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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 04:14

Je ne sais plus quoi faire.
A la base, je suis déjà du genre ultra sensible. J'ai beaucoup trop d'empathie pour autrui, j'aimerais avoir une carapace plus épaisse pour me protéger des agressions du monde extérieur - dirigées ou involontaires. Ça m'a fait du mal, ça m'en fait toujours parce que j'ai du mal a me protéger, les choses m'atteignent facilement, les gens aussi, je suis très très loin d'etre blindée. Et de même, je me mets tellement bien à la place d'autrui que je ne suis parfois pas aussi ferme que je le devrais vis-a-vis de gens qui le méritent, je ne mets pas assez de distance entre leurs problèmes ou préoccupations et moi.

trop-sensible.jpg

je suis pourtant du signe Cancer... alors pourquoi j'ai pas une belle carapace bien solide comme ça ? 

Depuis que je suis mère, c'est encore pire (fallait s'en douter). C'est pire parce que naturellement, je vais avoir tendance à m'en faire pour mon bébé mais en plus, la moindre actualité ayant trait de prêt ou de loin à un enfant me met en miettes, me touche quasiment autant que s'il s'agissait de mon fils (parce que je l'imagine dans la situation en question, ce qui est insupportable).
Alors c'est simple, j'ai décidé d'arrêter de cliquer sur les Unes de Yahoo (pas facile, j'ai 3 boites mails chez eux), toujours plus voyeuristes et dramatiques les unes que les autres. Je n'avais pas encore decidé d'arrêter de regarder les infos à la télé ; mais l'autre jour, après des semaines sans l'avoir allumée, je la mets par hasard pour me tenir compagnie pendant mon repas : c'est l'heure des infos et de cette histoire d'un enfant de 11 ans retrouvé pendu à un porte-manteau dans le couloir de son école. Je ne veux pas en savoir plus, je m'empresse d'eteindre.
J'aurais mieux fait d'aller lire mes blogs préfèrés sur mon iPhone tout en mangeant mon saumon. 
Mais là aussi, la réalité me rattrape de plein fouet, en voici quelques exemples récents (ne pas cliquer si vous n'avez pas envie de vous émotionner inutilement) :

- chez Leboableu,

- chez Be Barock (je vous préviens, j'ai préféré ne pas regarder la vidéo dont il est question en début d'article)

( Attention je tiens à préciser queje ne blâme pas les auteures de ces blogs, qui attirent à juste titre l'attention du public sur des faits à l'horreur indicible. Je ne fais qu'exemplifier ce qui me remplit de mal-être et ce n'est la faute de personne).

Je ne suis pas capable de gérer de telles informations ou images.
Que dois-je faire ? La politique de l'autruche, ça n'est normalement pas mon truc. Je préfère prendre le problème a bras le corps et le résoudre une bonne fois pour toutes ou trouver des moyens d'agir au quotidien qui me soulage de ces sentiments d'incapacité à faire bouger les choses. Mais là, j'avoue que je ne trouve rien à faire pour me sentir mieux, toutes ces choses sont trop éloignées de moi, elles ne dépendant pas de moi.
Dois-je couper tout moyen de communication jusqu'a ce que le dernier de mes enfants ait 18 ans (y parait qu'avec le temps, l'angoisse s'atténue un peu, ça n'est plus la même peur viscérales mais une crainte de fond plus gérable - c'est en tous cas ce que disait une commentatrice chez BBflo l'autre jour) ? Dois-je encore travailler à me blinder de façon à ne plus me laisser atteindre par de telles horreurs ?
Et vous, comment gérez-vous ce genre de choses ?

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 06:04

L'autre jour, je me suis faite tagguée par Lily à ce sujet. Alors ça y est, je me lance...

  1. J'adore chanter, je l'ai toujours fait, sous la douche, en voiture, dans une file d'attente, en pleine journée, je fredonne, souvent sans m'en rendre compte. J'ai fait du chant lyrique et un peu de chorale. Malgré ça, je n'ai jamais aussi peu chanté que depuis que j'ai Pti Tonique. Je ne sais pas pourquoi... Mais les quelques fois où je le fais, il me regarde en riant (je dois le prendre comment ?).
  2. J'adore écrire, j'ai écrit mon 1er roman (inachevé) à 11 ans (dommage, ça commençait bien ! huhu). Jai toujours voulu être journaliste mais au gré des études, je me suis laissée prendre par autre chose (et aussi la facilité). Tout n'est peut-être pas perdu...
  3. Contrairement à ce que mon pseudo peut laisser imaginer... je suis carrément blonde (et c'est pas une couleur !) - désolée pour les twitteuses pour qui ceci n'est qu'une demi-révélation (bientôt, on saura tout les unes des autres, quels sujets n'a-t-on encore pas abordé, franchement ?) !
  4. Grâce à (à cause de ?) ma mère, j'ai toujours été bien informée, livres adéquates à l'appui. Du coup, dans la cour de récré en primaire, mes copines me demandaient tout le temps de leur dessiner des spermatozoïdes dans le sable...
  5. Avec Papa Sioux, on a toujours voulu s'installer à Toulouse, ville que l'on connaît bien et adore. Mais il a trouvé du boulot à Lyon, ville que j'ai alors découverte. Pour l'instant, on est donc là et c'est pas mal non plus finalement.
  6. Quand j'entends le titre Lemon Tree de Fool's Garden, ça me rappelle ma "jeunesse". Il s'agit d'une chanson que j'ai découverte en apprenant l'anglais en 6e et ça a été mon premier CD rien qu'à moi (un CD 2 titres, wahou !!!).
  7. En ce moment, mon péché mignon, ce sont les Moelleux au chocolat avec coeur coulant au caramel au beurre salé de Picard. Je m'en fais régulièrement un le soir, peut-être une fois par semaine. Papa Sioux n'aime pas le caramel au beurre salé alors je me le mange vraiment toute seule et... c'est trop bon ! (j'ai galéré à trouver cette 7e (grandiose) révélation et j'ai demandé de l'aide à Papa Sioux... je vous raconte pas les trucs qu'il m'a sortis ! Dire que vous avez failli savoir dans quelle voiture je roulais, je suis sûre que vous n'avez aucun regret hein ?)

