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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 08:55

1 an de douceur, de peau soyeuse, de rondeurs savoureuses, de sourires éclatants, de colères toute rouge avec arrachage de cheveux, de grosses larmes qui jaillissent subitement sur de jolies joues rebondies, de petite fille câline, de bras tendus vers ses parents tant désirés.

1 an de nuits discontinues, entrecoupées ou hâchées menu, de cernes, de « j’en peux plus, il FAUT que tu dormes », de « je suis là, ne t’en fais pas, je serai toujours là... », de tentatives diverses, de rendormissements multiples, de petite bouille assoupie posée sur notre épaule ou de petit corps tout chaud collé à moi, non loin du sein…

1 an d’allaitement. 1 an de tétées d’abord brèves et nerveuses, puis plus sereines, puis plus longues, puis malicieuses. 1 an de moments tendres et de plaisir partagé, les yeux (rieurs) dans les yeux (enamourés), la petite main posée sur ma peau blanche, le marquage du territoire de la belle squaw, qui ne semble pas prête à lâcher le « morceau » .

***

Samedi dernier, ma jolie Iroquoise a eu 1 an.

La journée a commencé de façon quelque peu mouvementée. Depuis 24h, j’avais de violents maux de tête qu’aucun des médicaments de mon armoire à pharmacie n’était parvenu à calmer, une douleur que je n’avais jamais connue. A 4h du matin, je suis réveillée par des bouffées de chaleur, j’ai 38.5°C. J’ai également des douleurs à l’arrière de la tête à présent, ainsi que dans la nuque, à tel point que cela m’empêche quasiment de pencher la tête en avant. J’ai également de légères nausées. Je flippe.

J’appelle le 15 pour un avis. Après plusieurs minutes d’attente, on me confirme qu’il serait bien d’aller consulter dès le matin. Mais les médecins prenant des urgences le samedi matin n’étant pas légion par ici, je dois me rendre à l’évidence : il faut passer par la case Urgences Hospitalières.

Je ne peux pas attendre plus (et quitte à y passer plusieurs heures, autant commencer maintenant puisque je n’arrive plus à dormir). Je flippe. Je veux voir grandir mes enfants. Vraiment quoi. Je pense, éventuellement, à une méningite. On est jamais trop prudents, mieux vaut vérifier, ça serait bête sinon…

Le 20 juillet 2013, jour du 1er anniversaire de ma fille, je passe donc 3h aux urgences de bon matin. Une durée raisonnable par ailleurs, un médecin agréable et rassurant, une auscultation qui met rapidement fin aux doutes. Et un diagnostic en prime : sinusite frontale => 3 jours de corticoïde et ça repart (normalement).

Voilà dans quelles circonstances, dans la salle d’examen d’un CHU, à 7h du matin, en regardant le cathéter posé à mon bras droit, je me suis remémorée mon accouchement, 1 an plus tôt (à quelques heures près)... et le cathéter alors posé à mon bras gauche.

 

Iroquoise-1-an---catheters.jpg

 

Etrange coïncidence calendaire…

***

L’Irquoise a eu 1 an et comme toujours depuis sa naissance, elle bouscule les repères que je m’étais forgés en accompagnant l’évolution de son frère. Ils sont très différents, tant dans leur comportement que dans le rythme de leurs apprentissages.

Mon Iroquoise d’1 an ne marche pas et ça n’est clairement pas pour tout de suite. Elle commence à s’assoir toute seule – et encore, cela dépend de sa motivation du moment. Depuis 2 mois, elle se hisse sur les genoux, notamment en s’agrippant au bord de la baignoire et c’est alors l’occasion de jouer à coucou-caché quand elle se baisse puis remonte, avec son petit minois rieur, son nez froncé et ses petites dents du bas bien visibles.

Je me rends aussi compte que comme Pti Tonique marchait à 1 an, il pouvait répondre à nos échanges par des actes – comme aller chercher ses chaussures dans le placard quand nous disions que nous allions sortir. De ce fait, il était plus aisé de se rendre compte de sa compréhension des choses.

Et je me fais parfois la réflexion qu'à âge égal, je vois davantage l’Iroquoise comme un bébé que je ne le faisais pour son frère. A tel point que je suis sans cesse émerveillée lorsque je constate qu’elle agit guidée par nos paroles et nos demandes…. Ou bien c’est simplement mon émerveillement naturel de mère, quoiqu'elle fasse 

Finalement, l’Iroquoise a la grande générosité de décomposer toutes les étapes entre la position assise et le 4 pattes puis le marche, que je n’avais pas franchement eu le temps de remarquer pour son frère, et c’est très rigolo à observer.

En tous cas, ce qui est sûr, c’est que malgré son caractère plutôt facile (ça n’est pas un BABI, elle !), l’Iroquoise sait ce qui l’intéresse, ce qu’elle veut. C’est épatant de la voir manger toute seule, depuis le départ (ce qui n'a pas facilité ma préparation des repas au début de la diversification...), en attrapant avec un air concentré de petits morceaux de nourriture d’une main, tout en tenant son petit bol de l’autre. Je la trouve toujours craquante lorsqu’elle me tend son bol vide en articulant « mamamaman » pour que je le remplisse à nouveau et sa bouille qui se plisse de rire lorsque je saisis le bol et qu’elle se sait comprise.

 

Iroquoise-1-an---fromage-blanc-a-la-cuillere.jpg

 

Jusqu’à récemment, nous parvenions encore à lui donner le fromage blanc et occasionnellement de la compote à la cuillère mais à présent, elle souhaite faire cela aussi seule. Ce qui se termine généralement en étalage générale et soin pour les mains, consciencieusement appliqué à plusieurs reprises. Cela dit, je suis admirative de sa façon de tenir la cuillère et de la porter à sa bouche dans le bon sens, depuis qu'elle a 11 mois !

 

L’Iroquoise est invariablement de bonne humeur. A la maison, elle sourit tout le temps. A la MAM, elle s’éclate également. Le soir, à la MAM, elle s’illumine dès qu’elle me voit, sans paraître pour autant avoir manqué de quoi que ce soit jusque là. Elle se jette en avant comme pour courir dans mes bras – même si ça ne sera pas encore pour tout de suite !

Elle semble faire de vrais câlins depuis longtemps déjà : par moments, elle se jette sur nous, pose sa tête contre notre corps et ses petits bras autour de nous et nous voilà fondus pour câlin impromptu : un enfant aussi tendre, c’est un bonheur indescriptible !

