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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 09:21

Il est 8h30, le soleil se lève.

 

il-est-8h30-soleil-se-leve.jpg

 

Depuis 8h, je suis seule dans la maison.

Mr Sioux est parti déposer les mini à la MAM. Je laisse le stress du matin retomber.

J'hésite, je ne sais pas par quoi commencer. Petit déjeuner ou finir de m'habiller ? Dans tous les cas, il faudrait que je sois devant mon ordinateur au plus tard à 9h.

 

Je vais enfiler un t-shirt, j'ouvre les fenêtres des chambres et invite les quelques degrés au dessus de 0 à venir rafraichir et assainir l'atmosphère.

 

Je vais prendre mon thé. Je verse l'eau dans le bol, puis me réchauffe les mains contre la céramique. C'est ce qui me plaît le plus lorsque je fais du thé : verser l'eau frémissante, chercher la chaleur du contenant puis plaquer mes paumes brûlantes contre mon visage.

A cette heure-ci, il n'y a plus de petite main potelée pour jeter le sucre dans le liquide fumant et un éclair de ravissement sur la bouille qui la surplombe.

Mais c'est bien aussi, parfois, d'aller à son rythme...

 

Ce matin, pour la deuxième fois depuis que j'ai négocié le virage, je suis seule chez moi, seule sur mon nouveau lieu de travail.

Je gagne le bureau, m'installe sur la chaise inconfortable - que je troquerai cet après-midi pour un fauteuil plus moelleux et réglable.

J'ouvre quelques onglets de mon navigateur préféré et c'est parti, ma journée de travail peut commencer.

 

Ce nouveau rythme est encore étrange mais je suis heureuse de constater qu'hier, j'ai réussi à me détacher des contingences matérielles de la maison pour me concentrer uniquement sur le volet professionnel.

Compartimenter, ça s'appelle. Pas mon fort en général mais j'apprends.

 

Belle journée à tous !

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 08:44

Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit ici - ou eu l'impression de vraiment produire quelque chose de qualitatif. Je n'ose même pas regarder la date du dernier billet. Les journées défilent à une telle vitesse ces temps-ci !

 

L'autre jour, alors que je me rendais à mon avant-dernier jour de la formation qui a lieu dans le 9ème arrondissement de Lyon (1h15 de route à l'aller, 50min minimum au retour), alors que j'étouffais dans les bouchons et la pollution aux fines particules, alors que je me retrouvais une journée encore à regarder des slides pendant 7h, assise sur une chaise... Je me disais que, pour stimulante et enrichissante qu'elle soit, j'étais en train de toucher les limites de la formation - ou plutôt MES limites en matière de formation.

En tous cas pour cette formation-là, où au terme du "cycle" (11 journées), on finit par constater de nombreuses redites entre les intervenants et je n'ai plus le sentiment d'apprendre grand-chose - j'ai d'ailleurs quelques craintes pour l'ultime journée du cycle, ce lundi.

Et puis arrive un moment où l'on sent bien qu'il va falloir se lancer vraiment, se coltiner à la réalité, confronter nos jolis savoirs tous frais aux besoins des clients.

A ce sujet, s'il y a une formation utile que je conserverais bien encore un peu (à raison d'une journée par semaine par exemple) et qui ne me pèse pas encore, c'est celle à la création d'entreprise (dont je parlais l'autre jour dans Hommes, femmes et liberté d'entreprendre). Un accompagnement vraiment riche parce qu'on partage les projets et évolutions de chacun en profondeur, que l'on est conseillé à titre personnel et que grosso modo, on nous aide à y croire à fond !

C'est presque du développement personnel en fait, cet accompagnement. C'est pour ça que le format me plait autant.

 

En effet, lorsque l'on est porteur de projet (ou "chef d'entreprise" mais le terme me paraît encore un peu étranger), plus que jamais, il doit y avoir ce que l'on appelle une cohérence "homme / métier" (homme ou femme hein... toujours ces expressions "masculinisantes", grrr).

Pour transmettre un message, pour faire adhérer à un projet, celui-ci doit nous correspondre, nous représenter ; on peut difficilement tricher sur ce que l'on est (et ce n'est pas le but, de toutes façons) et il est d'autant plus important que jamais de croire en nos compétences.

Voilà ce sur quoi je "travaille" actuellement, en plus de mon plan d'action commerciale, de ma carte de visite, mon site Internet, les commandes de mes 2 clients actuels et l'élaboration de mes outils de reporting divers.

 

 

marche-de-Noel-2013-Grenoble.jpg

 

Dans le genre transition, je viens aussi de franchir le cap du week-end en amoureux, en confiant mes mini il y a peu, pour m'échapper avec Mr Sioux... le marché de Noël de Grenoble vu de notre chambre d'hôtel !

 

Et je reviens bientôt vous parler de mon grand Pti Tonique parce qu'un projet pareil, ça ne manque bien sûr pas d'impacter la vie de famille...

Belle semaine à tou-te-s !

 

PS : je réalise au passage que j'ai franchi la barre des 400 billets. Le rythme a bien diminué depuis les débuts mais ça reste un joli cap. Merci à celles et ceux (oui, il y a quelques hommes, j'en suis maintenant sûre !) qui restent fidèles au poste.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 10:04

Parmi les 3 formations que je suis depuis septembre, la plus conséquente est celle à la création d'entreprise : 25 jours répartis sur 4 mois.