 

cle_usb_spermatozoide.jpg

 

A mon tour, je taggue, si elles n'y ont pas déjà répondu et qu'elles meurent d'envie de se dévoiler encore davantage, les personnes suivantes (j'avais la flemme de faire les liens vers leurs blogs mais elles sont toutes dans ma blogroll à droite, là, plus bas, regarde !!!) :

  • Maman Sur Terre
  • La Petite Graine Folle
  • La Maman Oiseau
  • Ali dans la prairie
  • Luplume

 

crédit photo : http://nextbuzz.net/cle-usb-originale-lusb-spermatozoide

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 08:52

Hier soir, je regardais cet article hautement prioritairement culturel de L'Internaute : Qui sont les français en 2011 ?

En gros, si tu veux savoir tout ce que fait, possède et vit le "français moyen" (et savoir si tu en es un !), clique.

Ca disait notamment que l'âge moyen pour le 1er bébé est de 30,1 ans (vise bien, amie lectrice !).

 

Ceci est une statistique mais ceci est aussi un fait bien ancré aujourd'hui dans l'esprit du "français moyen". Avant 30,1 ans, t'es trop jeune (sauf si c'était un accident et que t'as pas 18 ans, ça peut se négocier). Après 30,1 ans, bon, ça peut passer si t'as une bonne excuse (genre t'avais pas de mec ou autre) mais quand même, fais gaffe, tu deviens trop vieille.

 

Encore un objet de débat qui prouve que les mères (ou celles qui veulent l'être) ne font jamais rien de bien, et qui m'a été inspiré par une discussion "twittesque", l'autre jour.

 

Pour ma part, je suis tombée enceinte à 25 ans. Diablement jeune, de nos jours.

La preuve, quand j'ai acheté ma maison (je suis qu'une grosse bourgeoise de propriétaire endettée sur 25 ans) et fait connaissance avec mes nouveaux voisins (plus âgés pour la plupart), on nous a demandé, à Papa Sioux et moi, si on avait des enfants. Ce à quoi nous avons répondu "Pas encore". Aussitôt, voyons nos mines bien fraîches et nos allures d'adulescents (je rigole hein, j'espère qu'on a pas l'air d'éternels ados !), la question est tombée "Mais vous avez quel âge si c'est pas indiscret ?" (passons sur le "si c'est pas indiscret"). "25 ans" répond-on la bouche en coeur, le torse bombé, en forçant un peu la voix pour faire adulte et sérieux, quand même.

Aussitôt, la réponse tombe (ça ne rate jamais) : "Oh, mais vous êtes jeunes, vous avez le temps !"

Forcément, quand ton interlocutrice a 35 ans, elle te trouve "jeune", enfin plus qu'elle quoi ! Que veux-tu répondre ??

 

Idem pour une ancienne collègue à qui je confiais il y a quelques années (je devais avoir, ouh là, 24 ans facile !!) ma grande envie de bébé : "Mais t'as quel âge ? [...réponse de moi...] Ouh là, moi à ton âge, j'étais encore en train de sortir en boîte tous les soirs et de faire la fete !!"

Et pour cause, chacune son rythme. Elle a fait son 1er bébé à 33 ans (d'ailleurs, maintenant, son mec n'en veut plus d'autre car il se trouve trop vieux... sachant qu'il a 10 ans de plus qu'elle). Je dis pas, chacun fait comme il veut, et  c'est bien mieux de faire un enfant quand on est en capacité de l'accueillir et de l'assumer, c'est même ESSENTIEL. Mais quand on attend, faut pas rêver, ça a des conséquences...

