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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:32

Ce n'est pas le billet que j'avais initialement prévu aujourd'hui mais mon "actualité" existentielle a bousculé le petit calendrier établi... et c'est bien connu, il faut battre le billet tant qu'il est chaud !

***

 L'allaitement, ça a toujours été une "évidence" pour moi, pour reprendre l'expression rebattue.

C'est une question qui ne s'est jamais posée, c'est un rapport à mon bébé que je n'envisage pas autrement (ou alors sous peine d'en avoir des sueurs froides d'angoisse) et qui a toujours été possible, malgré les mauvais conseils la première fois, qui auraient tout pu faire foirer - lucky me.

Pourtant, dans notre société moderne, garder la proximité physique mère-enfant que nécessite l'allaitement n'est pas chose aisée. Le principal obstacle étant bien souvent la reprise du travail de la mère, a fortiori quand elle a lieu à la fin du congé maternité, précisément où l'allaitement se met en place et commence à rouler. Pour ces cas-là, on n'a pas trouvé plus simple que le tire-lait et j'ai pu par 2 fois (et c'est encore le cas) poursuivre mes allaitements grâce à cette technique (et à un bureau individuel au travail... à l'époque où j'avais encore un travail, bien entendu).

Mais il y a d'autres situations personnelles qui peuvent questionner l'allaitement.

Personnellement, je me rappelle encore très bien de ce rendez-vous avec ma sage-femme, lorsque Pti Tonique avait 8 mois. Je voulais évoquer avec elle mon absence de retour de couches et mon désir de retomber enceinte, ce que nous souhaitions ardemment, Mr Sioux et moi, malgré le jeune âge de notre fils (grands fous que nous étions). Bien sûr, j'avais dans l'idée que mon allaitement "long" n'était pas étranger à ce retour de couches qui se faisait attendre et j'étais tiraillée entre mes deux désirs. Pour autant, je ne me voyais pas sacrifier l'allaitement de Pti Tonique a une hypothétique grossesse (qui supposait, de sucroît, un hypothétique retour de couches immédiat ET une hypothétique fécondation dans la foulée) alors j'ai attendu patiemment et savouré encore un peu cette chance qui nous était donnée. A 14 mois et des poussières, cette étape de notre relation et de son alimentation s'est finalement effacée tout en douceur, ne nous (me) laissant que les meilleurs souvenirs... Et la promesse de recommencer bientôt puisque j'ai appris ma nouvelle grossesse environ 2 semaines plus tard !

Pour autant, j'en avais vécu des tergiversations intérieures ! J'en avais fait plusieurs billets, d'ailleurs (d'abord ici, puis et ).

Cette fois encore, il semblerait que les aléas de la vie ne me laissent pas l'esprit libre quant à mon allaitement. Oh non, ni sevrage, ni petit 3ème en prévision.

Juste une Iroquoise dont la diversification se fait (vraiment) à son rythme et qui, à 9 mois, a une alimentation encore composée à environ 70% de mon lait (voire 100% selon son humeur... Et au mieux 60% les bons jours à la crèche, où elle mange plus volontiers qu'à la maison), en direct ou tiré.

Dans la mesure où je continue à tirer mon lait 2 fois par jour, ma lactation actuelle est bien supérieure à celle que j'avais pour Pti Tonique au même âge - lui ayant très rapidement investi la nourriture "solide" et délaissant les biberons chez la nounou au profit des yaourts, j'ai arrêté de tirer mon lait en journée à ses 9 mois, les tétées commençaient à être moins fréquentes en semaine et globalement moins consistantes quand elles avaient lieu.

Bref, "Où le problème exactement ?" êtes-vous en train de vous demander...

Le problème concerne le fait de pouvoir m'absenter dans les semaines ou mois à venir, pour une durée supérieure à une journée. Bien entendu, tout le monde survivrait : ma fille aurait des biberons de lait maternel ou de lait en poudre selon les stocks... mais MOI ! Que ferais-je de tout mon lait ?? (et après un épisode de gastro avec tétées à fond pendant 2 jours, on peut effectivement parler de TOUT mon lait, il faut presque que j'en tire pour me soulager tellement elle ne tète plus à la hauteur de ce qu'elle stimule ces derniers jours !).

Parce que voilà, il va certainement falloir que je bouge pour raisons professionnelles (enfin, pseudo-professionnelles, entendez par là bilans, formations, etc) et dans ce cadre-là, non seulement ça sera difficile de tirer mon lait 1 ou 2 fois par jour mais en-dehors de ça, que ferai-je de tout le lait tiré pendant 2 jours ? Tout dépend où je serais hébergée mais même si j'ai la possibilité de le conserver au frais, il faudrait que je rentre chez moi avec une glacière sous le bras... et que je passe mes journées à tirer donc, pour ne pas être engorgée !!

Et puis aussi, soyons honnêtes, que se passerait-il pour ma fille, toujours prompt à se jeter sur sa mère en temps normal ? Comment vivrait-elle cette nuit de séparation sans possibilité de tétée ? Ce ne serait pas un peu brutal alors qu'elle n'a toujours connu que ça depuis qu'elle est née ? (et puis, petit détail : je crois qu'une si "longue" séparation serait un peu brutale pour moi aussi. Hem...)

Et ne risque-t-elle pas de bouder le sein à mon retour ??