Le principal atout de cette formation, c'est son format : un groupe de 8 personnes maximum. En ce qui nous concerne, nous avons commencé à 7 : 5 hommes et 2 femmes. Au bout de 3 semaines, l'un des participants est parti, parce qu'il avait retrouvé un emploi salarié. Il s'agissait de l'autre femme.

Nous sommes 6 à présent, moi et 5 autres hommes. Je n'ai pas l'habitude de considérer les choses sous cette dichotomie de genre mais c'est important pour la suite.

 

breve-formation-2.jpg

 

L'autre atout de cette formation, c'est sa durée. Ainsi, nous ne repartons pas seulement avec de belles présentations Power Point et de magnifiques méthodes sous le bras : nous les mettons en application, cas par cas. Nous étudions et questionnons le projet de chacun, chaque jour. Autant dire que l'on avance vraiment, d'autant plus si l'on considère le 1er atout évoqué : le faible effectif.

Ceci pour dire que depuis octobre, nous nous sommes pas mal vus, ces porteurs de projet et moi. C'est une relation singulière qui se crée, à mesure que nous détaillons nos parcours, nos ambitions, nos projets de vie, nos failles, nos "axes de progrès" comme on dit pour positiver.

Chacun des formateurs a le don pour créer, à sa façon, une atmosphère de confiance et de bienveillance.

J'apprécie cette petite bulle que nous nous sommes créés, dans laquelle nous nous retrouvons 2 à 4 jours par semaine, dans laquelle nos projets prennent forme, s'affinent, se font beaux pour leur naissance. Et j'ai presque un pincement au coeur en pensant à la fin de la formation. J'ai envie de garder contact avec ces gens et de savoir ce qu'ils (et leurs projets) deviendront.

Ce qui ne paraît pas impossible puisque nous constituons à présent un réseau parmi les différentes branches du réseau que chacun de nous possède. Et également parce que nous serons certainement amenés à faire appel aux services des uns et des autres, croisant les compétences pour le bénéfice de chacun.

***

L'autre jour, tandis que nous discutions du rythme de travail de l'un de mes "camarades" (ça m'amuse de les appeler comme ça, d'autant plus que certains d'entre nous, qui avons des enfants en bas âge, leur expliquons que nous sommes actuellement à l' "école" nous aussi, mais une école pour les grands), je comprends qu'en plus d'habiter relativement loin de notre lieu de formation, il commence ses journées bien avant 9h, heure de démarrage de la formation.

Il gère d'autres projets en parallèle et pour cela, il arrive tôt dans le coin, se rend sur des chantiers, passe des coups de fil en buvant un café dans un bar et enfin, nous rejoint. Son collègue plaisante en disant que son ami dort assez peu (j'ai deux "camarades" qui montent un projet en association) et a donc du temps pour gérer ces multiples activités.

Tout à coup, une pensée me vient, à peu près sous cette forme "Attends, s'il quitte la maison à 6h tous les matins et n'est pas de retour avant 18h ou 19h, qui gère la logistique et les enfants ?" (même s'il n'a qu'un seul enfant jeune en l'occurrence).

REPONSE : "Bin ça doit être Madame, tiens !!".

Peut-être pas hein. Je ne sais pas, je spécule. Mais bon, même si Madame a une activité pro aussi et que quelqu'un gère leur fils après l'école, ils n'ont sans doute pas une personne à domicile qui s'en occupe dès 6h du matin... CQFD !

 

Oui oui, je spécule à fond, je sais. Peut-être qu'une répartition équitable des tâches est faite et que Mr prend sa part les jours où il n'est pas en formation, les week-ends ou que sais-je (mais j'en doute, étant donné ce que je sais de son planning). Je ne suis pas en train de lui faire un procès, d'autant plus qu'il paraît "moderne" pour ce que j'en vois et qu'il est fort sympathique !

Il s'agit simplement d'un constat, une mini révélation.

  ***

Quand on décide de monter son activité, qu'il y a tout à construire, de A à Z, je constate que toutes les parcelles de temps disponible sont bonnes à prendre... et même le temps indisponible ! Il n'y a qu'à voir combien la cuisine m'intéresse peu en ce moment et le fait que je n'ai pas allumé la télé le soir depuis des semaines.

Je pense à ma to do list nuit et jour. Je cogite et respire mon projet en permanence : quand je gribouille des idées de logos sur le même brouillon où ma fille s'exerce à manier le crayon, quand je discute avec des amis branchés Web et glâne toutes les infos possibles même sur mon temps de "loisirs", quand je vois que la liste des idées cadeaux cotoie celle des idées boulot sur mon appli Color Note (merci Misty pour la suggestion d'ailleurs !).

Et pourtant, je suis toujours à la MAM à 17h45, je fais toujours à manger avec un enfant assis sur le plan de travail et l'autre sur le bras gauche, avant de monter au bain fissa puis de redescendre avec deux mini aussi propres que fatigués pour finaliser le repas dans une ambiance "chouine", en priant pour que la relève ne tarde pas trop, pour une fois.