 

Pour être honnête, j'ai aussi eu des remarques qui se voulaient moins désagréables (mais qui dénotaient tout de même le "30isme" ambiant) : à la boulangerie, à chaque fois qu'elle me voyait, la patronne avait le bon goût (huhu) de me dire que j'étais une jolie future maman (bon là, je vais pas me plaindre) puis la vendeuse de renchérir : "oui, JEUNE surtout". Alors moi, de répondre dans un sourire "Pas tant que ça quand même (une baguette pas trop cuite s'il vous plaît !)". Pour moi, une jeune maman, c'est plutôt 18/20 ans quoi (et je dis bien jeune, pas irresponsable). La vendeuse qui insiste : "Bin combien, 25 ans?"

Et là, heureusement, à 1 mois du terme, je venais de fêter mon 26e anniversaire alors j'ai pu la contredire : "Moui... 26". "Voilà, c'est ce que je disais" triomphe-t-elle quand même.

Bon, je dois répondre quoi là, "coupable" ?

 

age-maternite.jpg

Et toi là, qui fais la fofolle avec ton nouveau-né, as-tu bien 30,1 ans ? Hum...?

 

Je sais pas, c'est pas parce que la moyenne est à la trentaine qu'on est une gamine quand on fait un bébé autour de 25 ans. Nos parents s'en sont pas trop mal sortis, non ? Il faudra m'expliquer ce que l'on a (pas) vécu à 25 ans aujourd'hui et qu'avait vécu nos mères pour que ça soit si problématique aujourd'hui d'être (déjà) maman à cet âge-là.

 

Même la réaction de mes beaux-parents m'a surprise à ce sujet.

Pour situer le contexte : mon beau-père m'avait prescrit de l'acide folique (vous savez, la vitamine à prendre avant et 2 mois après la conception, pour limiter les risques d'éventuelles malformations, etc) il y avait plusieurs mois et on ne se cachait pas du fait que c'était un projet à court terme (j'ai pas l'habitude de bouffer de la vitamine B9 pour le plaisir).

Et bien quand on leur a annoncé, leur première réaction a été de nous dire que, vous avez, c'est une grande responsabilité, bla bla bla, la vie n'est plus comme avant, bla bla bla, on doit s'occuper du petit être, etc.

Honnêtement, j'ai pas tout compris, eux qui étaient du genre à vanter à tout bout de champ notre côté responsable et organisés, de dire qu'on gérait mieux les choses qu'eux au même âge, etc. Et puis c'est pas comme si on avait 2 jobs, acheté une maison, qu'on était pacsés et qu'on s'aimait quoi... Je pense qu'on fait plus irresponsable comme situation.

Après, ils s'en sont remis et étaient super contents. Belle-maman m'a tricoté de magnifiques petits vêtements pour Pti Tonique et ils sont fans de leur petit-fils.

Mais bon, sur le coup, encore cette histoire d'âge qui est venue gâcher le moment de l'annonce, censé être un peu magique, non ?

 

Et vous, quelque que soit l'âge de votre 1ère maternité, quel genre de réaction avez-vous suscité ?

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 09:57

Quand je me projette dans l'avenir, même proche (quotidien, vacances, évènements divers), j'ai parfois du mal à réaliser que Pti Tonique sera là. Et ce quel que soit l'évènement envisagé, l'éloignement dans le temps, les protaganistes.

Mon fils sera là.

Toujours.

Mon petit bout rieur et plein de vie. Sera toujours à mes côtés et partagera chaque instant de ma vie, de notre vie.

Parce que nous sommes une vraie "famille" maintenant.

C'est encore un peu vertigineux pour moi, comme réalité.

 

Je suis souvent partagée entre la sensation d'être déjà une maman rôdée et expérimentée et la sensation que tout ne fait que commencer.

 

rue-du-bonheur.jpg

 

D'un côté, je me dis que "Ok, ça ne fait que 7 mois et demi" mais moi, les coliques, les crises de pleurs inconsolables de 7h d'affilée, les dents qui poussent, le rhume qui empêche de dormir, le bébé accroché au sein toute la journée, les nuits hâchées (menu le hâchage même), l'absence de temps pour dormir ou prendre une douche (alors l'épilation...), le bébé qui ne dort que dans l'écharpe, ..... JE CONNAIS ! J'y suis passée ma p'tite dame, c'est un peu mon Vietnam à moi (ah oui, pardon, j'oublie l'accouchement là).

7 mois et demi, c'est long en termes de vécu parental et de découvertes, c'est court à l'échelle de la vie de nos bambins et de ce qui nous reste de bons moments et de galères (aussi) à vivre. Mais par rapport à toutes mes amies enceintes, je ne peux m'empêcher de me sentir drôlement expérimentée et "on m'la fait pas à moi, je sais ce que c'est maintenant !".

 

D'un autre côté, la présence de Pti Tonique parmi nous est encore tellement récente (rapport à notre vie à nous d'êtres humains puis de couple), que je me surprends encore à me dire que "ah oui c'est vrai", y'aura Pti Tonique aussi.

Ah oui c'est vrai, notre fils partagera ça avec nous. Nous partagerons ça avec lui. Nous aurons le bonheur de le voir évoluer dans cet environnement-là (une réunion de famille, un mariage, un voyage, un déplacement en prévision) et de le vivre de son point de vue à lui.

Dans ces moments-là, je me rappelle qu'il sera là et d'un coup, c'est une joie immense qui m'envahit. Comme un cadeau inattendu.