Et lorsque son père est là, lorsqu’il rentre du travail le soir ou que nous sommes en week-end, elle ne peut pas le voir passer à côté d’elle sans lui tendre les bras et l’appeler. Depuis quelques mois, elle est littéralement accro à son père : c'est épatant et attendrissant. Mr Sioux est fan de sa petite squaw et lui a fait découvrir les joies du toboggan et du camion-porteur de Pti Tonique : si je n'étais pas très rassurée par leurs jeux au début, force est de constater qu'elle en redemande dès qu’elle les voit et rit de plaisir lorsqu’on l’installe dessus.

 

Iroquoise-1-an---porteur.jpg

 

Elle se passionne pour l'ouverture et la fermeture des objets (portes de la cuisinière de son frère notamment mais également tiroirs parfois - aïe !). J'adore la voir se pencher pour suivre nos déplacements ou des objets des yeux, attentive et concentrée.... puis riant soudain aux éclats lorsqu'on revient vers elle à toute vitesse !

Sa joie de vivre est communicative, je dois lui dire 1000 fois par jour qu’elle est « chou » (mais c’est vrai aussi !!).

 

Lorsqu’elle joue par terre et repère un objet qu'elle sait ne pas lui être destiné, j’adore la voir poser sa main dessus, puis lever la tête vers nous en guettant notre réaction avec son petit air malicieux de « je sais, j’ai pas le droit mais je peux hein, j’suis trop mignonne ?! », puis en plissant le nez et en rigolant autant de son audace que de notre air (si facilement) attendri.

 

Je pourrais parler d'elle pendant encore des lignes et des lignes.

Mon Iroquoise est rigolote, attendrissante, magnifique, volontaire, épatante, pétillante, irremplaçable...

Cette petite fille que j'ai eu le temps de désirer (avant qu'elle s'installe dans mon ventre puis pour l'en déloger), dont la présence me paraît encore parfois irréelle, subtile - à la fois coulante avec son frère, charmeuse mais claire dans ses envies avec nous - me semble s'être fait une place tout en douceur dans notre foyer,  avec douce persévérance.

 

12 mois avec elle, une chance inouïe.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 13:48

Dans sa chambre, à l'heure du coucher...

Tandis qu'elle s'assoupit sur mon épaule, j'admire ses traits détendus, son petit visage abandonné tout près du mien. Sa tête repose doucement sur son adorable et moelleuse petite joue gauche, je ne peux résister à l'envie d'effleurer sa joue droite de la mienne, même au risque de la sortir partiellement du sommeil dans lequel elle sombre. C'est tentant, c'est doux et chaud, c'est précieux, ça parait si éternel et éphémère à la fois...

Parfois, quand je ne suis pas trop défaite par le manque de sommeil, je parviens à savourer ce genre de petit moment, à en concevoir la valeur et la brièveté.

 

 ***

Avec l'Iroquoise, tout parait extrêmement simple, et un peu compliqué en même temps.

Depuis sa naissance, je fonctionne vraiment à l'intuition. J'ai confiance en moi parce que c'est mon 2e enfant, ainsi que mon 2e allaitement. Je n'ai pas toutes les réponses pour autant mais je me fais confiance parce que je pense que je saurai détecter un vrai problème si elle en a un et pour le reste, je m'adapte, je tâtonne et je cherche des solutions au fur et à mesure, sans grande angoisse.

Mais l'Iroquoise, sous ses dehors de bébé cool et bon vivant (rapport à ses cuisses potelées et à son bidon rond), sait également nous faire entendre ses refus et ses choix. L'un d'eux concerne la nourriture. Le second concerne le sommeil.

***

Sur le plan alimentaire, elle a mis 3 semaines à accepter son premier vrai biberon à la crèche. Nous avons donc entamé la diversification à 5 mois et demi en nous disant que ça permettrait de compléter mais... sans grand succès ! Aujourd'hui, à 10 mois, les repas restent assez aléatoires. Et ce qui m'angoisse, ce n'est pas vraiment qu'elle mange peu en quantités, mais c'est plutôt de ne jamais savoir comment ça va se passer, de tenter 1000 trucs et qu'elle ne veuille rien, tout en ayant le stress de rater le coche si je n'amène pas la suite assez vite alors qu'elle était partante.

Elle ouvre volontiers la bouche quand on approche la cuillère mais peut ensuite se jeter en arrière en hurlant à la présentation de la 2nde cuillère parce que ça ne lui a pas plu. A la crèche, elle mange assez bien ses purées et compotes (selon les jours). Par contre, à la maison, elle tient absolument à avoir des trucs à manger qu'elle puisse attraper elle-même. Le fromage blanc passe bien, elle adore ça, mais il faut quand même qu'elle ait eu au moins un aliment qu'elle puisse manger seule en début de repas pour la mettre dans de bonnes dispositions. L'autre soir, j'étais super contente parce qu'elle avait fait un repas en totale autonomie, qui avait semblé bien lui plaire, à savoir : rondelles de patates poêlées (bien cuites et fondantes), petits morceaux de tome (plutôt fondante aussi) et tronçons de banane.

En fait, maintenant, on sent qu'elle a vraiment envie de goûter à tout ce qui lui passe sous le nez : le seul problème, c'est qu'il n'est pas toujours évident en pratique. Taille des morceaux, consistance, pas assez cuit, etc.

J'avais vraiment envie de pratiquer la DME avec elle, puis je me suis rabattue sur les petits pots (toujours Babybio*, heureuse de les avoir découverts et validés pour Pti Tonique !) par facilité et finalement, c'est elle qui nous a fait comprendre que les purées, la plupart du temps, merci bien, elle préférait des "vrais" trucs et manger seule. Bref, le plus pratique en la matière, ça reste les morceaux de pain : on est dans la phase où c'est encore le grand remède à tout et c'est bien pratique !! Mais gare à qui coupera ou mangera un morceau devant elle. Elle se mettra alors à haleter en tendant les bras en avant avec insistance, jusqu'à pleurer si elle n'obtient pas le Graal... et elle fait maintenant le même halètement que celui qu'elle faisait pour réclamer le sein, c'est très rigolo !!

***

Côté sommeil, on peut faire un copier-coller de cet article. Non mais en gros, il semblerait que dormir plus de 3h d'affilée, ça soit pour les faibles. Quand on croit être sur la voie d'une amélioration sensible, on se tape un séjour à Nantes avec gastro carabinée pour la petite (et le reste de la famille), puis retour à la maison, puis départ dans le Sud avec méga trajet pourri et arrivée nocturne et départ le surlendemain, etc etc. Non, je ne dirais pas qu'on cherche les emmerdes mais quand même, dans le doute, on a décidé de ne plus bouger jusqu'à ses 10 ans. Pour être sûrs qu'elle dorme et pour bien valider le truc sur la durée quoi. (rien n'est excessif quand il s'agit de dormir, sache le) 

*** 

Coté moteur, il y a encore 3 semaines, on pouvait dire que l'Iroquoise ne se déplaçait pas et que ça ne lui manquait pas du tout. Il y a encore 3 semaines, elle semblait compter sur sa seule souplesse naturelle (mode pliée en deux, le buste couché sur les jambes) ou les possibilités du mode "culbuto" pour atteindre tout ce qui lui faisait envie dans un rayon d'1 m (oui, elle a de l'ambition parfois, quitte à finir le nez dans le canapé et les mains vides). Elle a d'ailleurs horreur d'être à plat ventre et se trouvait globalement très bien assise sur son (joli) derrière, à observer le monde.

