J'ai plusieurs cordes à mon arc : mère épuisée mais comblée (de Pti Tonique 3 ans et l'Iroquoise 16 mois), rédactrice Web indépendante, squaw libérée, concubine intermittente (quand il nous reste 5 min), cuisinière de trucs rapides qui prennent toujours plus de temps que prévu, écrivaine à la plume de vautour, chevaucheuse de bisons dans les plaines autour de Lyon.
J'aurais pu tout simplement faire un copier-coller du dernier article de Mother Earth. Mais le plagiat, c'est mal. Alors j'ai fait un petit effort d'écriture
Depuis décembre dernier que j'avais commencé à me plonger dans l'ouvrage d'Elizabeth Pantley, à défaut d'avoir la discipline et l'énergie de suivre ses conseils à la lettre, nous nous étions astreints à mettre en place un rituel et un horaire fixe de coucher le soir. Pour l'horaire, ça n'a pas été très dur puisque contrairement à son frère, l'Iroquoise s'est peu à peu mise à tomber comme une mouche à 20h et même de plus en plus dès 19h30. Du moment qu'elle a pris son bain, elle est en condition : elle commence à bailler, à se frotter les yeux, elle s'effondre sans (trop de) soucis.
Le rituel est relativement simple mais permet de lui donner des repère spaciaux (sa chambre, son lit, son mobile), temporels (l'horaire donc), visuels et tactiles (bisous de papa et Pti Tonique, montée des marches jusque dans sa chambre, habillage à la lueur de sa lampe de chevet coccinelle à qui on dit ensuite bonne nuit avant extinction...), olfactifs (mise au sein).... Bref, de vrais bons repères comme on bébé les aime (parce que moi, je trouve ça diablement rébarbatif mais si ça marche hein !)
Tout ceci nous a permis, tout doucement, de supprimer fortement diminuer les phases d'éveil nocturne (vous savez, le sympathique petit créneau 3h-4h30 où bébé a la patate et chante "ada ada ada" à tue-tête en t'attrapant les cheveux et en te souriant de toutes ses gencives) (oui parce que les dents commencent tout juste à sortir... OUF !) et de passer de 4 / 5 à environ 2 réveils par nuit.
Donc 2 réveils avec rendormissement au sein immédiat, c'était un progrès. On l'a savouré pendant 1 ou 2 semaines.
Mais nous, on est comme tout le monde : plus on en a, plus on en veut ! On est des gourmands, on est des foufous alors on s'est dit : et si on l'enjoignait à diminuer encore le nombre de réveils, à se rendormir sans le sein et même à s'endormir toute seule le soir ??! (carrément tu vois)
On a été un peu gourmands, pas trop visionnaires par contre, et on s'est fait rappeler à l'ordre, croyez-moi...
Donc il nous faut maintenant choisir et prioriser : réduction des réveils nocturnes OU BIEN endormissement seule ?
Hein ?
"Aucun des deux mon capitaine !" semble vouloir nous dire la petiote.
En tous cas, on a tenté les-bras-de-papa-et-c'est-tout, pour la rendormir à toute heure et quelque soit le nombre de réveils.
On n'a peut-être pas été assez endurants mais à un moment, les pleurs (qui risquent à tout moment de réveiller l'aîné, de surcroît) et les réveils qui passent de "toutes les 3h" => "toutes les 15 min", c'est un poil lassant quand tu dois te lever le lendemain. Et même un poil lassant tout court (t'as l'impression que tu fais du mal à tout le monde et du bien à personne en gros) (<= c'est beau ce que je dis, hein ?)
Alors voilà, on continue de tâtonner. Comme à côté de ça, la diversification ne la botte pas plus que ça, Mr Sioux voit chaque jour reculer un peu plus l'espoir de la voir faire ses nuits grâce à un estomac bien rempli.
Dernière tentative : le biberon de lait avec céréales le soir au coucher. 1ère nuit : pas d'effet notable. Mais comme dit Pantley, quoiqu'on fasse, faut persister et attendre 2 ou 3 semaines pour voir les effets.
Rien que ça.
Bon, on s'tient au jus hein.
Spéciale dédicace à Fesse-fouillie (quoique, je crois que ça s'arrange légèrement chez elle), à Mother Earth et à toutes celles qui se reconnaîtront dans la description de ces nuits de rêve.
Ce billet a surtout valeur d'état d'avancement pour nous. Cela dit, en dehors du "laisser pleurer" et du "5, 10, 15", les conseils et astuces restent les bienvenus... En attendant que nous trouvions LA méthode Iroquoisesque !