Une fois tout le monde couché, je me rue sur mon ordinateur avant de ne plus être capable de produire quoi que ce soit et j'essaie d'avancer 1 truc ou 2. Je me couche invariablement à un horaire toujours trop proche de 0h quand on sait qu'un réveil nocturne au moins nous attend... et que le réveil sonne tôt.

Je ne dis pas tout cela pour qu'on me plaigne, nous devons toutes être des "superwomen" aujourd'hui, de toutes façons.

Simplement qu'en début de semaine, tout à coup, je me suis demandée quelles charges familiales pesaient vraiment sur les épaules de mes 5 camarades masculins et à dans quelle mesure ils étaient libres de se consacrer à leur projet...

 

breve-de-mercredi.jpg

 

Je suis bien contente de continuer à profiter de mes petits bouts quelque soit ma situation. Je garde d'ailleurs mon mercredi pour eux, même en tant qu'indépendante (enfin, en théorie. On verra bien à quoi je consacrerai mes soirées et peut-être des bouts de mes week-ends quand j'aurai pris le rythme de croisière).

Juste qu'une fois encore, je me pose la question de l'égalité hommes/femmes et de la lenteur avec laquelle les mentalités évoluent, les priorités s'organisent dans le couple. Je sais qu'il existe aussi des "temps de vie" : ponctuellement, on soutient Mr et son projet et dans quelques années, ça sera Mme si elle entreprend aussi un projet professionnel dont les débuts sont chronophages... Cela existe (ça me fait penser à ma lecture des 200 astuces de Maman Travaille) mais dans la plupart des cas, j'y crois moyennement.

 

Quand je vois notre ratio hommes/femmes dans cette formation, je me questionne.

Y'a-t-il vraiment moins de porteuses que de porteurs de projets ? Les femmes sont-elles plus prudentes, ont-elles moins d'idées et d'aspirations... ou bien choississent-elles davantage des emplois dont les horaires seront compatibles avec leurs obligations familiales ?

***

Aparté : hier soir, Mr Sioux se désespérait en réalisant qu'avec ses horaires et les trajets domicile-travail assez chronophages, il ne serait jamais à la maison pour aider nos enfants à faire leurs devoirs.

Ca plus une certaine désillusion quant à l'immobilisme des entreprises et à leurs valeurs passéistes de présentéisme, rétention d'informations et autre réunionite... je crois qu'il couve quelque chose !

 

PS : Vous l'aurez remarqué (mais vous me connaissez bien maintenant, n'est-ce pas ?), cet article n'a de "brève" que le nom !

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:11
Compte de résultat, outils de marketing direct, CMJN, gris typographique, étude de marché, différenciation, statut patrimonial, impression offset, analyse de trafic, EURL, emailing, styles de paragraphe, statut fiscal, site Web, développement, balises, référencement, CA, charges sociales, plan d'action commerciale, coopérative d'entrepreneurs, phase stratégique, QQOQCPC, argumentaire de vente, fiche produit, typologie, assertivité, seuil de rentabilité, positionnement concurrentiel, charges variables, courbe de vie de produit, business plan, dessin vectoriel, personne morale, capitaux propres, marge brute...

 

Voilà entre quelles notions et apprentissages mes neurones font le grand écart depuis près de 3 mois.

Passionnant. Fatigant. Stimulant.

Je mesure combien l'équilibre famille / boulot est précaire et combien il est aisé de se laisser parfois un peu trop aller  d'un côté, au détriment (temporaire) de l'autre.

Mais l'équilibre viendra bientôt, j'ose y croire.

Avec le plaisir dans le travail, j'espère que j'apprendrai à vivre pleinement chaque temps de la journée et de la semaine sans souhaiter être ailleurs ou avoir la tête occupée par ce que je ne fais pas.

***

Le 6 mars 2013, je vous annonçais qu'un tournant professionnel s'était imposé à moi mais que j'étais bien décidée à le transformer en opportunité.

Le 15 novembre 2013, j'ai officiellement signé le lancement de ma nouvelle activité de :

Rédaction et communication Web.

 

Avec une devise inspirée de cet article qui pourrait être : Créer et partager pour avancer.

 

Pour fêter ça, je me suis offert une petite pause en solitaire entre 2 rdv, un moment de dégustation sereine aux multiples saveurs (pas seulement "gustatives").

 

starbucks---tournant-negocie.JPG


Les formations s'achèveront en décembre, juste avant les vacances.

En attendant, l'activité commence doucement en parallèle, mon étude de marché est aussi en cours (pourquoi faire les choses dans l'ordre ?!), mon offre s'affine et mon positionnement se peaufine.

Derrière le rideau, mon futur site Web n'a de cesse de changer, en espérant qu'un jour, de lui, je serai satisfaite.

 

Et je n'oublie pas mon blog.

Et je reviens publier dès que possible.

 

A très bientôt fidèles lecteurs-rices !!!

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 11:19

Le cours commence à 8h30, en centre ville de Lyon, non loin de la célèbre place des Terreaux.

Pour m'y rendre, j'ai choisi la solution la plus rapide - la plus économique surtout, en fait - et la plus pratique : un combiné voiture-tram-métro.