J'ai entendu dire que si elle n'explorait pas plus avant son environnement, c'est que aussi, "on était toujours à son service". Je n'ergoterai pas sur la bêtise standardisation induite dans cette remarque (qui sous-entend donc qu'à cet âge, TOUS les bébés rampent NORMALEMENT... comme si plus tard, on demandait à tous les adultes d'avoir le même rythme de sommeil (sommeil ? qui a dit sommeil ??) ou les mêmes attraits dans la vie. BREF.), mis à part pour dire que Pti Tonique, lui, s'est mis debout à 8 mois et demi en s'aggripant aux barreaux de ce même parc (et a marché tôt) et pourtant, on était sûrement 10 fois plus "à son service" que pour l'Iroquoise.

Donc depuis environ 3 semaines, l'Iroquoise pratique une sorte de moonwalk fessier : assise par terre (sur le carrelage de préférence, ça glisse mieux), elle pose ses mains loin devant elle puis pousse dessus pour reculer. Si on ajoute à ça une compétence récente en tournicotage sur elle-même, tentative d'avancée en tirant sur les pieds et autres gigotages désordonnés, ça peut lui permettre d'aller, bon an mal an, jusqu'au jouet désiré ou jusqu'à la prise électrique convoitée ! Le seul hic, c'est que le stabilisateur n'est pas encore bien en place donc si elle fait tout ça et que son ambition la guide vers un tourné-penché-attrapé mal assuré, ça peut finir en choc tête-carrelage et ça, c'est jamais très marrant...

Sinon, elle se la joue aussi "dégustation au balcon" maintenant :

 

Iroquoise-10mois.jpg

 

L'Iroquoise ouvre aussi la bouche dès qu'on s'approche d'elle de très près et on prend alors le risque de se faire gober le nez ! Ca amuse beaucoup son frère, notamment dans le bain, qui s'approche d'elle en ouvrant lui-même la bouche et rit de la voir l'imiter. Les voir tous les deux dans le bain est d'ailleurs un moment toujours très amusant (si on ne craint pas de finir en mode serpillère) : l'Iroquoise a bien compris le coup des éclaboussures. Elle lève haut les mains au-dessus de sa tête, Pti Tonique l'imite, ils restent ainsi suspendus tous deux les bras en l'air et une fois que l'Iroquoise a décidé de taper dans l'eau de toutes ses forces, son frère fait de même avec un plaisir non dissimulé !!!

***

L'Iroquoise est née très brune. Elle est aujourd'hui plutôt blonde, avec de légers reflets roux. Ses yeux n'ont plus le bleu des premiers mois mais semblent encore indécis quant à la couleur à adopter... Au même âge, les yeux de son frère avaient déjà largement viré au noisette. Peut-être faudra-t-il donc compter sur du vert ?

 

Iroquoise-10mois-cheveux.jpg

 

Son envie de dévorer littéralement les livres est souvent plus forte que celle d'en connaitre le contenu ou d'en découvrir les surprenantes textures à caresser et gratouiller

Elle adore jouer à coucou-caché avec son entourage, le joueur se cachant dans le dos de celui qui la porte, mais aussi en se dissimulant derrière un drap ou son doudou.

Elle éclate de rire, elle pétille lorsqu'elle voit son frère jouer avec un ballon. Elle bat des jambes dans les airs et semble vouloir le rejoindre.

Elle est d'ailleurs un peu fatigante à porter ces temps-ci, tant elle se tortille dans tous les sens pour tout voir, pour se pencher, pour "descendre"... ça y est, la mobilité l'habite, plus rien ne l'arrêtera !

Son petit visage espiègle et souriant, révélant ses deux incisives inférieures, petites mais bien tranchantes, me fait fondre depuis que je le connais. Elle est touchante, tout chez elle m'émeut, de l'expressivité de sa moue triste jusqu'à son habitude de faire caca dans le bain (SO classe), en passant par ses mouvements frénétiques des jambes pour me rejoindre lorsqu'elle me voit arriver le soir chez les nounous et par ses petites mains qui parcourent sans délicatesse nos visages le matin au réveil, sans oublier sa petite bouche grande ouverte qui tente de gober ce qui lui tombera dessus - un nez, une joue, un bout de nous.

 

L'Iroquoise, ce tendre bébé tout chaud et tout sourire, a eu 10 mois.

C'était hier.

 

* boudoirs et plats offerts par Babybio (mais ce sont ceux que l'on achète de toutes façons !)

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 10:44

Cette fameuse semaine où Mr Sioux était en déplacement, où j'ai passé la semaine quasi seule avec mes 2 mini Sioux (merci belle-maman pour le passage et le soutien du mardi soir et du mercredi, quand même) - en tous cas totalement SEULE à gérer les nuits, ça c'est sûr - et où j'ai appris que j'étais licenciée, a été une semaine riche en émotions (noooon, tu crois ?).

Dès la première nuit, après 2h à tourner en rond dans la maison avec ma fille dans les bras, au sein, dans son lit, que j'ai changée, recouchée, reprise, à qui j'ai parlé, donné le sein, BREF que j'en pouvais plus, que je n'avais plus d'idée si ce n'était celle de lui reprocher tous les maux de la terre et de l'engueuler, j'ai pris la décision de la remettre dans son lit et de la laisser là le temps de me calmer. Evidemment, elle a pleuré. A chaque fois que j'ai pensé y retourner, j'ai senti que j'étais encore trop énervée pour la reprendre dans mes bras calmement, que ça ne servirait à rien. Que j'étais une boule de nerfs, de fatigue et de rage.

Donc j'ai attendu, la boule au ventre, quand même.

Parce qu'elle avait l'air vraiment pas contente, quand même.

Au bout de 25 min de pleurs, elle s'est endormie.

Victoire ! Ou pas.

Moi, je culpabilisais tellement que j'ai mis 30 min à me rendormir. Et 3/4h après, le réveil sonnait.

BREF.