Comme si mon bonheur actuel était fugace, temporaire, et qu'on pouvait me le retirer à tout moment.

Comme si tout ceci n'était qu'un rêve qui allait se terminer, qui était trop beau pour durer toute la vie.

 

C'est vraiment étrange et en même temps, ça me permet de me réjouir sans cesse, de réaliser chaque jour combien je suis heureuse et chanceuse.

 

Parce que oui, mon Pti Tonique, il est là pour toute la vie !

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 11:57

(article suggéré par Hélène, même si je m'éloigne parfois un peu du sujet inital pour raconter ma vie... je suis pas synthétique du tout pour ceux qui n'auraient pas remarqué)

 

Bon, en gros, ce dont je vais vous parler, ce sont les réflexions dites "à la c.." que tout parent s'est farci un jour, quel que soit son choix ou son non-choix, qu'il l'ait demandé ou pas (plutôt pas en général), qu'il l'ait implicitement sollicité (oui, certains doivent le croire en tous cas) ou non... C'est un exercice auquel plein d'autres blogueuses se sont déjà livrées à ma connaissance mais j'avais quand même envie de me défouler apporter ma petite pierre à l'édifice.

 

Florilège...

 

reflexions-non-pertinentes.jpg

 

Sur l'allaitement


C'est le thème pour lequel j'étais le plus à fleur de peau, marre d'entendre les mêmes idées reçues de gens n'ayant jamais essayé l'allaitement ou ayant arrêté très rapidement en étant persuadés que le biberon, c'est mieux, et qui prennent donc un mâlin plaisir à généraliser leurs difficultés ou à vous traiter de mère fusionnello-castratrice en vous balançant que "Moi, je donne(rai) le biberon, comme ça le père peut participer !".

Oui alors j'ai envie de dire, c'est très bien que les pères "participent" (génial, tu lui as envoyé une invitation à la naissance pour venir participer à une journée "je découvre mon bébé" ?) mais à la base, la nourriture, c'est quand même dans les seins de maman qu'elle se crée alors sans vouloir jouer les réacs bobo hyper nature maternante proximale etc etc, la bouffe, c'est le job de la mère, c'est comme ça (j'y peux rien moi) ! Qu'on veuille donner le biberon, OK. Mais qu'on vienne pas me dire que c'est pour le père ! Ni tenter de me culpabiliser pour mieux se déculpabiliser soi-même.

 

Bien sûr, j'ai eu droit au : lait pas assez nourrissant, aux seins pas assez plein (petits seins = seins vides, c'est bien connu), au lait maternel c'est trop liquide (Oh et puis cette couleur ! c'est étrange !), biberon le soir qui le calerait pour qu'il fasse ses nuits, etc.

 

Le pire, c'est quand une amie qui souhaitait donner le biberon à son futur bébé (et a finalement changé d'avis depuis, convaicue par son conjoint et les bienfaits pour la mère, d'essayer l'allaitement pour son bébé à naître dans 2 mois maintenant) m'a naïvement raconté cette anecodte : une amie à elle, qui allaitait et dont le bébé était devenu complètement "dépendant" du sein. Voyant cela, le pédiatre avait tranché : "Non mais ça va pas du tout là, Madame, il est dépendant au sein, il faut le sevrer tout de suite !!!" HEU... comment dire, QUOI ??? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?? Elle me l'a resservie un jour avec d'autres explications et je crois qu'en fait, c'était un peu plus compliqué que ça (mais je me souviens plus du pourquoi du comment) mais ça restait quand même pour le moins étrange...

Je vais pas m'ériger en grande connaisseuse de l'allaitement devant l'éternel parce que j'allaite depuis 7 mois mais quand même, j'ai du mal à croire que ça puisse arriver (encore, qu'un médecin puisse sortir ça, ça me surprend plus malheureusement...) : et puis qu'entend-on par "dépendant" ? Qu'il a besoin de contact ? J'appelle juste ça "être un bébé" moi...

 

Sur le cododo


Alors, honnêtement, j'avais pas vraiment tendance à me vanter de pratiquer le cododo. Parce que je sais que c'est assez peu répandu de nos jours (même si de plus en plus avec la tendance "maternage" actuelle) ou alors que personne ne l'avoue, va savoir ! Et que je n'avais pas envie d'entendre les arguments des uns, les faux cautionnements des autres ou les anecodtes à la "Han !! tu fais comme tu veux mais moi, la cousine de ma voisine a fait ça avec son 1er fils et là, il a 12 ans et ils savent plus comment s'en débarasser et le faire dormir dans sa chambre...." (enfin, vous voyez le genre) ou encore "T'as pas peur de l'étouffer ?" (non, je m'en tape, au pire, on en fera un autre ! oui je sais, je suis horrible...).

 

Bon. Donc quand on me demandait aimablement "Alors, ça yest, il dort dans sa chambre ou toujours dans la votre ?" (sous-entendu son berceau est-il à côté de votre lit - déjà, c'est limite raisonnable - ou tout seul dans sa chambre à la dure parce que c'est la vie ma p'tite dame, faut bien qu'il apprenne), et bien heu... j'avais comme un temps de "latence" avant de répondre. Heu, comment te dire mon gars, qu'en fait, le petit, il dort DANS NOTRE LIT ?