 

allaitement-et-priorites.JPG

 

Mes questionnements me paraîtront sans doute futiles le moment venu, lorsque j'aurai trouvé la solution ou qu'elle se sera imposée d'elle-même. Mais comme toujours, mes angoisses s'apaisent mieux en les écrivant et en les partageant alors c'est ce que je fais.

Pour l'instant, je n'ai pas programmé d'absence de plus d'une journée. Mais j'ambitionne quand même de suivre les formations qui s'avèreront être les plus appropriées et je ne veux pas me limiter dans mes aspirations à long terme (qui me sont par ailleurs aussi essentielles que d'avoir le sentiment d'offrir le meilleur à mes enfants) pour cause d'allaitement.

Et d'un autre côté, je n'envisage pas du tout de stopper ou de réduire prématurément mon allaitement, si c'est ce que ma fille réclame encore à ce jour.

 

Car, comme je le disais en préambule à ce billet, l'allaitement, ça fait partie de moi, c'est une relation maman-bébé que je ne voudrais différente pour rien au monde. C'est dans mes tripes.

C'est compliqué...

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 00:00

Ma petite squaw, c'est une goulue, disent tous ceux qui la voient attraper mon sein après quelques cris impatients et un mouvement de tête frénétique pour le trouver. La première à l'avoir dit en ces termes, c'est notre sage-femme, quelques minutes après l'arrivée de l'Iroquoise - alors que nous tentions de trouver une position confortable pour nous découvrir mutuellement, dans cette douce pénombre de la salle de naissance et après l'énergie que nous avions toutes deux laissée partir dans les eaux de sa venue au monde.

Pourtant, ma Ptite Iroquoise, elle prend le sein avec autant d'énergie qu'elle met souvent de fureur à le lâcher, au bout de quelques minutes d'une tétée souvent express. Soit elle est très fatiguée et elle s'endort dessus, soit non, et alors plutôt que de simplement le lâcher pour mettre fin à son repas, elle s'énerve dessus, le lâche et le reprend en se tortillant dans tous les sens (mais non, il ne s'agit pas de coliques dans ces cas-là). Quand elle n'est pas contente, on le sait. De plus en plus clairement.

Parfois, ce qu'il lui faut, c'est le sein dans la bouche et un mouvement régulier qui la berce, l'aidant à passer de l'énervement dû à un endormissement difficile, aux bras de Morphée, la douce liqueur perlant au coin de la bouche. Alors je me lève et je l'allaite en marchant dans le salon... plus ou moins longtemps.

Dans ces moments-là, j'apprécie d'avoir des vêtements pratiques pour allaiter. Je trouve ça tellement plus confortable lorsqu'il s'agit de nourrir son bébé partout et dans toutes les positions ! (à ce sujet, j'ai participé au concours photo annuel de MamaNANA sur le thème "Milk in the City"... saurez-vous me trouver ? Y'a 240 photos alors je prends pas trop de risques !!)

Là, je suis confortablement installée...

 

3 mois d'allaitement (1)

 

mais depuis sa naissance, j'ai énormément allaité ma petite fille en extérieur, debout ou assise, statique ou en marchant, souvent dans le sling (une découverte ! car son tonique de frère n'aurait jamais toléré la position en berceau lui !)... partout ! Et même si on peut considérer ça comme un luxe, personnellement, je trouve presque indispensable les vêtements - mais surtout les soutiens-gorges - d'allaitement.

Là, c'est mon combo préféré pour ce faire : le super doux et enveloppant soutien-gorgeCupcake et le t-shirt col cheminée coton et soie (avec ouverture par panneau à soulever, le plus pratique selon moi), tous deux en vente chez MamaNANA.

 

P1030034.JPG

 

Et ça sera tout aussi pratique quand je recommencerai à tirer mon lait dans quelques semaines au boulot, pour garder mon dos et mon ventre au chaud, dans ces bureaux où il fait toujours bien frais en hiver !!!

 

Partenariat MamaNANA (soutien-gorge offert par la marque)

(oui, le t-shirt, je me l'étais offert toute seule pendant les soldes parce que j'adore !!!)

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 07:57

Tout au long de cette grossesse, j'ai franchement galéré avec les fringues (soi-disant) de grossesse, il faut bien le dire. Pourtant, j'étais enceinte à peu près à la même période que la première ois, étant donné que Pti Tonique est du mois d'août et que l'Oeuf Sioux est prévue pour ce mois-ci (si elle le veut !!!). Mais cette année, vous avez peut-être remarqué (sic), l'hiver et le temps pourris ont eu tendance à se prolonger, tandis que ma garde-robe de grossesse pour les saisons froides se limitaient à quelques jeans, c'est-à-dire pas grand-chose pour le haut. En effet, la première fois, mon gros ventre ne s'était vraiment épanoui qu'en même temps que les fleurs sur les arbres (c'est d'un poétique !!) et c'étaient donc de légers vêtements d'été qui étaient venus flotter autour de mes vraies rondeurs.

Cette fois-ci, non seulement j'ai pris davantage de rondeur (au niveau du ventre en tous cas, à défaut d'avoir atteint le 100 C) mais l'été s'est décidé plus tard. Du coup, grosse grosse gaère pour me vêtir sur la fin. Et quand j'ai enfin pu ressortir, avec joie, mes fringues de grossesse d'été... j'ai réalisé que même elles, elles avaient du mal à me contenir ! Côté pantacourt, il aurait fallu que j'investisse dans la taille au-dessus (mais bon, pour 1 mois et demi, non merci !) et côté t-shirts, ils remontaient franchement davantage que ce que les fabricants avaient prévu (comme on peut un peu le voir sur la photo de ce billet) - sans parler des t-shirts de grossesse de certaines marques, qui n'en ont que le nom et qui dévoilaient déjà tout le bas de mon ventre au 6e mois !!!