Le lendemain soir, après tétée et câlin, j'ai décidé de la poser dans son lit à nouveau parce que ça n'était pas ma journée de boulot et ma soirée en (quasi) solo qui m'avait vraiment rechargé les batteries en sérénité et en patience. Et puis je remarquais qu'elle avait de plus en plus de mal à s'endormir dans les bras, elle s'agitait beaucoup, ne trouvait pas de position adéquate. Donc je l'ai posée dans son lit, je lui ai souhaité bonne nuit. Elle a pleuré 15 min et s'est endormie.

Bien sûr, je me sentais toujours pas très fière. Mais pendant ce temps, summum du glamour, j'avais pu aller aux toilettes. Et ouais, à quoi ça tient hein... Avant d'enchaîner avec le coucher du grand.

Dans la nuit de mardi à mercredi, ma fille ne s'est réveillée qu'UNE SEULE FOIS. A 3h30. Tétée, câlin. Reposée dans son lit sans problème et endormie après 10 secondes de pleurs/chouinements. DIX SECONDES. Wahou !!!

Le mercredi matin, j'étais juste aux anges.

Alors en fait, le "laisser pleurer", ça fonctionnerait ? Aurais-je "appris" à ma fille à s'endormir seule ? Ou alors lui aurais-je fait comprendre que de toutes façons, maman n'était plus en capacité de s'occuper d'elle sereinement 4 fois par nuit, donc elle aurait pris le parti de ne plus se réveiller ??!

J'oscillais entre culpabilité et soulagement.

La fin du tunnel était-elle proche ?

A la sieste, ça n'a pas été aussi "rapide", elle a dû pleurer environ 10 min.

Nuit suivante : 2 réveils. Mouais... Mais rendormissement rapide à chaque fois après tétée et câlin.

Les looooooongues (entre 1h30 et 2h) périodes d'éveil nocturnes semblent terminées, c'est toujours ça de pris.

Vendredi soir, au retour de Mr Sioux, je sens que ma posture vis-à-vis de ma fille n'est plus la même : nous sommes à présent 2 à pouvoir gérer la nuit, j'ai quitté le "mode survie".

*** Intermède ***

Oui parce que c'est bien ça qui m'a fait adopter la méthode du "laisser pleurer". J'ai été poussée dans mes derniers retranchements. Je suis réellement passée en "mode survie", je ne vois pas d'autre mot.

Dans le dilemme "Le bien-être de ma fille sur le moment VS. mon besoin de sommeil et ma capacité à gérer la semaine jusqu'au bout", j'ai dû trancher.

Pourtant, habituellement, comme dit la thérapeute familiale que nous voyons actuellement (j'en reparlerai), tant que je peux y aller en rampant, j'y vais.

Effectivement, on peut considérer que j'aurais dû mettre le ola plus tôt, que je ne m'écoute pas, que je ne respecte pas mes propres besoins, bla bla bla, mais COMMENT SUIS-JE CENSEE CHOISIR ENTRE MON BEBE ET MOI ? Est-ce que ça n'est pas mon boulot de parent de faire passer mes enfants avant ?? Je trouve ça juste insoluble et inhumain...

***

Alors voilà, au retour de Mr Sioux, alors que je lui ai vanté les nets "progrès" accomplis en son absence, la nuit suivante est à nouveau ponctuée de 3 ou 4 réveils.

Au réveil, c'est la douche froide. Je ne sais plus quoi croire. Nous sommes U-SES.

 

AUJOURD'HUI

Aujourd'hui, nous avons quand même progressé dans le sens où ma petite fille sait désormais s'endormir seule. Au départ, elle s'endormait dans son lit après tétée et câlin, en ayant pleuré 5 ou 10 min (et exit pour moi l'angoisse de l'heure du coucher, à me demander combien de temps j'allais devoir faire les 100 pas dans sa chambre ce soir, en ayant faim parce que son coucher et tombait toujours à l'heure du repas, que je devais différer...).

A présent, j'ai le sentiment qu'elle se dépêche de sombrer en étant au sein, parce que c'est quand même plus sympa qu'après avoir pleuré dans son lit. Cela dit, lorsque je la pose, elle n'est pas encore totalement endormie - et c'est essentiel si l'on considère qu'il est quand même plus agréable en se réveillant, de se trouver au même endroit que là où on s'est endormi.

Sur ce point, je précise d'ailleurs que depuis qu'elle s'endort seule dans son lit (en pleurant un peu OU PAS), elle est beaucoup plus sereine au réveil. La plupart du temps, elle se réveille en babillant, elle ne pleure plus. Et elle me SOURIT même ! Quand on dit qu'il ne faut pas endormir bébé dans ses bras et le poser dans son lit ensuite, je comprends enfin combien c'est du bon sens. Combien c'est logique que l'enfant se réveille ensuite mécontent, voire perdu car ne sachant pas ce qu'il fait là. Après, comme faire pour qu'il s'endorme paisiblement dans son lit, c'est une autre histoire... CELA DIT, Okaasan a une méthode, tout en douceur et sans pleurs, je vous invite à la lire à ce sujet (moi, j'aurais aimé l'avoir fait plus tôt - avoir eu son bon sens par moi-même, dès le départ).

Je disais donc que quand je dépose ma fille dans son lit, elle réagit au fait de quitter mes bras en se cambrant un peu en arrière et une fois sur le matelas, elle se tourne sur le côté, attrape ou non son tour de lit et s'endort, comme une grande petite fille, sans un bruit.

Depuis, il lui est arrivé de ne plus se réveiller qu'une seule fois - au pire deux. Ce qui a changé, c'est qu'à présent, les longs réveils nocturnes sont bel et bien finis. Et qu'après avoir tété, elle se rendort généralement sans souci, et que je peux la poser dans son lit sereinement - et retourner rapidement dans le mien !

MAIS (s'il n'y avait pas de mais, cet article aurait été plus court, je vous aurai livré une recette miracle et tchao), depuis 2 nuits, elle recommence à se réveiller en début de nuit (autour de 22h), toujours à cause d'une quinte de toux aussi subite que passagère (elle n'est pas malade). Je lui donne le sein, câlin, elle s'apaise dans mes bras. Je la pose, elle se met sur le côté, je quitte la chambre. Et là, au bout de quelques secondes, elle se met à HURLER ! J'attends un peu, j'y retourne, je la câline, lui parle, la repose. Et elle hurle de plus belle. J'attends, j'y retourne, lui redonne le sein, elle s'apaise. Je la repose. Elle HURLE.

Le problème, c'est que moi, je n'ai plus la force ni l'envie d'y passer des heures.

Le problème, c'est qu'elle hurle vraiment. Genre, je-ne-suis-vraiment-pas-contente et je veux que ça se sache. (non, elle n'a pas de blocage physique, je l'ai emmenée voir quelqu'un la semaine dernière).