"Ah non, son berceau est à côté de notre lit, c'est plus pratique pour l'allaitement tu vois !" justifiais-je sereinement.

Comment ça c'est pas courageux ? Oui mais au moins, ça clôt vite la discussion (normalement) et je n'ai pas besoin d'étaler ma vie-mon oeuvre-mes choix-mes combats devant tous mes voisins au pic-nic de quartier.

 

Ca n'empêche que je me suis beaucoup documentée sur la question. Enfin, documentée... On ne peut pas dire que la littérature du cododo soit débordante. Tout juste un demi-chapitrounet par ci par là dans les bouquins de puéricultre/grossesse/élevage d'enfants, et surtout pour ne pas prendre de position tranchée (en même temps, c'est sûrement mieux et plus respectueux des choix de chacun même si on est pas bien avancées), à part dire que quand même, il faut faire gaffe à pas étouffer le bébé (sans déc' ?) et que c'est pas top pour l'intimité du couple (en même temps, perso, mon intimité de couple était relativement chaste dans la mesure où la seule chose qui nous intéressait les 9/10e du temps, c'était de dormir). Et puis finalement, quand bien même un bouquin m'aurait dit "pas bien, risque de fabriquer un psychopathe à l'Oedipe jamais réglé", je pense que j'aurais continué à faire comme je le sentais.

Ma mère m'a un jour dégoté des extraits d'un bouquin qui allaient tout de même dans mon sens et m'ont fait du bien. J'ai réalisé récemment qu'ils étaient tirés du Concept du Continuum !

 

Sur les pleurs

 

Ah, les douces théories...

Conseil : "Essayez la technique de laisser pleurer (un peu mais pas trop, on est pas des monstres hein !) et d'y retourner toutes les 5/10/15/20 min..."

Vs.

Feedback sur le conseil : "Non mais si vous faîtes ça, il va voir que tant qu'il pleure, vous revenez donc il ne risque pas de s'arrêter ! Non, quand vous avez dit bonne nuit, vous pouvez y retourner 1 fois à la limite mais après, c'est tout. Sinon il ne comprendra jamais."

Ok... et si je vous dis merde ??

 

Non, sérieux, j'ai essayé une fois ledit Conseil : résultat, l'endormissement a pris 1h30.

1h30 de cris, de baisses d'intensité des pleurs avant que ça reparte de plus belle, de tournage en rond de Maman Sioux qui essayait de s'occuper à autre chose qu'à rester derrière la porte pour voir comment allait Pti Tonique. En plus, Papa Sioux était pas là ce soir-là, c'était juste horrible.

Ma voisine arrête pas de me dire qu'elle non plus n'était pas convaincue par le fait de laisser pleurer mais qu'un soir, ils ont décidé de le faire pour BB1 (qui devait avoir 3 mois, je sais plus) : ils se sont mis devant un film pour s'occuper l'esprit et l'ont laissée pleurer 2h (enfin, au bout de 2h, elle a lâché prise et s'est endormie). Ils l'ont refait le lendemain je crois et après, c'était fini.

Je veux bien croire que ça marche (quoique, Pti Tonique est un peu tenace quand même). Et sincèrement, je ne juge pas ceux qui font ce choix, on a tous nos limites où on se dit que c'est bon, on est plus capables de gérer les pleurs, ça doit s'arrêter (c'est mieux que de secouer bébé quoi, on est d'accord...).

Mais personnellement, je n'ai pas encore atteint mes limites (on en reparle quand il aura 2 ans et ne fera toujours pas ses nuits ! lol) et je n'ai vraiment pas le coeur à le laisser pleurer la nuit (ni le jour d'ailleurs).

 

Cela dit, j'ai constaté que parfois, quand je le mets près de moi dans sa chaise haute, pendant que je vaque dans la cuisine, et qu'il me tape une crise (je me tends en arrière, je rue, je pousse des cris gutturaux à faire pâlir d'envie le tigre le plus féroce) de j'en-ai-marre-d'être-là-je-préfère-être-dans-tes-bras-et-toucher-à-tout, ça peut marcher de le laisser s'énerver 5 minutes. Parce que quand même, il faut bien expérimenter la frustration de temps à autre (surtout quand j'ai les mains dans la bouffe ou que je veux aller faire pipi, pour être honnête...). Parfois (oui, je cède quand même plus vite que lui le soir), il s'arrête au bout d'1 ou 2 minutes et se met à me sourire et à babiller peinardement (quoi, vous connaissiez pas cet adverbe ?).

 

Pour en revenir aux remarques, on a bien sûr toutes entendu les traditionnelles :

- "Aucun bébé n'est jamais mort d'avoir pleuré"

Non, c'est vrai. Mais moi, j'ai besoin qu'il sache que je suis toujours là pour lui (surtout que c'est un peu un angoissé à la base... pourquoi ? heu, je vois pas...... ) et qu'il se bâtisse une bonne confiance en lui.