Tout ça pour dire QUE, s'il est un vêtement qui ne m'a pas joué ce genre de tour, c'est bien l'indispensable caraco d'allaitement de MamaNANA ! Il est seyant, il est sexy, il est extensible, il maintient vraiment très bien la poitrine (que je compte sur la montée de lait pour mettre en valeur, histoire d'équilibrer un peu ma proéminence abdominale), bref, il est top !!!! (<- vous avez trouvé le jeu de mot ?). Et bientôt (j'espère !!!), je vous confirmerai ça aussi pour le côté "allaitement"...

Sur moi, pour info, ça donne ça :

 

caraco-allaitement-1.jpg

 

Ou encore ça :

caraco-allaitement-2.jpg

ça couvre encore bien, non ? (bon peut-être d'autant mieux que je remplis pas des masses la zone "poitrine", hein !)

 

Sachant que ces photos datent d'il y a 2 jours, quand je dis qu'il est extensible et que je fais 1,10m de circonférence, c'est que vraiment, il est extensible !!! Et le piiiiire (façon de parler), c'est que quand tu l'enlèves, c'est ni vu ni connu pour ta silhouette d'hippopotame, il reprend direct sa forme initiale !!! Sérieux.

D'ailleurs, si je puis me permettre, c'est le moment où jamais de vous lâcher dans cette fantastique boutique de la grossessitude et de l'allaitement pratique et épanoui... parce qu'en ce moment, chez MamaNANA aussi, c'est les soldes !!!! Après, je dis ça, je dis rien...

Allez, sur ce, je retourne (désespérément) couver mon Oeuf...

 

Partenariat MamaNANA

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 09:08

Il y en a qui rêvent de bijoux, de Louboutin ou de fringues hors de prix. Moi, pendant longtemps, mon trip, ça a été le sweat à capuche ! Un vêtement que je trouvais rassurant, douillet avec sa doublure toute douce, pouvant parer à toute épreuve avec sa capuche, pratique lorsqu'il avait une poche ventrale, seillant lorsqu'il était long. C'était mon atout du week-end, mon vêtement fétiche.

 

sweat-a-capuche-kaki.jpg

Mon long sweat à capuche kaki que j'adore !!!

 

Je ne suis pas une accro de la mode, je n'ai jamais eu le courage d'accessoiriser mes tenues (même si je trouve ça super joli sur celles qui en font l'effort), je pense avant tout confort et esthétique, ce qu'on appelle les basiques en fait. Mais quitte à ce que ça soit basique, j'aime que ça soit également joli... et pratique !

Alors si vous êtes comme moi, que quoiqu'il arrive, vous souhaitez pouvoir conserver votre style, même pour allaiter, j'ai un scoop : chez MamaNANA, il y a tout ce qu'il faut pour ça !!

(quand je relis des phrases comme ça, je me dis que j'ai raté une carrière prometteuse dans la pub)

Personnellement, j'apprécie d'y trouver toutes sortes de vêtements d'allaitement, vraiment adaptés au quotidien, tantôt habillés, tantôt relax. Et notamment...

un sweat à capuche d'allaitement !!!

(en coton bio qui plus est)

 

Extensible, il accompagnera les différents stades de votre grossesse, tout en retrouvant aisément sa forme initiale (dommage que ça soit pas aussi rapide pour nous hein ! ) après lavage,

 

sweat-mamanana-1.jpg

sweat-mamanana-2.jpg

 

Il vous offrira son confort inégalable autant pour vous vautrer dans le canapé que pour une séance lecture debout (quoi, vous faîtes jamais ça, vous ?), il n'entravera pas vos mouvements pour vous occuper de l'aîné lors d'une promenade en plein air et d'une séance de toboggan (toute ressemblance avec des faits réels...).

 

sweat mamanana 4

 

sweat-mamanana-3.jpg

 

A la fois couvrant et léger, il saura s'adapter aux variations de température, porté à même la peau pour les soirées ou journées frisquettes de printemps/été ou avec un t-shirt (d'allaitement, ça sera plus pratique !) en-dessous à l'automne.

Son ouverture discrète mais pratique vous permettra d'allaiter n'importe où et en conservant un style bien à vous (d'autant plus qu'il existe en 4 coloris).

 

La vie sans sweat à capuche ne vaut pas la peine d'être vécue, j'espère que vous en êtes à présent convaincus !

Et j'ai hâte de tester le sweat à capuche en mode allaitement maintenant !

 

Partenariat MamaNANA


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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 08:35

Voluptueuse ou pas*,

Tu trouveras chez MamaNANA,

L'accessoire d'allaitement qui te va.

Ta poitrine il soutiendra,

Et ta féminité tu conserveras.


soutif-noir-grossesse-copie-1.jpg

 

Dès ta grossesse il te siéra,

En allaitant ses baleines souples tu apprécieras,

Le bon maintien elles t'offriront,

Sans superflu point de compression.