Alors voilà. Moi, je croyais m'être rechargée en énergie positive la semaine dernière. Et la nuit dernière a été la goutte d'eau qui m'a replongée dans la déprime. Dans le "mais c'est quand qu'on en voit la fin b*rd*l de m*rd* !!!!".

 

Si vous m'avez lue jusqu'au bout, merci. Ca fait juste du bien de vider son sac.

On va voir comment avancer maintenant.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 13:36

J'aurais pu tout simplement faire un copier-coller du dernier article de Mother Earth. Mais le plagiat, c'est mal. Alors j'ai fait un petit effort d'écriture

 

Depuis décembre dernier que j'avais commencé à me plonger dans l'ouvrage d'Elizabeth Pantley, à défaut d'avoir la discipline et l'énergie de suivre ses conseils à la lettre, nous nous étions astreints à mettre en place un rituel et un horaire fixe de coucher le soir. Pour l'horaire, ça n'a pas été très dur puisque contrairement à son frère, l'Iroquoise s'est peu à peu mise à tomber comme une mouche à 20h et même de plus en plus dès 19h30. Du moment qu'elle a pris son bain, elle est en condition : elle commence à bailler, à se frotter les yeux, elle s'effondre sans (trop de) soucis.

Le rituel est relativement simple mais permet de lui donner des repère spaciaux (sa chambre, son lit, son mobile), temporels (l'horaire donc), visuels et tactiles (bisous de papa et Pti Tonique, montée des marches jusque dans sa chambre, habillage à la lueur de sa lampe de chevet coccinelle à qui on dit ensuite bonne nuit avant extinction...), olfactifs (mise au sein).... Bref, de vrais bons repères comme on bébé les aime (parce que moi, je trouve ça diablement rébarbatif mais si ça marche hein !)

 

point-sommeil---img1.jpg

 

Tout ceci nous a permis, tout doucement, de supprimer fortement diminuer les phases d'éveil nocturne (vous savez, le sympathique petit créneau 3h-4h30 où bébé a la patate et chante "ada ada ada" à tue-tête en t'attrapant les cheveux et en te souriant de toutes ses gencives) (oui parce que les dents commencent tout juste à sortir... OUF !) et de passer de 4 / 5 à environ 2 réveils par nuit.

Donc 2 réveils avec rendormissement au sein immédiat, c'était un progrès. On l'a savouré pendant 1 ou 2 semaines.

Mais nous, on est comme tout le monde : plus on en a, plus on en veut ! On est des gourmands, on est des foufous alors on s'est dit : et si on l'enjoignait à diminuer encore le nombre de réveils, à se rendormir sans le sein et même à s'endormir toute seule le soir ??! (carrément tu vois)

On a été un peu gourmands, pas trop visionnaires par contre, et on s'est fait rappeler à l'ordre, croyez-moi...

Donc il nous faut maintenant choisir et prioriser : réduction des réveils nocturnes OU BIEN endormissement seule ?

Hein ?

"Aucun des deux mon capitaine !" semble vouloir nous dire la petiote.

En tous cas, on a tenté les-bras-de-papa-et-c'est-tout, pour la rendormir à toute heure et quelque soit le nombre de réveils.

 

point-sommeil---img2.png

 

On n'a peut-être pas été assez endurants mais à un moment, les pleurs (qui risquent à tout moment de réveiller l'aîné, de surcroît) et les réveils qui passent de "toutes les 3h" => "toutes les 15 min", c'est un poil lassant quand tu dois te lever le lendemain. Et même un poil lassant tout court (t'as l'impression que tu fais du mal à tout le monde et du bien à personne en gros) (<= c'est beau ce que je dis, hein ?)

 

point-sommeil---img3.png

Alors voilà, on continue de tâtonner. Comme à côté de ça, la diversification ne la botte pas plus que ça, Mr Sioux voit chaque jour reculer un peu plus l'espoir de la voir faire ses nuits grâce à un estomac bien rempli.

Dernière tentative : le biberon de lait avec céréales le soir au coucher. 1ère nuit : pas d'effet notable. Mais comme dit Pantley, quoiqu'on fasse, faut persister et attendre 2 ou 3 semaines pour voir les effets.

Rien que ça.

 

Bon, on s'tient au jus hein.

 

Spéciale dédicace à Fesse-fouillie (quoique, je crois que ça s'arrange légèrement chez elle), à Mother Earth et à toutes celles qui se reconnaîtront dans la description de ces nuits de rêve.

 

Ce billet a surtout valeur d'état d'avancement pour nous. Cela dit, en dehors du "laisser pleurer" et du "5, 10, 15", les conseils et astuces restent les bienvenus... En attendant que nous trouvions LA méthode Iroquoisesque !

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 07:26

Hier, la Ptite Iroquoise a eu 4 mois.

Outre le "Déjà !!!" qui me vient à l'esprit et le spectre de la reprise du boulot qui se profile, j'avais envie de prendre quelques notes de la petite fille qu'elle est aujourd'hui.

Ma Ptite Iroquoise, quand je la compare (inévitable !) à son frère bébé, c'est un modèle de sérénité. Ce qui ne l'empêche pas de crier haut et fort son mécontentement ou sa tristesse ou sa douleur (ou les 3... elle ne supporte pas très bien les vaccins ). Dans ces cas-là, ça commence par sa petite moue atypique : les coins de sa bouche se baissent, elle prend un véritable air de chat potté puis elle se met à hurler et alors elle s'attrape les cheveux et se "prend" littéralement la tête. Impresionnant. Même Pti Tonique a pris l'habitude de lui dire, dans ces cas-là : "Tire pas feveux 'roquoise !!!" (Traduction au cas où : "Te tire pas les cheveux, Iroquoise").

Ma petite squaw, elle n'aime pas qu'on nettoie les plis de son cou et elle a HO-RREUR qu'on lui enfile les manches des vêtements.

Le reste du temps, elle sourit tout le temps. Quand je la relève de la table à langer en l'asseyant, elle lève la tête vers moi une fois assise (enfin, une fois qu'elle tient tassée sur elle-même comme un mignon petit Bouddha !!) et se marre dès qu'elle accroche mon regard. Elle sourit en ouvrant grand la bouche, ses petits yeux se plissent et elle a l'air de bien se poiler !

Elle apprécie le bain et a pris l'habitude d'y sucoter les deux doigts de sa main gauche tout en battant des jambes et en mettant de l'eau partout, tandis que je la rince.

J'adore jouer avec elle et la faire rire franchement, l'entendre partir d'un grand gazouillis teinté d'un petit rire cristallin.

J'adore me réveiller et me rendre compte qu'elle est en train de se tortiller pour atteindre mon sein. A force de me décaler pour avoir un peu de place, je finis parfois la nuit au bord du lit, tandis que Mademoiselle se repose, les bras écartées, l'air abandonné et sa magnifique petite bouille détendue.

