route, nous avons du mal à nous dire que le lendemain, nous aurons notre bébé dans les bras – le côté « programmé » est très étrange même si l’imminence de la rencontre est aussi formidablement excitante. Nous allons faire quelques achats de dernière minute afin de nous occuper pendant le travail – oui, on est optimistes, on se dit qu’on aura le temps de bouquiner et on va donc s’acheter de la lecture à la maison de la presse !

A 23h, nous sommes aux grilles de la maternité avec ma « petite » valise, celle pour la salle d’accouchement. On nous reçoit calmement, sans fanfare – ça fait drôle parce que je m’imagine que les choses sont sûrement plus speed lorsqu’on arrive à la maternité une fois le travail entamé. On nous attribue une des chambres de pré-travail. Elle est équipée comme une chambre pour le séjour en maternité, la table à langer/lavabo en moins. On m’explique que je vais passer la nuit et les prochaines heures ici, que je peux prendre une douche, faire ma vie. Moi, dans ma valise pour la salle d’accouchement, je n’ai pas prévu de trousse de toilette (elle est dans ma grosse valise) puisque c’était censé servir juste durant les quelques heures de travail…

A 0h, la sage-femme vient me poser le gel destiné à faire « maturer » le col – c’est l’étape préliminaire au déclenchement à proprement parler, qui consiste lui en l’injection d’ocytocine mais là, le col n’est pas assez prêt pour que l’ocytocine puisse faire effet. Elle me place sous monito et nous dit qu’on peut essayer de se reposer un peu. Pas évident avec le bruit du monito (le cœur de mon bébé !!) et la position inconfortable dans laquelle je me trouve à cause de l’appareil. Après les 2h de surveillance obligatoires, on m’enlève le monito et nous pouvons enfin dormir un peu : moi dans le lit, Papa Sioux sur le fauteuil suuuper confortable laissé à sa disposition à côté. Nous somnolons jusqu’à 6h, heure à laquelle je me réveille, je ne sais plus trop pourquoi mais il me semble que j’ai un peu mal au ventre et envie de faire pipi. Puis j’essaie de me recoucher mais à 6h30, on m’amène un plateau petit-déjeuner. Je suis contente, je ne pensais pas qu’on me laisserait manger – par contre, j’espérais être tranquille et me reposer encore un peu mais c’est raté, les visites et examens vont s’enchaîner. Puis à 7h, je commence à identifier mon mal de ventre comme étant de vraies contractions, tout à fait gérables pour l’instant.

J’essaie de lire, nous surfons sur internet sur nos smartphones, je me déplace un peu mais rien ne me paraît particulièrement confortable. On m’invite à utiliser le ballon à disposition. C’est là que je passerai le plus clair de mon temps pour gérer au mieux les contractions, jusqu’à ce que je parte dans la salle d’accouchement et quand je ne serai pas clouée au lit à cause du monitoring. A 2 reprises, la sage-femme viendra m’examiner et pratiquer une petite manœuvre des plus désagréables et douloureuses, destinée à faire avancer le travail, je suppose. Cela dit, je prends les choses comme elles viennent et ne m’alarme pas particulièrement. Même si je trouve que la dilatation ne progresse pas très vite ! Quand on pose la question à la sage-femme, elle nous répond qu’il est impossible de prévoir à quelle vitesse avancerons les choses mais qu’à partir de 3 ou 4, on peut compter 1h par cm de dilatation. Papa Sioux et moi faisons nos calculs et nous n’espérons donc pas rencontrer notre bébé avant 22 ou 23h.

Quand la sage-femme passe voir comment évolue les choses, c’est Papa Sioux qui lui indique le temps entre les contractions – perché sur mon ballon, j’ai pris l’habitude de les lui annoncer et il note l’heure à chaque fois sur son téléphone, c’est notre organisation pour l’évènement ! A la fin, dans le lit avec le monito qui m’empêche de remuer mon bassin et de me déplacer, j’ai franchement du mal à gérer les contractions et je commence à attendre avec impatience le soulagement d’un analgésique. Papa Sioux et moi nous « amusons » à comparer l’intensité des contractions que je ressens avec la hauteur des tracés sur le monito et à commenter, une façon pour moi de lui faire prendre conscience de l’intensité de la douleur et pour lui de « participer », à sa façon.

Je finis par dire à la sage-femme que la douleur devient difficile à gérer. Je ne suis toujours qu’à 3 mais elle me dit que je vais pouvoir avoir la péridurale. A 13h, nous passons donc en salle de naissance tandis qu’elle fait appeler l’anesthésiste. Youhou !