 

MamaNANA-collage-soutif-noir.jpg

 

Tes décolletés les plus profonds tu pourras oser,

Sans craindre de tes dessous dévoiler,

Ton bambin, sereinement, tu pourras allaiter... en toute beauté.

 

 

Partenariat MamaNANA

Modèle présenté : Soutien-gorge d'allaitement bonnets moulés armatures souples

 

***

* certaines le mettent plus en valeur que moi : c'est par là !

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 05:50

Je ne suis pas une bible ambulante sur l'allaitement, je ne suis pas conseillère en lactation MAIS j'ai vécu une 1ère expérience d'allaitement de 14 mois avec Pti Tonique, j'espère en vivre une 2e toute aussi belle très bientôt, j'ai pas mal lu et on m'a récemment encouragée à donner mes conseils à ce sujet à une future maman souhaitant allaiter.

Alors comme j'aime pas gâcher, je rentabilise l'écriture de ces conseils et vous les fais partager, à toutes fins utiles...

 

Les règles d'or selon moi :

  • Se faire confiance
  • Écouter son bébé
  • Être bien entourée et informée sur l'allaitement

(en fait, ces 3 points sont valables pour la maternité en général à mon sens)

 

Il faut savoir que les débuts sont assez souvent difficiles car maman et bébé se découvrent, certains bébés mettent plus de temps que d'autres à comprendre la technique de tétée au sein, certaines mamans ont plus de crevasses que d'autres. Il y a mille possibilités de petits désagréments et pour les surmonter, il vaut mieux les connaitre un peu et être entourée de professionnels bienveillants (qui s'y connaissent VRAIMENT en allaitement) et de mamans ayant vécu des allaitements réussis. A ce sujet, dans les maternités, même parmi les personnes censées savoir (sage-femmes, puéricultrices), on trouve vraiment toutes sortes de "conseils", des choses les plus aberrantes (ex : tenir la tête de bébé pour le forcer à attraper le sein) aux meilleurs conseils concernant les positions et le confort de la mère pour allaiter.

Pour de bons conseils médicaux et éviter les idées reçues : toute la partie "Se former" du site Santeallaitementmaternel est une mine d'or http://www.santeallaitementmaternel.com/se_former/aider_vos_patientes/accompagnement/accompagnement.php

Pour lire des témoignages de mamans, le blog de ma copine Maman Sur Terre, qui recueille les témoignages d'allaitements de toutes les mamans qui le souhaitent : http://www.mamansurterre.com/category/temoignages-dallaitement/. Il y en a des dizaines, tous différents, tous évoquant des difficultés plus ou moins grandes. Le but est d'informer les futures (ou actuelles) allaitantes, pas de faire peur. On voit clairement qu'il n'y a pas 2 allaitements identiques donc il est essentiel de se faire confiance et de s'écouter.

L'allaitement, par principe, se passe "à la demande" du bébé. Il n'y a pas de règle aussi bien pour la durée de la tétée que pour le temps entre 2 tétées. Seul le bébé sait ce dont il a besoin. Certains tèteront plus fréquemment parce qu'ils boivent de petites quantités à chaque fois, d'autres vont immédiatement être réglés en ne buvant que toutes les 3 ou 4h et de façon très efficace : c'est variable et normal. Le seul critère devant pousser une maman à s'inquiéter serait une prise de poids trop faible du bébé - mais nul besoin de surveiller cela quotidiennement. Une pesée hebdomadaire à la PMI et les examens standards de surveillance du nouveau-né suffisent à détecter ce possible problème.

De plus, plus le bébé tètera, mieux la lactation sera lancée, il est primordial qu'il stimule la production de lait de façon suffisante, surtout les premières semaines (c'est le gage d'une bonne production pour la suite).

En tous les cas, la fréquence et la durée des tétées n'ont rien à voir avec la qualité ou la quantité du lait de la maman.

2 choses à savoir :

  • pour le bébé, le sein ne remplit pas seulement une fonction nutritive (contrairement au biberon). Téter c'est aussi l'occasion de faire un câlin avec maman, de se rassurer, de s'endormir, de calmer une douleur (l'action de téter soulage la douleur), etc. Il ne faut donc pas s'étonner que le bébé puisse réclamer le sein en de multiple occasions, même si on imagine qu'il ne devrait plus avoir faim ou que le bébé reste longtemps au sein sans téter de façon efficace pour se nourrir - il profite juste de la proximité de sa maman.
  • il y a des périodes où le bébé va se mettre à réclamer le sein davantage : pas de panique, c'est dû aux pics de croissance, dont les deux premiers ont lieu vers 3 semaines et 2 mois.

D'où l'importance de faire confiance au bébé, qui sait ce dont il a besoin.

Même si l'on souhaite tirer son lait pour que le bébé puisse le prendre au biberon avec le papa ou en l'absence de la maman, il est essentiel d'attendre au minimum 6 semaines voire 2 mois, avant de lui proposer le biberon. Autrement, cela risque de perturber son apprentissage de la prise du sein (car téter un biberon, c'est une technique différente et c'est moins "fatigant", le lait vient plus facilement et bébé pourrait ensuite se décourager au sein).
Concernant le choix des biberons, privilégier ceux à tétine large (comme Avent ou Bébé Confort), plus facile à prendre pour les bébés habitués au sein, voire ceux reproduisant vraiment la forme du sein maternel (marque Tommee Tipee par exemple).