Pratique donc, mais pas évident pour moi. Je n'ai jamais vécu en plein centre d'une grande ville, j'ai toujours eu besoin de (ou préféré) la voiture. Ce n'est que lors de ma dernière année de fac, quand je suis venue rejoindre Mr Sioux à Lyon, que j'ai souscrit mon 1er abonnement aux transports en commun et obtenu une carte dédiée, avec même ma photo dessus - une grande première, je vous jure que j'étais toute émue. Et encore, nous habitions sur la ligne de tram qui allait à l'université - et qui n'était pas en plein coeur de la ville - donc ça n'était pas le bout du monde.

Ces 3 dernières semaines (mais pas tous les jours, heureusement !), j'ai expérimenté des trajets d'1h15 environ - deux fois par jour s'il vous plaît - pour me rendre sur mon lieu de stage. L'occasion, dans un premier temps, de confirmer que je n'étais pas prête à consacrer un tel temps aux trajets professionnels quotidiens et de constater que ça n'était d'ailleurs pas compatible avec les horaires de garde des enfants : on peut difficilement être deux à partir tôt et rentrer tard, les nounous aimeraient bien avoir une vie, I guess.

C'est bien sûr la conséquence d'avoir choisi de vivre à la campagne. On ne peut pas tout avoir : tranquillité-espace-verdure et proximité.

 

Quand je sors du métro, arrêt Hôtel de ville, je me laisse pénétrer par l'atmosphère matinale de la ville. La météo est étrangement douce relativement à ces premiers jours d'octobre. J'ai même hésité à mettre des tongs mais ai renoncé par crainte de la climatisation matinale dans le tram - tout en sachant que je crèverai de chaud dans mes baskets quand la température carburera à plus de 25 degrés cet apres-midi.

 

  Lyon-le-matin---breve-de-formation.JPG

Mes journaux gratuits à la main, je débouche sur la place des Terreaux (Lyon 1er)

 

Je me dirige d'un pas énergique vers celle que j'appelle la "rue des kébabs" (en réalité il y a des kebabs dans tout le quartier), longe l'hôtel de ville et parvient sur la fameuse place des Terreaux. Le sol est mouillé par endroits - raison de plus pour éviter les tongs -, les commerçants nettoient devant leur porte, les cafetiers et restaurateurs installent leurs chaises et tables en terrasse. Un camion purge les égouts à l'aide d'un énorme tuyau et embaume toute la place. Les gens marchent d'un pas décidé. J'observe, tout en marchant et en feuilletant les articles de 20 Minutes ou MetroNews.

Alors que de nombreuses boutiques sont encore fermées et plongées dans la pénombre, je jette un oeil à l'intérieur : vêtements, snacks, chaussures... Dans une vitrine réfrigérée à l'intérieur de l'une des sandwicheries de la ruelle, j'aperçois des parts de gâteaux datant (au minimum) de la veille : moelleux au chocolat, flans... Les resserviront-ils tels quels à leurs clients d'aujourd'hui ?

Plus que 2 petites rues et je suis arrivée. Il n'y a pas encore foule, c'est agréable de marcher sans avoir à esquiver les passants. A midi et surtout à 17h, ce sera une autre paire de manches.

J'entre dans le bâtiment , me dirige vers les escaliers, m'enfonce dans le sous-sol aménagé et parviens à l'orée de la salle informatique peuplée de Mac blancs. Je commence à avoir mes habitudes, je connais de vu la plupart des stagiaires qui arrivent petit à petit. Je m'installe. J'ai hâte de montrer au formateur les projets personnels sur lesquels j'ai travaillé et de lui poser les questions que j'ai consciencieusement listées.

J'apprends à me servir du logiciel de PAO InDesign et j'adore ça ! Telle une cuisinière passionnée qui vient de recevoir son Thermomix (tiens, quelle étrange métaphore ), j'ai envie de l'utiliser pour faire tout et n'importe quoi, les envies et les idées foisonnent... La qualité du rendu et la rapidité d'exécution s'amélioreront au gré de la pratique.

[NB : c'est avec cet outil que j'ai réalisé la nouvelle bannière. Malgré un petit problème d'exportation en JPG qui modifie le rendu, c'était un entraînement intéressant]

Je quitte la formation 30 min avant l'horaire prévu car il me faut encore 1h10 pour rentrer, si je ne veux pas demander aux SuperNounous de faire des heures sup' excessives.

Le soir, le trajet est moins agréable. Je ne savoure plus les quelques centaines de mètres qui me séparent du métro parce que les rues sont pleines et que je suis fixée sur un seul objectif : arriver dans les temps ! Le métro arrive rapidement et bien sûr, à cette heure-là, je ne m'y sens pas seule.

Une femme lit debout, accrochée à la barre centrale, captivée par le dernier polar d'Harlan Coben que je viens justement de terminer : A quelques secondes près. Un adolescent la questionne sur le contenu. Il a lu le tome précédent et veut l'évoquer avec elle pour montrer qu'il a tout compris. Elle lui répond poliment et tente de replonger dans sa lecture. Il lui demande si elle aime la fantasy. Elle lui répond que non, pas trop. Il ajoute que c'est dommage parce qu'il connaît une série super, un peu dans le genre de Twilight mais en mieux et sauf que ce n'est pas avec des vampires... Elle hoche la tête, elle doit se déplacer pour laisser descendre et monter d'autres voyageurs, elle abandonne sa lecture.