- "Laisse-le pleurer, ça lui fera les poumons" (ça, c'est plutôt de l'époque de ma mère, qui me l'a raconté)

- "Ce sont des caprices"

- "Il te teste" (mais bien sûr, et la marmotte...)

- "Non mais t'es sûre, tu veux pas le laisser pleurer la nuit ? A son âge, il n'a plus besoin de manger !"

Oui mais de câlins et de contact, il semblerait que si...

 

Après, les seules variantes sont les techniques et les durées de "laissage pleurer" proposées. Genre 30 minutes, ça va. Mais au-delà, c'est IN-HU-MAIN, on est bien d'accord ma p'tite dame ! Donc retournez-y au bout de 30 minutes au pire... etc

 

 

To be continued quand j'aborderai de nouvelles thématiques palpitantes, style la marche ("Quoi, il ne marche pas encore ? Moi, ma petite nièce a marché à 7 mois !"), la propreté, manger tout seul, s'habiller... et plein d'autres choses dont je n'imagine sûrement même pas que les gens pourraient se mêler !

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 08:00
Globalement, il faut bien l'avouer, j'ai quand même l'impression que mon cerveau fonctionne au ralenti depuis que je suis maman (le manque de sommeil ? sûrement, mais pas que...)
C'est bizarre. Quand on me pose une question qui demande un minimum de réflexion, j'ai l'impression de devoir d'abord sortir mes neurones d'un espèce de brouillard puis ça se met à mouliner et ensuite seulement, j'arrive à assembler quelques idées puis à les formuler.
idees-brumeuses.jpg

Par exemple, avant-hier, j'ai revu d'anciennes collègues de boulot qui m'ont demandé si je prenais le rythme, avec ma nouvelle vie (nouveau boulot depuis que je les ai quittées + arrivée de Pti Tonique) et tout, comment ça se passait pour moi. Soit c'est la question qui me paraissait trop vaste pour pouvoir y répondre en 2 phrases (oui, dans ces cas-là, l'interlocuteur ne s'attend pas à ce que vous lui fassiez une dissertation sur la question avec intro/développement/conclusion) donc je cherchais à synthétiser ma réponse, sans pour autant virer dans le "oui oui, ça va bien" (hummm, super explicite et constructif comme réponse ça Maman Sioux !) ; soit j'avais vraiment du mal à rassembler mes idées.
C'est-à-dire que je n'avais pas de réponse toute faite qui venait ; la question me demandait de faire un zoom arrière sur ma vie actuelle pour les regarder d'en haut et me dire "alors, côté bébé, oui, on progresse, un nouveau rythme de vie se met effectivement en place à 3, c'est plus serein depuis quelques semaines du fait qu'il se couche sans râler, la diversification se passe pas trop mal, etc", "coté professionnel, je me plais toujours dans ce que je fais, j'ai l'esprit tranquille tant que je sais que ça se passe bien chez la nounou pour Pti Tonique, j'ai quand même un ou deux objectifs à voir avec ma direction, etc".

Avant, je crois que les réponses me venaient quand même beaucoup plus rapidement, sans être dramatiquement plates ("oui-ça-va-très-bien-merci-et-toi") pour autant.
Est-ce que mes préoccupations maternelles occuperaient à ce point tout mon esprit que je lutte pour rassembler des pensées qui ne soient pas en lien direct avec la purée de Pti Tonique ou le sommeil des bébés ? Est-ce dû à mon manque de "pratique sociale" ? Ou est-ce que la question est trop "existentielle", au point que j'ai toujours eu besoin d'un certain temps pour y répondre ?
Suis-je la seule à me sentir aussi "ramollie" de l'encéphale ?
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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 12:30

Pti Tonique a plus précisément 6 mois et demi. Mais bon, faisons simple...

 

Le week-end n'a pas été simple, ni reposant. Un peu notre faute, un peu du fait de Pti Tonique aussi (pour autant qu'une poussée dentaire puisse lui incomber).

 

Nous sommes sortis chez des amis vendredi soir. Sur place, Pti Tonique n'as pas voulu dormir et n'a eu de cesse de "chouiner", rien ne parvenait à le distraire et à lui rendre sa bonne humeur habituelle. On est parvenus à l'assoupir 1/2h avant de quitter nos amis. Nous nous sommes couchés à 1h du matin.

Le lendemain, Pti Tonique était sur le pont à 9h. C'aurait pu être pire...

 

Dimanche midi, invitation chez d'autres amis. Cette fois, Pti Tonique a pleuré (ce que j'appelle ses "pleurs de désespoir", quand il a été effrayé par quelque chose ou semble en proie à la douleur et que de petites larmes se mettent à ruisseller de ses yeux... à fendre le coeur de ses parents !), beaucoup, ne s'arrêtant que lorsqu'on parvenait à le distraire pendant 1 minute ou 2, pour repartir de plus belle. Il avait une petite "pastille" rouge sur chaque joue, se mordait les doigts, ou ma main quand il l'attrapait, très très fort... il avait l'air de souffrir.