L'allaitement conduit souvent à des situations de cododo/cosleeping : par exemple, bébé tète pendant la nuit, se rendort au sein et maman se rendort aussi durant la tétée parce qu'elle est fatiguée. Maman et bébé finissent leur nuit ensemble, dans l'odeur et la chaleur l'un de l'autre, apaisés. Si on souhaite le pratiquer, le cododo permet à la mère de moins se fatiguer car cela lui évite de se lever plusieurs fois par nuit (surtout avec un bébé qui se réveille toutes les 20 min par exemple, comme Pti Tonique les premiers temps), cela favorise l'allaitement car bébé est près du sein et peut téter à volonté sans vraiment réveiller sa mère à chaque fois.
La seule chose importante, c'est d'optimiser et sécuriser le couchage pour accueillir bébé, que ce soit dans le lit des parents ou dans un petit lit collé au lit des parents : exemple d'un article évoquant ces conseils (et un peu plus).

 

allaiter douce dépendance

 

En pratique, à emmener à la maternité pour allaiter sereinement :

  • un coussin d'allaitement (ou "coussin de maternité") - qui peut d'ailleurs être utile également pour s'installer confortablement pendant la grossesse. Il en existe de toutes sortes, à tous les prix. Un peu difficile de faire le tri je trouve, essayer de les voir en vrai si possible.
  • des bouts de sein en silicone : utiles pour les bébés qui ont du mal à prendre le sein au début ou pour soulager temporairement les crevasses de la mère. Les choisir avec une découpe comme ça, permettant au nez du bébé de ne pas être collé au plastique. Je crois que certaines marques les font aussi en différentes tailles, pour s'adapter au bout de sein de la maman.
  • une crème pour soulager et guérir les crevasses éventuelles : il en existe des tas selon les marques. La crème Bepanthen (qu'on trouve en pharmacie) est utile à la fois pour les crevasses de maman et les érythèmes fessiers de bébé donc ça peut être un bon investissement. La pommade du Castor Equi (homéopathique) est souvent citée par les mères allaitantes.
  • des soutien-gorge d'allaitements : en prévoir au moins 2 ou 3 pour tourner. Il en existe qui offrent un bon soutien aux fortes poitrines chez Grandir-nature et des très jolis chez MamaNANA (mais un peu plus chers).
  • des coussinets d'allaitements (jetables ou lavables) : pour éponger les fuites des premiers temps ! Pour les jetables, il est souvent utile de tester 1 ou 2 marques pour trouver la plus confortable à notre goût.
  • les coquilles d'allaitement : à utiliser éventuellement, en dehors des tétées, pour éviter au sein tout frottement ou agression lorsqu'il a besoin de cicatriser.

Les accessoires utiles à l'allaitement selon le site santeallaitementmaternel : http://www.santeallaitementmaternel.com/echanger/vetement_accessoire/vetement_accessoire.php

 

L'achat ou la location d'un tire-lait s'avère souvent utile (que ce soit pour la reprise du travail, pour pouvoir faire des sorties sans bébé ou pour se désengorger un sein !). Sur ordonnance, les pharmacies en louent des électriques pour une durée indéterminée (voir le "super" modèle dont j'avais bénéficié). Les modèles manuels sont plus portatifs mais peuvent être fatigants pour des tirages quotidiens. Je possède personnellement celui-là (acheté neuf et moins cher sur eBay) : Tire-lait manuel Avent, que j'avais acheté avec sa valise de transport, pour l'emmener en week-end notamment. Le top à ma connaissance, ce sont les modèles électriques récents, très peu encombrants et pratiques à transporter, comme le Medela Double Pompage. Si on a de la chance, certaines pharmacies louent ces modèles récents ; sinon, on peut soit l'acheter, soit le louer auprès d'un site internet comme Grandir Nature qui offre davantage de choix que la pharmacie du coin de la rue.

Il peut également être intéressant de participer à des réunions organisées par les association d'aide et de soutien à l'allaitement. La plus connue est certainement la Leache League mais si elle n'est pas présente partout, il existe bien souvent d'autres associations locales tout aussi compétentes, que l'on peut trouver sur Internet.

 

Cet article peut très certainement être enrichi mais j'ai essayé de ne pas effrayer la personne qui allait recevoir ces conseils par mail.

Si je devais me lâcher un peu plus, je rajouterais les liens suivants (ce n'est pas exhaustif non plus):

3 livres sur l'allaitement qui me paraissent bien :

  • L'allaitement, de la naissance au sevrage - Dr Marie Thirion : celui-là, je le possède donc je confirme qu'il est très complet. Notamment sur le fonctionnement de la lactation, qu'il est important de connaître pour ne pas s'angoisser inutilement avec des questions de quantité/qualité de lait justement.
  • Bien vivre l'allaitement - M. Allard et A. Desrochers : celui-là, c'est la critique de La Mère Joie qui m'a convaincue que ce devait être une très bonne référence. Il faut que je me le fasse offrir !!
  • L'allaitement maternel - C-S Didierjean-Jouveau : en toute honnêteté, je ne l'ai pas lu mais j'ai lu toutes les autres livres de cette auteure dans cette collection et ce sont de petites mines d'or. L'avantage, c'est que ça se lit vite et que ça va à l'essentiel. Si je me permettais, j'ajouterais le livre Ne pleure plus bébé! dont la thématique me paraît liée et qui est formidable pour accueillir sereinement un nouveau-né dans sa vie.