 

Iroquoise-4-mois---vue.JPG

 

J'aime quand elle me rappelle à l'ordre d'un "heu !" autoritaire alors qu'elle est dans mes bras et que j'ai laissé mon attention se détourner d'elle.

Je n'aime pas voir rouler de grosses larmes sur ses joues (si rebondies et que je bisouille sans cesse !!) lorsqu'elle se met à pleurer. J'ai hâte qu'elle s'habitue à ses nounous, à l'environnement dans lequel elle passera bientôt 10h par jour (gloups, ça fait mal rien que d'y penser...) et de la retrouver plus sereine que ces deux derniers jours lorsque je vais la chercher (au bout de seulement 2h !).

J'adore quand elle est installée dans le Mei Taï et qu'à son réveil, elle lève la tête vers moi puis me sourit - toujours avec sa petite bouche grande ouverte.

En fait, à chaque fois qu'elle me voit et que son visage s'illumine, j'ai l'impression qu'elle me redécouvre, que sa joie de me voir est sans cesse renouvelée. Ca me fait fondre.

Ma petite puce est un vrai rayon de soleil. Et moi aussi je suis chaque jour enchantée de redécouvrir son petit visage mutin qui me cherche avec frénésie pour mieux me sourire lorsque j'ouvre les yeux.

C'est étrange comme le fait d'avoir une fille me paraît quand même différent d'avoir un garçon. Je ressens comme un lien particulier entre nous... est-il simplement dû à notre féminité à toutes deux ?

En tous les cas, j'ai hâte de lui transmettre tout un tas de choses, de découvrir la petite fille qu'elle sera, ce que son tempérament nous réserve et je suis heureuse de partager sa vie chaque jour.

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 22:07

Alors que je la tenais dans mes bras, peu de temps après sa naissance, je me disais que ma fille n'avait alors qu'un jour. UN seul jour sur les centaines d'autres du reste de sa vie ! Cela me paraissait si infime, si fragile... mais aussi un peu angoissant - j'entends par là que je me faisais un peu les mêmes réflexions que celles que j'évoquais ici, il y a un an, à savoir "wahou ! y'a du boulot qui nous attend !!".

Lundi, ma fille aura 1 mois. De façon peu originale, j'ai me dis vraiment : "déjà !!!". En fin de compte, le temps a filé. Nous commençons vraiment à prendre le rythme de cette nouvelle vie avec les envies et besoins de 4 personnes à concilier, les rituels établis à adapter, les habitudes à aménager.

Peu à peu, ma petite fille se fait la place qui semble lui avoir toujours appartenu.

Peu à peu, je la lui cède, chaque jour plus grande, chaque jour un peu plus émerveillée.

 

tendresse-pieds.JPG

et ils sont doux !!!! vous pouvez pas imaginer !

 

J'écoute sa respiration bruyante et rapide,

Je regarde son joli petit minois,

J'apprends à identifier ses cris,

A différencier les besoins qu'ils expriment.

 

J'admire la fine découpe de sa bouche,

Je compatis devant la triste moue qui précède à chaque fois ses pleurs,

J'ai envie de l'étreindre et de lui faire découvrir le monde,

De lui expliquer la vie, ses joies et ses incertitudes,

Je réalise chaque jour davantage que j'ai mis au monde une fille et je me sens languir de découvrir plus avant cette relation mère-fille qui nous attend, pour le meilleur.

 

Et ce faisant, je tombe indéniablement amoureuse de ma petite squaw, de ma nouvelle-née si attendrissante.

***

Une petite nana que j'ai d'ailleurs décidé de surnommer l' Iroquoise.

Pourquoi ?

Parce que !!

 

iroquoise.JPG

(quoiqu'on fasse, ses cheveux se remettent comme ça ! on verra ce que ça donne une fois plus longs !)

 

Et elle a quand même plus de style que lui, non ?

 

iroquois-logo.jpg

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 16:32

Alors voilà, comme je l'ai déjà annoncé un peu partout, notre jolie squaw, la plus brune et chevelue (proportionnellement au gabarit) de toute la famille est arrivée parmi nous vendredi 20 juillet 2012, jour ou veille du terme, selon comment on compte (les années bisextiles, ça te perturbe le décompte des semaines de grossesse !).

 

mlle-sioux-arrivee.jpg

 

Ce vendredi-là, une échographie de terme avait été planifiée, suivie d'un rendez-vous avec ma sage-femme pour faire le point. Une échographie qui me paraissait très lointaine et incertaine lorsque j'ai pris rendez-vous, le lundi précédent : je n'aurais pas pensé m'y rendre. Et petit à petit, mercredi soir ou jeudi, je me suis fait une raison, je sentais que je n'y échapperais pas : ma petite squaw semblait vouloir profiter jusqu'au bout du temps in utero qui lui était imparti.

Mr Sioux et moi sommes donc partis à l'échographie plutôt sereins. Il m'avait peut-être semblé ressentir 1 ou 2 contractions plus fortes que d'habitude dans la matinée mais je m'étais décidée à ne plus trop me faire de films.

L'échographie a été un moment agréable, nous y avons aperçu - autant que possible étant donné ses dimensions et sa position recroquevillée - encore une fois notre future petite fille. En terme de croissance, elle semblait être restée sur sa courbe : on nous annonçait un bébé de bon poids (autour de 4kg), chevelue et plutôt grande !

En sortant, j'avais hâte de retrouver ma sage-femme pour savoir quel "plan de bataille" nous allions mettre en place pour motiver Mlle Sioux et éviter un déclenchement (ma hantise, surtout étant donné mon projet de naissance clairement à l'opposé cette fois-ci et toutes les démarches mises en oeuvre pour le réaliser).

Après avoir constaté que mon col continuait d'évoluer favorablement et étudié les options qui nous présentaient la sage-femme, nous avons choisi d'effectuer un décollement des membranes, qui libérerait les prostaglandines nécessaires au début du travail, si celles-ci se trouvaient présentes et prêtes à agir. J'avais longuement hésité car cela allait quelque peu à l'encontre de mon souhait de "non-intervention", de mon envie de laisser avant tout la petite arriver à son rythme, d'avoir la surprise du jour et de l'heure... D'un autre côté, il y avait l'organisation pour la prise en charge de Pti Tonique à prendre en compte, ma fatigue et mes nombreuses douleurs, etc. Bref, ce qui me consolait, c'était que si mon corps n'était pas réellement prêt (présence des hormones nécessaires donc), cela ne fonctionnerait pas. Les hormones devant être libérées feraient donc effet sous 6 à 8h, nous laissant entrevoir un début de travail en fin de journée le cas échéant.