9 stations plus tard, la rame s'est largement vidée lorsque nous parvenons au terminus. Les habitués se sont déjà dirigés vers la porte qui sera la plus près des portiques de sortie. Nous débouchons à l'aire libre et guettons immédiatement le tram. Il s'agit à présent de se positionner à un endroit stratégique du quai car toutes les vagues qui déboucheront des couloirs souterrains dans les secondes à venir ne trouverons pas leur place dans la rame à venir - je l'ai appris à mes dépends la dernière fois. Yes, cette fois-ci, je l'ai jouée fine.

4 longues stations plus loin, je parviens au parking relais, terminus de la ligne de tram. Sous les lignes haute tension qui grésillent, je me dirige d'un pas vif vers ma voiture. Ticket de transport dans le lecteur, la barrière s'ouvre. Je suis liiiiiiiiibre. La déviation me tend les bras, j'appuie sur l'accélérateur.

C'est bon, je serai dans les temps !

Ce que je ne sais pas encore, c'est que si la journée m'a paru intellectuellement stimulante voire exaltante, la soirée et les mini Sioux mettront rapidement ma fatigue à l'épreuve et qu'au bout d'1h30 et 2 crises chacun, je serai déjà prête à les planter pour repartir m'aérer !! Heureusement, Mr Sioux fera son entrée 15 min plus tard et chapeautera le repas tandis que j'irai souffler quelques minutes à côté...

Difficile d'être satisfait sur tous les plans (mais je ne vous apprends rien) !

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 08:13

Lors de mon bilan de compétences, j'ai fait un exercice intéressant. Il s'agissait, parmi une liste de qualificatifs, de déterminer mes 5 grandes qualités au travail - exemples à l'appui - et mes 3 axes de progrès. Puis de déterminer comment j'allais m'y prendre pour faire évoluer ces 3 axes.

Enfin, je devais faire remplir le même questionnaire par des proches : amis, collègues, famille. Le but étant de confronter ma vision de moi-même avec celle des autres, de voir ce qui collait et ce qu'ils pouvaient m'apprendre de plus sur moi-même, ce dont je ne suis pas consciente ou à quoi je n'aurais pas pensé. Vraiment enrichissant.

Parmi les axes de progrès, il y avait la résistance à l'échec et au stress. Je l'ai noté (surtout la résistance à l'échec), plusieurs autres proches aussi.

 

Je le sais, les échecs me minent, me rongent, ils me font remettre en question la moindre de mes capacités supposées. Je ne suis sûrement pas seule dans ce cas mais j'imagine que cela prend des degrés divers suivant les personnalités. Et il y a les gens que les échecs boostent, qui en reviennent en disant "tu vas voir ce que tu vas voir ! Je vais faire encore mieux la prochaine fois !!".

Ca m'arrive aussi mais alors vraiment dans un 2e voire un 3e temps.

D'abord, je m'auto-sabre un maximum.

 

Jeudi dernier (quelques heures après la publication de cet article ultra positif, lui), j'ai eu les résultats de tests auxquels j'avais postulé pour travailler a temps partiel pour une boîte, lorsque je serai indépendante. Résultats négatifs. Je n'ai pas saisi le truc, pas réussi à mettre en forme suivant le rendu qui était attendu.

Bon. C'est pas dramatique, ma vie ne se jouait pas là-dessus mais je comptais tout de même sur cette part de revenus fixe pour l'avenir. Et puis surtout, c'était hyper vexant. Ma conclusion immédiate => je suis nulle, je n'arriverai à rien.

La conclusion de Mr Sioux a été bien différente : "C'est normal, ça ne m'étonne pas plus que ça : c'est pas fait pour toi !". Il était sceptique sur cette activité dès le départ : un job qui ne serait pas assez différent de ce que je faisais avant, pas assez créatif , qui ne me correspondait pas du tout selon lui.

On peut aussi se dire que c'est un mal pour un bien, que j'aurai plus de temps pour me concentrer sur le cœur de mon activité future, faire du démarchage, développer mes compétences...

 

anneau-quai-de-saone-lyon.JPG

 

Mais quand je pars dans la spirale de la loose, pas facile d'en sortir.

J'ai l'impression que ma reconversion est certes très intéressante mais vu les délais pour commencer les formations - que j'ai repérées depuis belle lurette - j'ai l'impression de ne pas avancer très vite. J'ai l'impression que tout le monde va plus vite que moi. Qu'il n'y aura plus de boulot à prendre quand je serai enfin lancée (rien que ça), que je n'avance pas sur les quelques missions commencées pour me faire la main.

Que je rate de belles occasions par manque de temps pour lire les autres.

Que tout le monde se donne davantage les moyens de ses ambitions que moi.

 

Bref, spirale de la loose, manque de confiance en soi et compagnie.

Vivement la remontée.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 14:54

En début de semaine, mon bilan de compétences s'est officiellement achevé.