Il y aurait encore de quoi faire en abordant le sevrage, la question de l'entourage de la mère allaitante ou le rôle du père par exemple, père dont le soutien indéfectible et le regard affectueux et protecteur sur l'allaitement  sont gages d'un allaitement serein et réussi, mais je ne peux pas être exhaustive et de multiple autres ressources existent à ce sujet. Au besoin (et à l'envie), je viendrai compléter cet article ultérieurement.

A bientôt !

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 05:19

Jeudi, je réalisais que Pti Tonique n'avait pas tété depuis quasiment une semaine.

La dernière fois, il me semble que c'était le mercredi de la semaine dernière, où je l'avais levé de sa sieste ronchon puis en pleurs, incosolable, sans que je ne comprenne pourquoi. En désespoir de cause et obéissant à ce réflexe ancré depuis sa naissance, j'ai sorti mon sein. Sein que je ne lui avais pas donné le matin même et que je culpabilisais donc moins de lui donner à une occasion supposée révolue, ne craignant pas de "risquer de relancer un peu la lactation" alors que ça n'était pas le but dans la situation actuelle.

J'ai offert mon sein à mon bébé, qui l'a pris avec autant d'avidité et de plaisir que le premier jour. Il y est resté suspendu un moment, bien après avoir épuisé les quelques 10 ml qu'il devait contenir, dans un instant de réconfort câlin. Nous étions dans le canapé, comme avant.

Comme au début...

Comme ensuite...

Mais pas récemment.

Comme au début, lorsque je tenais ce miniscule bébé de quelques kilos contre moi et en hauteur, pour qu'il parvienne à prendre le sein sans effort.

Comme ensuite, quand il était tellement grand qu'il lui suffisait de s'assoir sur mes genoux pour que sa bouche soit à la bonne hauteur et que je n'avais plus qu'à caler son dos contre mon bras pour qu'il soit bien.

Mais pas récemment puisque la seule tétée encore d'actualité, il la prenait dans le lit, le matin, dans la pénombre, tirant un peu trop sur mon sein pour le garder en bouche alors qu'il n'avait plus le volume suffisant pour s'étirer confortablement jusqu'à lui.

Etait-ce donc notre dernière tétée, cette tétée volée du mercredi après-midi ?

 

Et puis au début de la semaine, je me souviens avoir trouvé mes seins plus lourds qu'à l'accoutumée. Une idée a tout de suite germé dans ma tête, cette toile de fond qui ne disparaît jamais vraiment ces derniers mois : signe (très prématuré) de grossesse ?? Puis je me suis rappelée : mais non, Pti Tonique n'a pas tété depuis plusieurs jours, c'est pour ça, il doit y avoir un peu plus de stock que d'habitude [enfin ça reste léger hein, pas de quoi remettre un seul de mes soutifs tous trop grands à présent, même ceux d'avant la grossesse !!!].

Et l'autre soir, sous la douche, je n'ai pas résisté à l'envie d'effectuer une petite vérification : j'ai pressé mon sein, pour voir si quelque chose en sortait encore. Et j'ai été ravie de voir une petite goutte blanche perler.

Est-ce bien fini ?

Pti Tonique ne réclame plus du tout, même lorsqu'il se trouve bien niché contre moi, lors d'un jeu ou d'un câlin. Je sais par contre que si je lui proposais, il ne refuserait pas. Mais à qui ferais-je le plus plaisir ?

 

En tous cas, c'était une très belle histoire. Qui m'émeut encore beaucoup.

 

***

 

tétée retour maison 100810

 

tétée canapé 250810

 

tétée en marchant 240411

 

tétée canapé 090711

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 04:27

Oui, je vais vous parler de ma Réduction du Temps de Tétées. Parce que y'en a marre de parler du "sevrage" : c'est un mot que je n'ai jamais aimé (trop négatif et plein de privation à mon goût) et encore moins depuis que je suis vraiment dedans.
Alors voilà, Lily2B m'avait gentiment demandé comment ça se passait depuis ça, je vais donc vous raconter (veinards) en quelques mots.

Nous sommes donc passés de 2 tétées par jour à 1 seule. Pour cela, nous avons supprimé celle du soir / après-midi. Les quelques fois où Pti Tonique l'a réclamée, j'ai savamment détourné son attention sur un jeu, lui ai proposé de l'eau et ça lui est passé sans trop de difficultés. Certains soirs où je sentais que cela lui manquait vraiment, j'ai complété son repas par un biberon qu'il a bu avidement (comme un peu tout ce qui touche à la nourriture avec lui), installé sur mes genoux, en me regardant tout au fond des yeux, (presque) comme lors d'une tétée.

 

RTT-lactee.JPG

 

Il n'y a plus de problème de "tétée du bain" à éviter puisqu'il prend maintenant son bain avec son père - j'ai cédé ma place.

Il nous reste donc la tétée du matin, qui peut aussi se transformer en "tétée de 3h", "tétée de 5h du matin" selon les évènements. Dans ce cas, je n'ai pas grand-chose à lui offrir lorsqu'il se réveille à nouveau au petit matin donc on enchaîne direct sur le biberon - qu'il a de toutes façons parce que ma production est réellement symbolique à présent.