J'ai cédé aux sirènes du Doliprane, cherchant à calmer sa douleur à tout prix. C'a a dû fonctionner puisqu'il s'est endormi dans l'écharpe de portage, à bout de fatigue, 20 minutes plus tard. Le répit a été de courte durée (si l'on tient compte du fait qu'il était 18h30 et que c'était la première fois qu'il s'endormait depuis le matin 8h30) puisque son sommeil a duré 1h15...

 

Parallèlement, j'avais du mal ce week-end à garder patience, à me sentir bien dans mes baskets de mère d'un nouveau-né en demande constante. Je me sentais également fatiguée. Je me suis même autorisée une sieste en fin d'après-midi samedi, ce que je n'avais jamais fait depuis la naissance. Je n'en suis pas sortie vraiment reposée et presque uniquement culpabilisée que pendant ce temps, l'Homme ait rangé la maison tout seul.

 

De nombreuses questions et préoccupations occupent mon esprit, en lien avec les changements impliqués par mon statut (que je considère encore "nouveau") de mère. Elles concernent :

- mon activité professionnelle : son rythme et le peu de congés dont je bénéficie dans ce cadre ;

- la conception de BB2 et surtout, le de ma prochaine grossesse et le type d'accouchement que j'envisage, à savoir accompagnement global et accouchement en plateau technique ;

- le rythme de vie qui s'est imposé à nous depuis l'arrivée de Pti Tonique et qui ne nous permet plus, malgré d'immenses progrés par rapport aux semaines qui ont suivi sa naissance, de nous consacrer à quelques loisirs ou moments de détente le week-end (poursuite de nos travaux d'aménagement et de décoration de notre maison neuve, cuisine pour moi, informatique et bricolage pour l'Homme), ni de nous régénérer totalement dans ces moments-là.

 

Que faire ?

 

Activité professionnelle

 

Dois-je envisager de réduire ou cesser mon activité professionnelle pour ne plus avoir l'impression qu'une personne qui ne comprendra jamais vraiment bien mon enfant s'occupe de lui 10h par jour, pour pouvoir envisager sans attendre Noël ou les vacances d'été, avoir quelques instants privilégiés en famille, suffisamment longs pour nous permettre de nous déconnecter du rythme professionnel, de partir et de nous ressourcer ?

Ce questionnement n'est pas nouveau mais je n'envisageais de réellement modifier mon activité que d'ici quelques années, peut-être lors de l'arrivée de BB3 ou en tous cas pas avant la naissance de BB2, les choses étaient censées demeurer "gérables" avec un seul bébé...

 

Mais réduction du travail signifie également réduction des ressources financières, ce qui est actuellement difficilement envisageable et compatible avec notre autre choix : celui d'avoir acquis notre "chez nous", que nous considérons propice à l'épanouissement de notre famille, voire essentiel à notre équilibre, à savoir une maison individuelle avec jardin, à la campagne... Or ceci a également un prix, majoritairement financier.

 

Bébé 2

 

En ce qui concerne BB2, j'ai hâte de m'y mettre... je ne sais pas pourquoi. Pourtant, on ne peut pas dire que je me sente en manque d'occupation, ni que le temps libre m'encombre !

Sûrement un peu de l'impatience de découvrir la petite bouille de mon futur bébé, de savoir si la conception va prendre du temps ou pas, de découvrir le caractère de ce nouveau petit être et de savoir s'il serait plus aisé à gérer que son aîné !

L'envie aussi, je suppose, de parvenir à créer ma petite tribu rêvée et à en profiter aussi longtemps que possible.

 

Et d'un autre côté, avec un bébé comme Pti Tonique, je sais que je dois profiter, prendre le temps de lui montrer à quel point sa maman est là pour lui, lui apporter toute l'attention qu'il réclame, avant qu'il doive la partager avec un frère ou une soeur.... qui deviendra cependant un chouette camarade de jeu, et ce d'autant plus vite qu'il sera là !

 

Et puis surtout, ce grand questionnement que je sais être le même que de nombreuses mères dont j'ai lu les témoigagnes de ci de là sur la toile.

L'envie d'une grossesse "réellement" accompagnée, de temps pour échanger, d'une préparation à la naissance qui en soit une, autant pour moi que pour le père, afin que celui-ci puisse également investir l'accouchement, m'accompagner et accompagner notre petit par des actes (massages par exemple). Besoin de ressentir mon accouchement, de comprendre chacune des étapes qui se passe en moi pour mieux l'accompagner autrement que par la crispation dans l'attente du passage de la douleur.

 

Je pense avoir quasiment pris ma décision concernant cette prochaine grossesse. Ca sera accompagnement global avec la sage-femme rencontrée lors de ma rééducation périnéale et accouchement sur le plateau technique où elle intervient, même si c'est un tout petit peu plus loin de chez moi que la clinique de mon 1er accouchement, même si les locaux sont un petit peu moins neufs, même s'il y a des risques je me retrouve en chambre double, même si tout changement de programme m'amènerait à être au contact d'un obstétricien inconnu, même si j'ai très peur de ne pas parvenir à gérer la douleur et de devoir demander la péridurale, occasionnant ainsi la fin de l'accouchement "physiologique" rêvé...