Ma consultante m'a remis ma synthèse de 17 pages, reprenant nombre d'éléments que j'avais rédigés ou sur lesquels j'avais travaillé durant ces 3 mois de travail et d'introspection riches et intensifs.

Riches, ça n'est pas peu dire et j'en avais parlé ici : je suis ravie d'avoir pris la décision d'effectuer ce bilan et d'avoir pu me le financer.  Je suis avant tout satisfaite de l'aide qui m'a été apportée, pour balayer l'ensemble de mon parcours, personnel et professionnel - grosso modo de mes 16 ans à aujourd'hui - et en extraire toutes les réalisations et compétences qui pouvaient l'être, afin de les valoriser dans le cadre de mon projet.

Concernant ledit projet, je pense que je n'aurais pas aussi bien avancé seule. Au terme de ce bilan, j'ai établi une première version de ma future offre de services, acquis des outils pour présenter mon activité, appris à valoriser mes expériences passées. Et surtout, j'ai avancé dans les diverses pistes que j'avais identifiées, grâce aux échéances données par ma consultante pas à pas.

En gros, sur le plan logistique et pratique, je sais où je vais.

A la rentrée et pendant tout l'automne, j'entamerai une période de formation. 3 formations au total, de 23, 11 et 5 jours, qui vont s'alterner (voire se chevaucher, les coquines !! à charge pour moi de choisir la plus pertinente ces jours-là et de récupérer les documents plus tard) de fin août à mi décembre. La plus longue, c'est celle à la création d'entreprise. Si après ça, je suis pas une férue de l'étude de marché, du bilan prévisionnel, des statuts d'entreprises et autres aspects de comptabilité, c'est que j'aurai raté un truc ! Les deux autres formations porteront sur mon coeur de métier, sur lequel je reviendrai dans quelques temps. (désolée pour le suspense insoutenable !!!)

 

abricotier-drome-bergeron---suivons-tournant-2.JPG

 

La principale question restante, et à laquelle personne ne peut répondre (même si ma consultante est très positive à ce sujet), c'est : est-ce que ça va marcher ?

Dans les moments de doute, j'ai une méthode imparable pour revenir sur le droit chemin de la motivation et de la confiance en soi : "de toutes façons, je n'ai rien à perdre !".

Non, dans ma situation, on peut considérer que je n'ai rien à perdre, vraiment. Le marché de l'emploi des juristes d'entreprise ne fait pas rêver (le marché de l'emploi tout court, vous dîtes ? ) et si j'y ajoute mes exigences horaires et de temps partiel, ça devient limite mission impossible. Sans parler du contenu...

J'ai donc plutôt hâte de me lancer. Hâte de voir de quoi je suis capable, hâte de trouver un nouveau rythme, de tester mes envies.

Même si le statut d'assistée (oui oui, je vous vois venir) chômeuse en CSP est assez confortable dans les conditions actuelles, le but n'est pas d'attendre le dernier moment pour se lancer.

Je me demande également comment nous organiserons le quotidien lorsque je serai indépendante et que je travaillerai à la maison - dans un premier temps en tous cas car ensuite, un espace de co-working me tente bien. Il va falloir mettre en place un planning draconien parce que pour l'instant, je vois bien comme il m'est difficile de ne pas "profiter" de la journée pour aller faire les courses en-dehors des périodes de pointe et gérer les lessives. Quand j'aurai trouvé l'organisation miracle, je reviendrai vous en faire un billet hein !

 

Les vacances arrivent donc à grands pas (3 semaines en août pour le tipi) et en attendant la fin de la MAM, la petite fête familiale pour les 3 ans de Pti Tonique et le départ à la montagne, je reste active. Je tente de développer un projet dont j'ai eu l'inspiration à l'occasion du bilan de compétences. Il va me falloir un peu de discipline mais je serais tellement fière de le mener à bien !

On en reparle aussi hein...

 

Bel été à tous, à bientôt !!

 

***

J'en profite pour vous dire que les Vendredis Intellos (où je suis toujours régulièrement active quand je ne suis pas par ici) fêtent leurs 2 ans et nous vous invitons actuellement à répondre à un petit questionnaire pour tenter de gagner 2 (voire 3) lots de livres. Vous venez nous parler un peu plus de vous ?

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 23:02

Ce bilan éclaire ma personnalité d'un jour nouveau.

J'ai l'impression de voir différemment certains de mes traits de caractère, des traits qui ne sont habituellement pas valorisés, dans cette société où la course à la performance ne reconnaît pas l'empathie/la capacité d'écoute, l'imagination ou la réserve comme des valeurs de travail réelles (et encore moins "monnayables").

A présent, au lieu de me dire "je m'implique trop, je suis toujours déçue en amitié", je réalise que j'aime aider les autres et que cela fait de moi quelqu'un qui aurait de bonnes aptitudes comme formatrice.

Au lieu de me penser comme une personne dispersée, incapable de se concentrer à une activité à la fois et de terminer ce qu'elle entreprend avant de commencer une nouvelle activité, je sais maintenant que j'ai le profil d'une personne curieuse et investigatrice, qui a besoin de rassembler beaucoup d'informations avant de se lancer, qui aime avoir une vue d'ensemble avant d'agir. Et c'est une compétence valorisable pour établir des supports (de tous ordres) de qualité, faire de la veille, et de nombreuses autres choses. 