Au final, c'est à moi que ça fait mal, lorsque j'y pense trop longuement. Même lorsque je suis "fière" d'avoir su détourner efficacement son attention, je suis finalement triste qu'il ait pu renoncer à cette envie aussi vite. J'ai aussi un peu mal au coeur quand je pense à ce que je perds (sa petite bouche qui se jette sur mon sein et l'attrape goulûment, le regard plein de reconnaissance et de bien-être). Parce qu'en plus, la tétée du matin a bien souvent lieu dans le noir alors je ne profite plus de ces petits détails de communication maman allaitante / bébé allaité, sans compter qu'il abrège sérieusement la chose, bien conscient de la faible quantité récoltée au prix de tous ses efforts.

Bref, techniquement parlant, la RTT fonctionne. Moralement parlant, je trouve ça regrettable, je suis clairement frustrée. D'autant plus que si cela doit vraiment avoir un impact sur mes cycles, ça ne va pas être immédiat. Alors ça n'est pas très marrant.

Et je ne suis donc pas du tout prête à passer à l'étape 1 tétée -> 0 tétée.

Voilà les amis

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 05:40

Alors le sevrage, je dois vous le dire, c'est pas gagné !

Ces derniers jours, Pti Tonique est revenu à un rythme de tétées plus raisonnable que pendant nos vacances, à savoir 2 tétées par jour – et même une seule à 2 occasions ! Mais il a l’air d’y tenir et moi, je ne vois pas comment je pourrais les lui refuser. Détourner son attention, c’est un peu utopique. Remplacer par un biberon, ça ne marche pas. Il voit très bien la différence. Il prendra éventuellement le biberon parce qu’il rate rarement une occasion de manger mais il reviendra ensuite au sein quand même, parce que ça n’est pas la même chose – et pas la même fonction, comme on le sait, à savoir que le sein ne sert pas uniquement à se nourrir.
En plus, le Pti Tonique vire maniaque du tétou. Maintenant, à chaque tétée, il lui faut les deux seins. Pas pour des raisons de quantité de lait mais parce qu'il veut voir et goûter les deux. Après avoir tété celui que je lui ai présenté et  une fois que j'ai déballé les deux à sa demande, il se recule et les regarde en souriant :-) Puis il attaque le 2e, il le tétouille à peine une minute, recule en souriant puis repart en se laissant tomber sur le 1er, rebelote et éventuellement retourne au 2e… et desfois je me demande combien de temps ça pourrait durer ce manège si je ne lui disais pas que maintenant, ça va bien, on va aller jouer, OK ?

Hier soir, vers 18h, heure généralement admise de la 2e tétée journalière, je l’ai assis sur mes genoux pour lire un livre et il s’est tourné vers moi, demandant à téter. Je déballe mon sein gauche, le plus pourvu, il se jette dessus en se laissant complètement tomber, rebondissant sur ma maigre mais moelleuse mamelle et il s’y complait, attrape le téton, ferme à moitié les yeux. Je me laisse à mon tour aller contre le dossier du canapé, le (grand) petit bout sur moi, qui pour une fois ne râle pas contre cette position semi-allongée (c’est qu’on ne met pas Monsieur n’importe comment et surtout rarement en position allongée, quelque soit l’activité). Je savoure… Je me dis que c’est quand même bon, surtout quand je vois sa petite tête apaisée et ses lèvres expertes qui, tout en remuant faiblement, savent activer le processus et font arriver la montée de lait en quelques minutes.

 

allaiter-douce-dependance.JPG

 

Tout à coup, je m’évade. Sans que je sache pourquoi, me reviennent les images des premiers instants après mon accouchement et plus particulièrement le calme après la tempête, le câlin en salle d’accouchement, puis la préparation à retourner en chambre, le « débranchage » de tout ce à quoi j’étais reliée, l’habillage, l’installation dans le fauteuil pour monter dans les étages, le berceau de mon petit ange qu’une autre personne pousse près de moi tandis que je sors de la salle, les félicitations et compliments des SF et puéricultrices que nous croisons dans le couloir…. En fait si, ça y est, je comprends en l’écrivant. C’est le récit d’accouchement que je viens de lire chez Maman Nature qui a fait remonter ces souvenirs à la surface.

Il vient de loin mon petit bout. Il a déjà tellement grandi ! Et malgré ça, il s’y accroche au sein de sa mère, ça lui procure toujours autant de réconfort. C’est quand même si bon… Ca n’est pas tous les jours comme ça mais hier soir, nous avons eu ce que je considère comme une vraie tétée. Il ne l’a pas bâclée, il ne me faisait pas mal, il m’a fait l’honneur de rester presque allongé sur moi, j’ai pu savourer et profiter pleinement de ce moment moi aussi. C’était parfait.

Alors voilà, je disais donc… ça n’est pas gagné !

J’attends le 7 septembre, date de mon rendez-vous chez le gynéco, pour voir comment lui voit la chose, quel lien il fait entre allaitement et absence d’ovulation et nous verrons… Même si je ne vois toujours pas comment refuser le sein à mon fils, ça me ferait trop mal au cœur de le voir pleurer en me regardant d’un air de ne pas comprendre.

Bref…

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 00:30

... ou comment sevrer Pti Tonique tout en douceur, à la fois pour lui et pour moi ?