J’apprends que nous sommes 3 en travail en même temps, à toutes attendre l’anesthésiste qui ne semble pas presser – comme toujours j’ai l’impression ! Il arrive finalement à 14h et se comporte comme la caricature de son métier – froid, désagréable avec les sage-femmes, impatient avec la patiente et imbu de lui-même. Cependant, il sait au moins poser correctement une péridurale – l’acte est rapide et je ne souffre pas. Je sens immédiatement le produit passer le bas de mon corps et engourdir mes jambes, c’est bon, la délivrance de la douleur est quasi immédiate !! Il quitte la pièce en me lançant quand même un « bon courage » de circonstance mais totalement impersonnel.

A partir de ce moment, je suis super bien. Je ne ressens absolument plus les contractions, seul en témoigne les tracés hauts et réguliers sur le monitoring – Papa Sioux le compare à ceux des autres femmes en travail qui s’affichent tous sur un écran en haut de la salle et il est extrêmement fier de la régularité de mon « travail » !! Je somnole, nous parlons un peu.

Une puéricultrice entre et nous demande où sont les affaires du bébé, pour les préparer. C’est un moment extrêmement émouvant, j’en ai les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres en y repensant. Les choses se précisent vraiment, ces petits vêtements que j’ai si souvent caressé des yeux, lavé et rangé avec amour et impatience dans ma valise, vont enfin servir à envelopper mon bébé, notre bébé, ce petit être que je vais mettre au monde dans quelques heures…

 

vetements-prets.jpg

 

Pour compléter la proximité du dénouement, la même puéricultrice nous remet les documents à remplir concernant l’état civil de notre fils. Elle nous demande son prénom pour le noter sur son futur bracelet. C’est étrange, ce prénom que nous avons gardé si secret pendant plus de 9 mois – ma grossesse n’a pas duré plus de 9 mois mais nous l’avons choisi bien avant que je tombe enceinte ! – il faut maintenant le révéler à une parfaite inconnue, prendre le risque du jugement, de la réaction d’un tiers face à ce choix si crucial. Je ne me souviens pas très bien mais il ne me semble pas qu’elle ait eu de réaction particulière, finalement. Nous remplissons les papiers et inscrivons le double tiret entre nos deux noms, qui ne feront plus qu’un dans l’état civil de Pti Tonique.

A un moment donné, la sage-femme est aussi venue percer la poche des eaux, je ne me souviens plus très bien quand, peut-être vers 15h30/16h.

A un autre moment, le pouls de mon bébé semblera ralentir, ce qui inquiètera vraiment Papa Sioux, c’est ce qu’il me confiera plus tard, tandis que de mon côté, je ne m’affolerai pas particulièrement. Certainement parce que mon bébé est toujours « en moi » et que s’il était vraiment en détresse, je me dis que je le sentirais. Je prends le masque à oxygène que l’on me donne – après le cathéter, le monitoring, la péridurale, la tension qui est prise automatiquement à mon bras droit toutes les 1/2h et la pince au bout de mon doigt, je ne suis plus à ça près !

Il me semble que vers 16h, j’informe la sage-femme que je recommence à sentir les contractions – elle vient voir où en est la seringue d’anesthésiant mais me dit qu’elle ne peut rien faire de plus, il en reste, elle ne peut pas augmenter la dose. Cela reste supportable par rapport à avant la péridurale donc je décide de les supporter.

Vers 16h30/17h, j’ai la sensation que « ça pousse » mais pas vraiment au bon endroit, plutôt au niveau du rectum. Je le dis à Papa Sioux, « c’est bizarre » !! J’appelle la sage-femme. Elle m’examine : surprise, je suis passée de 4 à 9 cm de dilatation en 1h !! Elle nous dit que normalement, il faut maintenant attendre que le bébé descende, ça peut prendre encore un peu de temps. Mais elle va contacter le gynécologue pour l’informer. Celui-ci arrive vers 17h30. (A ce moment-là, Papa Sioux est parti faire pipi). Quand il m’examine à son tour, il est surpris et lance à la cantonade « Mais ! Il est dans la vulve là ! » Puis il se penche « On voit les cheveux ! ». Il m’annonce que ça y est, je vais pouvoir pousser.

Branle-bas de combat, les puéricultrices et les sages-femmes se mettent en ordre de bataille, on installe les étriers, on modifie quelque peu la configuration des lieux. Le gynéco me demande où est le père. « Il arrive !! » (du moins je l’espère !!).

Papa Sioux revient heureusement à temps. La 1ère poussée est inefficace car j’ai du mal à sentir dans quelle « direction » pousser à cause de la péridurale. Puis après quelques indications, je retente et Pti Tonique sortira en 3 ou 4 poussées : du rapide, un beau travail d’équipe – bébé compris (le hynéco finira même par me demander avec qui j'ai fait ma préparation à l'accouchement tellement il m'aura trouvée efficace) ! A un moment donné, après la 1ère ou la 2e poussée, le gynéco me proposera de « toucher » : je sens quelque chose d’humide, d’assez mou et un semblant de cheveux, la tête de mon fils tout prêt de la sortie ! Je m’exclame « c’est tout petit ! » et fait rire les soignants qui précisent que ça n’est que le « haut » du crâne !