Au lieu de me dire que je suis nulle, que je n'ai pas l'esprit de compétition dans ce 'monde de brutes" qui le requiert pourtant, je peux aussi en déduire que, alliée à mon amour de la réflexion et de l'exploration de concepts, cela fait de moi une bonne candidate aux métiers du social, du conseil, de la psychologie et à nouveau de la formation !

 

Ce que je veux dire (et qui n'est pas une découverte en théorie... mais la pratique fait un bien fou !), c'est que dans la vie, tout est question de point de vue. Mais selon ce que l'on nous a martelé ou transmis étant enfants, la confiance en soi, la foi en sa propre valeur ne sont pas du tout des sentiments acquis.

Trouver le point de vue qui nous valorise et nous fait nous sentir "compétent", rempli des qualités nécessaires pour l'exercice d'un emploi qui a de plus le don de nous attirer, c'est drôlement valorisant.

Et ça donne envie de continuer à creuser (mon côté "investigatrice" donc...), de savourer cette petite pause et ce retour sur soi, d'y travailler avec sérieux et application, pour mieux préparer la suite...

 

Voilà pour la pensée positive du soir.

 

bilan-de-competences-therapie.jpg

 

PS : voilà, j'ai franchi le cap, j'ai republié un vrai article, même s'il est bref (ça ne me ressemble pas dis donc !), tant pis. Parce que sinon, j'ai comme l'impression que "moins on publie, moins on publie"... et après, c'est la débandade mon pauvre ami !!!

PS 2 : mais je ne suis pas totalement "inactive du blog", je tiens à le préciser. Même si j'ai peu de temps en ce moment, il m'arrive aussi d'écrire ma vie derrière les fourneaux et un peu la vie de mes neurones, également !

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 15:02

Depuis que je vous ai annoncé ce fameux tournant de ma vie personnelle, je n'ai pas trop eu l'occasion d'y revenir. Il faut dire aussi que les choses avancent lentement : les dossiers, les délais, les rendez-vous qui sont de simples formalités, bref... Heureusement que ma prise en charge dans le cadre du Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP) dure 1 an parce que ça n'est sûrement pas de trop pour faire le tour de la question et mettre en place les actions nécessaires.

De mon côté, comme je n'aime pas trop perdre mon temps, je me renseigne pas mal, je fais des recherches, je contacte des gens, je peaufine mon projet, sa "réalisabilité" (on va supposer que ça se dit) et tout ça.

Aujourd'hui, j'ai rencontré le conseiller de l'organisme (prestataire de Pôle Emploi) qui va m'accompagner et je suis rassurée. Je dois dire que tout ce qu'on entend sur le statut de chômeur aux prises avec l'administration, les conditions à remplir pour ci, la logistique et les convocations pour ça, la prise en considération, etc... me faisait quelque peu frémir. Je craignais d'être un numéro parmi tant d'autres, je craignais de ne pas être prise au sérieux (dans mon projet), je craignais d'être jugée pour mes attentes et mes souhaits.

 

Suivi-CSP.jpg

 

Jusque là, il n'en a rien été. Ma conseillère définitive, je ne la rencontrerai que la semaine prochaine mais on va continuer de positiver et espérer qu'elle sera sur le même mode de communication que les deux précédents. J'ai jusqu'ici été plutôt bien conseillée. Je n'ai pas été découragée, même s'il est évident qu'on me rappelle de temps à autre la réalité des choses. De toutes façons, le marché de l'emploi ne fait pas tellement rêver et même si le conseiller de ce matin a trouvé que j'avais un profil bien fourni (avec des beaux diplômes qui en jettent), on a quand même fini par convenir ensemble que malheureusement, ça n'était pas gage de grand-chose...

Tout ce que je souhaite vous dire aujourd'hui, mais je crois l'avoir déjà évoqué, c'est que d'ici 2014, je devrais normalement me lancer dans une activité à mon compte. D'un côté j'ai conscience des difficultés qui m'attendent, d'un autre côté je suis persuadée que c'est comme pour la parentalité. Quand, enceinte de son premier enfant, on s'entend dire : "Tu verras, ça change la vie" et que l'on répond "oui oui, je sais, je m'en doute bien !"... alors qu'en réalité, on ne peut pas du tout comprendre à quel point CA CHANGE LA VIE, P*T*IN !!!! Bin là c'est pareil.

Je réaliserai sûrement avec davantage de dureté le quotidien qui m'attend lorsque je serai lancée mais l'avantage aujourd'hui, c'est que dans ma situation, je n'ai vraiment rien à perdre.

Alors je continue de foncer - pas tête baissée non plus, je surveille les obsacles et les alentours hein. Mais de façon relativement positive en tous cas.

Je peux le faire.

De toutes façons, c'est ce que je veux.

 

Bonne fin de semaine et bon pont à tous ceux qui le font !

 

PS : j'ai un article en cours de rédaction sur mon Pti Tonique depuis genre 2 semaines, j'en ai marre de le repousser (mais faut dire que c'est long et ... enfin vous verrez quoi), j'espère arriver à finir de le rédiger pour demain.