Je redoutais un peu l'acte du décollement, en ayant subi un pour mon 1er accouchement, par mon gynéco, et sans avertissement. Finalement, avec son consentement, un col favorable et une personne en qui on a vraiment confiance, ça se passe tout de suite beaucoup mieux !

Nous sommes rentrés chez nous à 12h, Mr Sioux est reparti travailler à 13h, alors qu'il me semblait avoir détecté quelques contractions douloureuses - mais à seulement 20 ou 30 minutes d'intervalle donc pas d'inquiétude majeure. Finalement, elles semblent se rapprocher et je commence à les noter vers 14h15. Elles ne sont pas régulières mais tout de même rapprochées de 3 à 11 minutes selon les fois... serait-ce un vrai début de travail ? La sage-femme me dit de la rappeler quand elles seront vraiment régulières. Dans le doute, je fais revenir Mr Sioux. Je gère en me dandinant d'un pied sur l'autre, en bougeant mon bassin debout ou sur mon ballon, devant la télé...

3/4h plus tard, ça devient un peu plus costaud. Mr Sioux est arrivé et il note : elles ont lieu toutes les 3 ou 4 minutes. Je me jette à quatre pattes sur le lit en soufflant lorsque j'en sens une arriver. Entre chaque contraction, je me dépêche de raccrocher les rideaux que je viens de laver (!!), de terminer le sac, de ranger un peu. Mr Sioux rappelle la sage-femme, on convient de se retrouver à la maternité. Il est 16h.

C'est là que commence mon parcours "de la mort qui tue". Evidemment, la rocade de Lyon un vendredi soir avec des vacanciers, comment dire... c'est un peu bouché !!! Et bien sûr, pas un moment je n'ai pensé à suggérer l'tinéraire bis à Mr Sioux, je ne suis plus en capacité de prendre tout ceci en considération. A quatre pattes ou allongée sur la banquette arrière, je passerai 1h15 assez difficile (sans vraiment la voir passer non plus), à tenter de produire des sons (grognements ?), à jurer (un peu), à me dire que la péridurale, ça a quand même de bons côtés (sic).

Je me souviens que je tente alors de me remémorer les témoignages autour de la douleur, lus quelques jours plus tôt dans le très intéressant livre de Maïtie Trélaün "J'accouche bientôt et j'ai peur de la douleur". J'essaie les méthodes évoquées par les mères : laisser entrer la douleur, la laisser tapisser tout l'intérieur de mon corps pour lui permettre d'officier au mieux en accompagnant mon bébé vers la sortie ; accueillir la douleur avec bienveillance, lui donner son corps, l'accepter pour qu'elle permette à mon corps de s'ouvrir pour livrer passage à mon enfant : en gros, tenter de rationnaliser sa présence pour ne pas se bloquer, ne pas souffrir plus que nécessaire et lui permettre de passer plus vite. Même plus tard, en salle de naissance, je tentais de me répéter (pour autant que je pouvais penser de façon intelligible) que cette douleur devait être à la mesure de ce que j'étais capable de supporter... ce qui ne m'empêchait pas de gémir et de vouloir que ça s'arrête ! Une pause, c'est ce dont j'ai souvent eu le plus envie.

Le plus dur, pendant cette heure de trajet qui a dû représenter en gros 1/3 du temps du travail, c'était de ne pas pouvoir bouger à ma guise pour laisser filer les contractions de la façon la plus antalgique possible.

Arrivée en salle de naissance (il est 17h15), ma sage-femme m'attend en tenue, elle a tout préparé, la pièce est accueillante, la lumière tamisée. En voyant mon visage, elle dit que les contractions ont l'air déjà bien costauds. Entre deux contractions, que je gère à 4 pattes sur le grand matelas posé au sol, elle m'annonce que je suis à 7 et que j'ai déjà bien travaillé. La nouvelle me ravit (ayant été déclenchée et sous péridurale la première fois, je n'ai pas de repères quant à la correspondance entre intensité des contractions et avancée du travail, aussi étais-je un peu préoccupée à l'idée que ça puisse être pire que ce que j'étais en train de vivre... ou alors VRAIMENT pire ??!) mais je n'ai pas vraiment le loisir de l'exprimer.

Aux rares questions que j'entends, je réponds par des hochements de tête ou des monosyllabes. J'ai presque tout le temps les yeux fermés. Ca doit être ce que de nombreuses femmes appellent "être dans sa bulle".

Assez rapidement, je réclame la baignoire, dont j'ai rêvé pendant tout le trajet. En attendant qu'elle se remplisse, je suis toujours à 4 pattes, les bras sur le ballon, je tente de m'étirer. A tour de rôle, la sage-femme et Mr Sioux me masse le bas du dos... Lorsque la baignoire est pleine, je m'y précipite entre deux contractions (maintenant très rapprochées). A peine entrée dans l'eau, je m'accroche au bord le plus proche pour expirer et laisser passer la suivante. Là, je commence à en avoir vraiment marre, je me sens fatiguée, je voudrais tellement faire une pause !!!

La sage-femme me propose d'amener le trapèze au-dessus de l'eau pour m'y suspendre. Elle y place mes mains et le règle à ma hauteur. Deux contractions plus tard, je sens une poussée incroyable dans le bas de mon corps puis j'entends un bruit mat : la poche des eaux vient de se percer. Le temps d'étudier cette étrange sensation, je dois faire face à la contraction suivante, qui semble vouloir m'écarteler. Ca n'est pas plus douloureux qu'auparavant mais je n'ai jamais rien senti d'aussi puissant, je me sens dépassée par ce qui se passe en moi, cette force qui semble vouloir ouvrir mon corps en deux. Je sais que je dois lâcher prise, accepter qu'un autre corps est en train de se frayer un passage hors du mien mais j'ai peur de ce que je ressens - d'être déchirée surtout -, tout ceci est tellement inconnu...

A la contraction suivante, la sage-femme me dit que la tête de ma fille est sortie, que je dois fournir encore quelques efforts (i.e. rester accrochée au trapèze pour ne pas l'écraser et accompagner la contraction suivante pour qu'elle l'expulse toute entière).

Lorsque ce miracle se produit enfin, elle saisit hors de l'eau une petite forme grisâtre et pleine de vernix, qu'elle pose immédiatement sur moi. Pendant les premiers instants, je peine à me concentrer sur elle, tellement je me sens secouée par la force des évènements, mais je la serre contre moi aussi fort que possible.

Il est 17h50. Nous ne sommes en fait à la maternité que depuis 1/2h !

Quelques minutes plus tard, allongée sur le grand lit-podium, je peux enfin découvrir ce petit être humide et potelé. Ma première fille. L'enfant dont j'ai vécu la naissance dans ma chair à chaque seconde.

