Se dire que l'on se fait entuber et en avoir la confirmation, ce sont deux choses différentes.
Et là, j'ai un peu les boules. Surtout que je ne suis pas certaine que la régularisation soit rapide ni complète. Surtout que je sais que l'on va encore "jouer sur les sentiments" comme je dirais, nous rappeler que quand même, ils sont bien sympas d'accepter ci, bien aidant de laisser faire ça, etc.
Mais zut, ça n'enlève rien à leurs obligations légales que je sache ! Ce ne sont pas des choses qui se négocient !
Bien sûr, tout n'est pas noir. Tout est loin d'être blanc aussi, évidemment. Cela dit, aucun job n'est parfait hein. Mais une chose est sûre : le moment venu, lorsque j'en aurai marre ou que mes autres projets seront en voie de se concrétiser, je ne devrais pas ressentir la moindre culpabilité à partir. Après tout, personne n'est indispensable (ou encore "les cimetières sont remplis de gens indispensables") alors inutile de se mettre la rate au court-bouillon. L'employeur rebondit toujours.
J'avais besoin de l'écrire pour essayer de moins y penser, pour ne pas me laisser gâcher la journée par cette révélation, pour ne pas me laisser ronger par la rancoeur et l'agacement.
Car à part ça, tout va bien, non ?