PS 2 : j'avais promis sur Facebook, pour cette semaine, un article au sujet de mon retour sur les ateliers Faber et Mazlich "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent". Or j'avais oublié que demain, je pars pour 4 jours (dont 2 en pseudo-camping, imaginez mon léger stress) donc je crains que ça ne doive attendre la semaine prochaine...

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 21:17

Comme je l'ai évoqué , cette semaine, Mr Sioux est en déplacement.

Mardi midi, je suis donc obligée de l'appeler pour lui faire part d'une information de premier ordre (non, ELLE ne fait toujours pas ses nuits !!) :

- "Coucou, ça va ? Je te dérange pas, t'as 2 min ?

- Oui oui

- T'es assis ?

- Ah ah ah, qu'est-ce qu'il y a ?

*inspiration*

- Je suis licenciée économique !!! (ton enjoué)

- ... (silence) .......... Hein ?!!" (genre : WTF ????)

 

Ça fait un moment que je veux l'écrire ce billet sur le boulot, sur mes tergiversations neuronales, mes envies, mes hésitations... Finalement, grâce à mon employeur, je vous aurai économisé un paragraphe.

Maintenant, c'est certain : 2013 sera l'année du bilan de compétences, du renouveau, du changement !

Oui, 2013 est efficace, 2013 ne perd pas le temps, j'attaque déjà le 2e point de mes 3 petits souhaits pour cette année.

 

le-tournant.jpg

"Non mais tu bosses plus là toi, t'as pas compris ?!"


C'est dingue hein ?!

Lors de l'entretien avec mon boss, je me suis bien gardée de montrer autre chose que de la surprise et le pragmatisme de mise mais intérieurement, je crois que j'ai dû faire un triple salto arrière, qui signifiait rien moins que "yeaaaah ! J'en reviens pas ! Voilà le signe qu'il me fallait pour oser me poser les questions nécessaires et prendre le risque de changer de chemin !"

Dorénavant, exit la crainte de foutre en l'air un confortable CDI au salaire correct pour l'aventure de la remise en question. Et à moi le suspense et la folie du "que suis-je capable de faire de ma vie maintenant ??!" (ouh la vaste question)

 

J'aurai peut-être un contre-coup dans quelques jours (en commençant à monter un dossier avec Pôle Emploi et en me plongeant dans les délices des méandres administratifs du chômage). Ou peut-être pas.

Pour l'instant, je suis à la limite de l'euphorie en évoquant mentalement tout ce champ des possibles.

Un peu comme à l'approche des grandes vacances quand tu te dis : "où va-t-on partir cette année ?" (quand tu as la chance de pouvoir te poser la question, je le reconnais...) et que tu peux à loisir faire défiler le planisphère et les ventes privées de voyage devant tes yeux, l'imagination remplie de tous ces peut-être et ces pourquoi pas.

 

S'il faut tout de même, dans un premier temps, gérer l'idée d'être celle que l'on a considérée comme la moins "productive" de la boîte (comme a traduit ma soeur : "Vous êtes le maillon faible, au revoir !!") et donc celle dont on avait décidé d'économiser le salaire à l'avenir, il y a au moins 2 raisons qui font que je vis plutôt bien la nouvelle (peut-être même mieux que ma collègue préférée, qui est déprimée à l'idée que je parte définitivement - il faut dire que c'est précieux des collègues sympas avec qui discuter et décompresser, ça va me manquer aussi) :

  • la première c'est que je me demandais de toutes façons comment j'allais tenir la distance dans les semaines à venir, étant donné mon état d'épuisement, de perte de moi-même et de déstructuration totale (mais j'y reviendrai bientôt dans un billet) ;
  • la seconde, comme évoquée plus haut, c'est qu'il était de toutes façons temps de changer, ça me démangeait énormément.

À cela, on pourrait ajouter que je vais prendre plaisir à passer un peu (mais sûrement pas tant que ça non plus si je choisis l'option bilan de compétences, suivi serré par Pôle Emploi et tout le toutim) de temps chez moi, à cuisiner, à ranger toutes ces choses que l'on remet au lendemain depuis des mois par manque de temps et d'énergie, à me réapproprier et éventuellement à repenser les lieux pour que nous y menions un quotidien aussi simplifié et fluide que possible.

Bon, je sais bien que je m'emballe, c'est comme quand tu penses à tout ce que tu vas pouvoir faire une fois en congé mat et que tu n'en fais pas même pas la moitié (oui oui, je parle de moi là).

Je sais bien aussi qu'on ne s'invente pas une nouvelle vocation et les compétences et le poste et le salaire qui vont avec en quelques mois mais ma foi, pour l'instant, le vent du changement me donne envie de franchir allègrement ces potentiels obstacles.

 

On en reparle d'ici 1 mois ?

 

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Une Indienne Dans La Plaine

  • : Madame Sioux
  • : J'ai plusieurs cordes à mon arc : mère épuisée mais comblée (de Pti Tonique 3 ans et l'Iroquoise 16 mois), rédactrice Web indépendante, squaw libérée, concubine intermittente (quand il nous reste 5 min), cuisinière de trucs rapides qui prennent toujours plus de temps que prévu, écrivaine à la plume de vautour, chevaucheuse de bisons dans les plaines autour de Lyon.
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