Il est 18h09, Pti Tonique vient de quitter mon ventre, il est tout rose et crie à plein poumon, aucun doute sur son état de santé. Il est posé sur moi, rapidement essuyé puis enveloppé dans un drap blanc et à nouveau posé sur ma poitrine, tout proche de mon visage. Je pleure, je suis incapable de parler, je ne sais pas quoi lui dire et je me dis que je devrais pourtant lui adresser des mots doux, quelque chose pour lui expliquer combien je suis heureuse de l’accueillir dans ce monde, dans ma vie. Je ne peux que le regarder, je ne sais pas comment le toucher. Ses yeux sont grands ouverts, il me regarde, très attentif, il a les ongles longs, c’est étrange ! Ses mains sont minuscules, son visage est lisse, il a l’air serein…

En ce vendredi 6 août 2010, nous sommes comblés – et même au-delà.

 

enfin-trois.jpg

 

***

 

Je vous ai épargné des détails bien sûr. J’ai conscience que ce récit est assez factuel ou qu'il manque peut-être des détails que l'on trouve généralement sur le déroulement de l'accouchement (épisio ou pas, etc) mais il est tel que je le ressens encore, 11 mois après l’évènement. En relisant la fin, j’ai l’impression que ça fait très « ambiance bon enfant », je pense que j’ai fortement romancé et lissé le récit. Mais le reste m’appartient, tout cela est évidemment très intime.

Je me dis que pour BB2, il serait intéressant que je mette mon accouchement par écrit « à chaud » et que je refasse de même à l’aveugle, 1 an après. Il y aurait sûrement beaucoup de différences et certainement un récit plus « soft » avec le temps.

Voilà, vous savez (presque) tout des débuts de cette aventure à présent.

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commentaires

L
<br /> <br /> Un bien bel accouchement. Et pinaise, une naissance en 4 poussées ? Tu me provoques, là... J'ai pas eu envie de publier le récit de la naissance de l'Oisette sur mon blog, va savoir pourquoi...<br /> Mais il est chez Maman Parle. Bisous, et merci pour ce joli moment partagé avec nous.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Faut dire que Pti Tonique poussait à fond de son côté, hyper efficace le bébé ! Je l'ai dit au gynéco quand il m'a félicitée : non mais faut dire que Pti Tonique a bien bossé aussi ! Sincèrement,<br /> j'ai vraiment eu l'impression que c'était un travail d'équipe.<br /> <br /> <br /> Oui, j'avais lu le tien chez Madame Parle <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Intéressant et émouvant, aussi.<br /> <br /> <br /> J'avoue que mon récit est écrit dans un cahier-journal qui est pour mon fils. Même si plein d'invités-amis de passage à la maison l'ont déjà lu, ce qui leur semble un peu étrange. Je ne suis pas<br /> prête de le mettre sur le Net, même si j'ai écrit des bribes dans les forums Docti, pour rassurer celles qui partent pour un déclenchement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> L'essentiel c'est d'en garder une trace. Je me demande d'ailleurs si nos enfants auront vraiment envie de lire tous les détails de leur naissance un jour ?<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Madame Frimousse publie des récits d'accouchement tous les lundi http://www.madamefrimousse.com/<br /> <br /> <br /> bientôt les miens (si vous aimez les histoires gores ... )<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Oui, il y a Madame Parle qui en publie tous les samedis<br /> aussi.<br /> <br /> <br /> J'irai voir les tiens avec plaisir !<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Cest vraiment magique ces derniers instants avant le Grand Boulversement !!! La photo est sublime !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Cette photo est plus grande normalement, on voit le visage de mon fils. C'est en cherchant une photo pour illustrer cet article que je me suis arrêtée dessus et que je l'ai recadrée ainsi. Je<br /> n'avais jamais réalisé jusqu'à présent combien elle était belle et pleine de symbole, d'émotion...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> nostalgie, petites larmes et encore nostalgie ( je regarde mon pti prince qui dort tout pres de moi ... ).<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> oh oui, ça donne envie d'avoir son petit bout tout contre soi et de le respirer, le câliner...<br /> <br /> <br /> <br />

Une Indienne Dans La Plaine

  • : Madame Sioux
  • : J'ai plusieurs cordes à mon arc : mère épuisée mais comblée (de Pti Tonique 3 ans et l'Iroquoise 16 mois), rédactrice Web indépendante, squaw libérée, concubine intermittente (quand il nous reste 5 min), cuisinière de trucs rapides qui prennent toujours plus de temps que prévu, écrivaine à la plume de vautour, chevaucheuse de bisons dans les plaines autour de Lyon.
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