L’idée me travaille depuis un moment mais elle se précise de plus en plus, toujours pour une question de retour de mes ovulations (je ne dis pas « retour de couches » parce que je suis quand même censée l’avoir eu 3 mois après l’accouchement) mais aussi parce que j’éprouve parfois une certaine lassitude. Ce ne sont plus les longues tétées câlins des débuts. Ces tétées sont différentes, plus brèves, plus « impératives » de la part de Pti Tonique je dirais. Elles restent de forts moments de partage privilégié et certainement de réconfort pour lui mais parfois, ça me semble vite expédié, un peu moins tendre qu’auparavant. En fait, mon envie est très fluctuante. Il y a toutes les raisons évoquées ci-dessus d’un côté, et aussi la difficulté à envisager que cela s’arrête définitivement d’un autre côté.

Dans ma bible de l’allaitement, il est conseillé d’entamer le sevrage à des périodes propices, c’est-à-dire en-dehors de toute période de stress, sans se brusquer et sur une plage de temps assez longue (pas en un week-end par exemple) donc les vacances sont souvent une période recommandée.

Mon but actuel serait de passer d’environ 2 tétées par jour à une seule. Sauf que chez nous, qui dit vacances dit davantage de moments ensemble, de proximité donc davantage d’opportunités pour Pti Tonique : la semaine dernière, on en était presque à 4 mini-tétées par jour ! Et dans ces moments-là, difficile de détourner son attention. Et encore plus difficile pour moi de lui refuser mon sein alors qu’il tapote le haut de ma poitrine du bout de ses mignons petits doigts, qu’il me regarde par en dessous avec cet air attendrissant, tout en poussant de tous petits cris interrogateurs, semblant signifier « Alors, quand est-ce que tu le sors ton tétou ? ». Et si ça ne vient pas assez vite, il tire sur mon décolleté et va tapoter mes seins – là, je fonds… Sans compter les fois où une petite tétée semble lui faire tellement de bien, lorsqu'il arrive en terrain inconnu (chez des gens, à l'extérieur) ou qu'un cauchemar le laisse hurlant et difficile à apaiser...

Ce que j’aimais beaucoup au départ dans l’allaitement, c’était entre autres ce sentiment d’être aussi indispensable à mon bébé (comme si j’avais besoin que cela me soit sans cesse confirmé), que moi seule pouvait le nourrir, puis l’apaiser, lui procurer un tel sentiment de réconfort et de bien-être. Et en même temps, par moments, je me demandais – parano et angoissée – si mon fils m’aimait aussi en-dehors de mes seins rassurants et nourrissants… Si pour lui j’étais autre chose qu’une poitrine contre laquelle se blottir et s’endormir.

Et bien à présent, plus le temps passe, plus j’en suis sûre (pas trop tôt !), j’en ai eu plusieurs fois la « preuve » (si besoin en est) : des moments où il m’apporte un livre qu’il veut que nous regardions ensemble, des moments où il se dirige vers moi tout sourire en disant « mAmaaaaannn » puis en enfouissant son visage contre mes jambes qu’il sert un instant contre lui, des moments où il me sourit en me voyant simplement entrer dans la pièce après une absence de 2 minutes, toutes ces activités que nous partageons et qui lui plaisent, je le sais, je le sens…

Alors pour réduire le nombre de tétées, Papa Sioux et moi nous sommes demandés quelle tétée supprimer. Pour moi, celle du matin est incontournable, c’est souvent la seule façon de calmer ses pleurs quand on le lève, il n’attend d’ailleurs que ça ! Mais pour Papa Sioux, il vaut mieux garder celle du soir, notamment dans le bain où c’est difficile d’esquiver du sein quand on a un bébé qui vous escalade ou se contorsionne pour venir téter quoiqu’il en coûte ! (et je n'ai pas envie non plus de renoncer à notre bain tous les deux, moment de détente privilégié où je ne me consacre qu'à lui et où on rigole bien !).

Sauf que si on enlève celle du matin, ça veut dire avoir un biberon prêt à dégainer dès le 2e chouinement de Pti Tonique (le 1er, souvent, on l’entend pas, on est encore dans le coltard) or nous, le matin, on est des feignasses : on va chercher bébé et on le ramène dans notre lit histoire de grapiller encore quelques minutes de « comatage » (et de tartes dans la gueule, accessoirement - Pti Tonique est un enfant plein de délicatesse).

 

sevrage-en-question.jpg

 

Bref, sérieusement, je sais plus trop comment m’y prendre parce que je n’ai pas non plus le cœur à refuser le sein à mon bébé, tout en sachant qu’il est très difficile de le distraire quand il a décidé qu’il voulait téter (on pourrait aussi l’appeler Idéfix).

Y’a-t-il dans l’assemblée des mamans qui ont sevré leur bébé autour d’1 an et qui auraient des conseils ? Merci d’avance !

 

Edit : une précision. Les 2 tétées dont je parle sont des tétées-câlins pour Pti Tonique car dans tous les cas, je complète celle du matin par un biberon (sinon, il a trop faim, dans la mesure où je n'ai plus beaucoup de lait) et le soir, il a un vrai repas solide dans tous les cas (sinon il ne tient pas la nuit !).

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Une Indienne Dans La Plaine

  • : Madame Sioux
  • : J'ai plusieurs cordes à mon arc : mère épuisée mais comblée (de Pti Tonique 3 ans et l'Iroquoise 16 mois), rédactrice Web indépendante, squaw libérée, concubine intermittente (quand il nous reste 5 min), cuisinière de trucs rapides qui prennent toujours plus de temps que prévu, écrivaine à la plume de vautour, chevaucheuse de bisons dans les plaines autour de Lyon.
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