J'ai plusieurs cordes à mon arc : mère épuisée mais comblée (de Pti Tonique 3 ans et l'Iroquoise 16 mois), rédactrice Web indépendante, squaw libérée, concubine intermittente (quand il nous reste 5 min), cuisinière de trucs rapides qui prennent toujours plus de temps que prévu, écrivaine à la plume de vautour, chevaucheuse de bisons dans les plaines autour de Lyon.
Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit ici - ou eu l'impression de vraiment produire quelque chose de qualitatif. Je n'ose même pas regarder la date du dernier billet. Les journées défilent à une telle vitesse ces temps-ci !
L'autre jour, alors que je me rendais à mon avant-dernier jour de la formation qui a lieu dans le 9ème arrondissement de Lyon (1h15 de route à l'aller, 50min minimum au retour), alors que j'étouffais dans les bouchons et la pollution aux fines particules, alors que je me retrouvais une journée encore à regarder des slides pendant 7h, assise sur une chaise... Je me disais que, pour stimulante et enrichissante qu'elle soit, j'étais en train de toucher les limites de la formation - ou plutôt MES limites en matière de formation.
En tous cas pour cette formation-là, où au terme du "cycle" (11 journées), on finit par constater de nombreuses redites entre les intervenants et je n'ai plus le sentiment d'apprendre grand-chose - j'ai d'ailleurs quelques craintes pour l'ultime journée du cycle, ce lundi.
Et puis arrive un moment où l'on sent bien qu'il va falloir se lancer vraiment, se coltiner à la réalité, confronter nos jolis savoirs tous frais aux besoins des clients.
A ce sujet, s'il y a une formation utile que je conserverais bien encore un peu (à raison d'une journée par semaine par exemple) et qui ne me pèse pas encore, c'est celle à la création d'entreprise (dont je parlais l'autre jour dans Hommes, femmes et liberté d'entreprendre). Un accompagnement vraiment riche parce qu'on partage les projets et évolutions de chacun en profondeur, que l'on est conseillé à titre personnel et que grosso modo, on nous aide à y croire à fond !
C'est presque du développement personnel en fait, cet accompagnement. C'est pour ça que le format me plait autant.
En effet, lorsque l'on est porteur de projet (ou "chef d'entreprise" mais le terme me paraît encore un peu étranger), plus que jamais, il doit y avoir ce que l'on appelle une cohérence "homme / métier" (homme ou femme hein... toujours ces expressions "masculinisantes", grrr).
Pour transmettre un message, pour faire adhérer à un projet, celui-ci doit nous correspondre, nous représenter ; on peut difficilement tricher sur ce que l'on est (et ce n'est pas le but, de toutes façons) et il est d'autant plus important que jamais de croire en nos compétences.
Voilà ce sur quoi je "travaille" actuellement, en plus de mon plan d'action commerciale, de ma carte de visite, mon site Internet, les commandes de mes 2 clients actuels et l'élaboration de mes outils de reporting divers.
Dans le genre transition, je viens aussi de franchir le cap du week-end en amoureux, en confiant mes mini il y a peu, pour m'échapper avec Mr Sioux... le marché de Noël de Grenoble vu de notre chambre d'hôtel !
Et je reviens bientôt vous parler de mon grand Pti Tonique parce qu'un projet pareil, ça ne manque bien sûr pas d'impacter la vie de famille...
Belle semaine à tou-te-s !
PS : je réalise au passage que j'ai franchi la barre des 400 billets. Le rythme a bien diminué depuis les débuts mais ça reste un joli cap. Merci à celles et ceux (oui, il y a quelques hommes, j'en suis maintenant sûre !) qui restent fidèles au poste.