Je crois que ça vaut le coup.

Et j'ai hâte de le savoir.

 

Rythme de vie

 

Que faire face à un enfant en demande permanente de contact, et qui même une fois en contact rapproché, nous fait comprendre que l'on doit s'activer afin de satisfaire son besoin insatiable de voir, de remuer, de changer de point de vue à chaque minute ? Que faire avec un enfant qui ne fait que 2 siestes de 40 minutes par jour, pour avoir la sensation de ne pas vivre qu'en s'occupant de lui sans cesse ? Que faire face à un enfant qui ne peut rester occupé avec ses jouets plus de 10 minutes d'affilée alors que la maison entière réclame notre intervention (cuisine, ménage, bricolage, peinture... mais aussi lecture, repos, vie de couple)... et tout ceci depuis 6 mois ???

 

Je sais que les choses s'améliorent tout de même petit à petit, j'ai fait le choix de m'adapter chaque jour aux besoins de mon enfant (et je ne serais pas capable de faire autrement de toutes façons) au détriment de mon sommeil et de mes loisirs, je sais que ce coup de blues est certainement passager, je sais que j'aime mon fils plus que tout au monde, que l'aménagement de la maison est secondaire et que tout le reste peut bien attendre.

Je sais aussi qu'ayant déjà l'impression de le voir peu, je ne serais pas capable de le confier à quiconque le week-end pour me reposer, me divertir ou me retrouver en couple. J'aurais alors l'impression de gaspiller le peu de temps dont je dispose avec mon fils.

 

J'ai hâte qu'il grandisse, qu'il atteigne 1 an, qu'il marche, en espérant ainsi le voir acquérir plus d'autonomie et de confiance, nous offrant à l'Homme et moi davantage de liberté (ne serait-ce qu'à l'intérieur de notre maison !). Mais même s'ils sont éprouvants, je dois profiter des jours qui passent car ils ne reviendront plus.

 

Quoique je fasse et quel que soit mon état d'esprit, mon fils n'aura plus jamais 6 mois.

Je dois donc être là, à 100%.

 

***

 

Est-ce moi qui me met trop de pression ? S'agit-il de questions "normales" liées à mon encore toute récente parentalité ou d'une remise en cause plus profonde de mon mode de vie ?

J'avoue être un peu perdue... 

 

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 14:02

Je dois vous dire qu'au quotidien, j'ai souvent de furieuses envies d'écrire. Des moments où ce je vis me donne envie de me jeter sur un stylo pour immortaliser la chose et pouvoir la raconter ensuite dans les moindres détails, avec toutes les subtilités nécessaires pour en rendre le caustique et le relief.

 

C'est la principale raison qui m'a poussée à me remettre à ce projet de blog, sans cesse reporté.

 

Bien évidemment, parvenir à rendre toute leur intensité aux évènements et rédiger des articles un brin humoristique, je n'ai pas la prétention d'y être encore arrivée (mais j'y travaille).

 

Mon entrée dans la blogosphère "mamantesque", celle que je découvre depuis maintenant quelques semaines et celle à laquelle j'ai l'ambition d'appartenir, se fait en douceur. Je me suis promis de prendre le temps, d'observer les talentueuses mamans qui ont déjà pris leur clavier et leurs émotions à bras le corps pour nous les faire brillamment partager, afin de réfléchir à ce que je souhaite dire, de quelle façon, à qui j'ai envie de m'adresser et comment.

 

De plus, la lecture régulière de blogs sioupères formidabeuls de mamans (mais pas que, y'a aussi des blogs de papa et c'est une bonne chose) me file à chaque fois un méga complexe d'infériorité, proportionnel aux grands moments d'hilarité qu'ils déclenchent chez moi (de préférence quand je suis au bureau...).

 

Alors je voudrais me donner un objectif. Cette idée, je l'ai piquée à Maman sur terre (et j'assume, on peut pas tout le temps réinventer la roue, hein !) parce qu'elle me paraît bonne. Par contre, je vais me donner plus de marge... Mon objectif, ça sera de faire un point d'avancement (oh la, j'ai l'impression d'être au boulot et de parler d'un dossier) de l'état de ce blog cet été. En effet, si je n'ai pas réussi à prendre un rythme de croisière satisfaisant d'ici là, je sais que ça ne pourra alors pas aller en s'arrangeant parce que de nouveaux projets personnels me mobiliseront alors encore davantage.

 

Voilà, c'est dit.

Let's wait and see...

 

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  • : Madame Sioux
  • : J'ai plusieurs cordes à mon arc : mère épuisée mais comblée (de Pti Tonique 3 ans et l'Iroquoise 16 mois), rédactrice Web indépendante, squaw libérée, concubine intermittente (quand il nous reste 5 min), cuisinière de trucs rapides qui prennent toujours plus de temps que prévu, écrivaine à la plume de vautour, chevaucheuse de bisons dans les plaines autour de Lyon.
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