Ma petite squaw semble déjà en quête du sein maternel, qu'elle se met à tétouiller vigoureusement.

***

Je viens de vivre les heures les plus intenses de toute ma vie, c'est absolument certain !! Le soir-même, je peine à m'endormir parce que ces instants tournent en boucle dans ma tête, je n'en reviens pas de ce que je viens de vivre. Je pense déjà à mon prochain accouchement : non pas que j'ai déjà particulièrement envie d'un nouveau bébé mais parce que je me questionne, je mets en perspective mes deux accouchements. Le dernier est clairement celui qui m'en aura le plus appris sur moi-même et dans lequel j'ai le sentiment d'avoir moi-même mis au monde mon enfant, de A à Z. Pourtant, tout ceci a été extrêmement fort, assez perturbant.

Quelques jours plus tard, je me dis que pour un 3e accouchement, j'opterai tout de même pour cette seconde approche, si tout me le permet, car même si c'est particulièrement intense, je ne souhaite vraiment plus accoucher aussi passivement que la première fois - où je pensais avoir senti la tête de Pti Tonique sortir de mon corps mais honnêtement, ça n'était rien par rapport à la puissance de ce qui se passe réellement et que j'ai ressenti cette fois !

Cerise sur le gâteau : avoir accouché dans l'eau ! C'est ce que je souhaitais, ce que j'avais recherché pour la naissance de Pti Tonique sans trouver maternité qui fournissait ne serait-ce qu'une baignoire pour le travail. Finalement, déjà ravie d'avoir trouvé un tel dispositif cette fois-ci, la rapidité du travail m'a offert quelque chose d'inespéré : une naissance aquatique, à la fois pour moi et pour ma petite squaw, dont les premières secondes de vie hors de sa maman ont eu lieu dans une sorte de prolongement du ventre de celle-ci...

***

Ma petite princesse chevelue va très bien, elle a pris le temps de peaufiner les moindres détails, elle est belle, elle est étrangement brune, elle paraît grande, elle est évidemment parfaite (mensurations officielles : 4.040kg et 52 cm).

Et elle s'avère être un bébé extrêmement paisible, vers laquelle se précipite Pti Tonique dès qu'il l'entend pleurer... pour mieux lui apporter son doudou consolateur ♥.

Etre quatre, c'est étrange et en même temps, ça nous paraît de plus en plus normal.

Vivement la suite !

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 16:30

Mercredi, nous avons pu admirer la spectaculaire agilité de l'oeuf Sioux dans son élément aquatique... élément dont elle dispose par ailleurs en grande quantité (lui permettant encore de varier les positions et les jeux - main devant la figure, pied au-dessus de la tête, corps en transverse ou tête en bas, etc). Notre petite oeuf Sioux est déjà une belle petite fille de près de 2.3kg, et ce à 2 mois de la "sortie officielle" : autant dire qu'elle profite et sait tirer le meilleur parti de sa maman !

Mercredi, nous avons découvert avec plaisir un avant-goût de sa petite bouille : l'échographie 3D nous a permis d'admirer son adorable petite moue (bouche en avant), son petit nez si similaire à celui de son frère, ses mignons petits yeux fermés très forts... et WAHOU !! C'était vraiment émouvant...

Nous n'avions pas bénéficié d'images 3D pour Pti Tonique et je n'étais pas particulièrement "pour" le fait de dévoiler trop de mystère, de crainte de ne pas retrouver le jour J, les traits qu'on avait cru deviner in utero. Mais je dois dire que c'est bluffant. Et peu importe si elle ressemble vraiment à ce portrait le jour J : je suis déjà fière d'elle, je la trouve magnifique et j'ai extrêmement hâte de la rencontrer - je dirais même que je suis rassurée sur ma capacité à l'aimer quoiqu'il arrive, juste parce que c'est MA petite puce. [Et oui, bizarrement, même en ayant déjà vécu une première naissance, la crainte de ne pas trouver mon bébé "beau" était encore latente...]

Me voilà donc bien impatiente. D'autant plus que comme elle est censée faire un poids tout à fait honorable à la naissance, nous n'aurions aucune objection à la voir arriver plus tôt.

 

33-SA-tout-baigne.jpg

et encore, c'était y'a 15 jours, je veux pas trop vous effrayer...

 

Je me projette de plus en plus dans ce fameux jour à venir... celui de la rencontre, celui où je découvrirai enfin de quelle façon je suis capable de gérer mon accouchement grâce à un accompagnement bienveillant tout du long. J'ai hâte de pouvoir m'écouter vraiment, de tester toutes les méthodes qui m'aideront à gérer la douleur pour ne pas qu'elle prenne le pas (le moins possible en tous cas) sur l'évènement qui est train de se produire [j'en parle d'ailleurs un petit peu dans mon dernier débrief pour les VI : Pouvoir choisir et comprendre pour mieux accoucher]. Je veux pouvoir me mouvoir, me baigner, me suspendre, sentir que Mr Sioux peut m'être d'une grande aide, me reposer sur lui et vivre les choses véritablement ensemble... actifs tous les 3, Papa, Maman et bébé.

 

En tous cas, pour l'instant, j'ai encore 1 bon mois et demi devant moi si tout va bien. Pour me reposer, me préparer, me prélasser un peu (d'ici 15 jours !), m'impatienter aussi ! Médicalement, tout va bien, pas de risque d'accouchement prématuré à l'horizon. Mon seul frein actuel, c'est mon dos et parfois mon ventre, qui pèse malgré tout (j'ai dépassé les +14kg...) et les petites contractions de temps en temps.

 

Je vais sérieusement attaquer, par écrit, ma liste de choses à faire pendant mon congé mat. Oui, je ne ferai pas tout mais en attendant, j'adore faire des listes .

***

Nota : un petit dysfonctionnement que j'ai découvert jeudi chez ma sage-femme. Maintenant que je suis entrée dans la période dite du "congé pathologique", si jamais il devient nécessaire de m'arrêter avant mon congé maternité officiel, ma sage-femme ne pourra pas le faire (ou alors au risque que cela soit refusé par la Sécu). Car qui dit période pathologique, dit arrêt pour raison pathologique... or les pathologies de la grossesse doivent être suivies par un médecin ! Obstétricien de préférence, mais l'arrêt pourrait aussi être prescrit, avec toutes les chances d'être accepté, par mon médecin traitant. Quelle logique ! Car ma SF connaît certainement mieux mon état et les raisons de m'arrêter que le médecin traitant qui ne me suit pas du tout ! Sans compter que ma SF est donc habilitée à m'arrêter si nécessaire avant le congé pathologique mais plus pendant. La loi est censée changer, m'a-t-elle dit... mais quand ?!

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 13:15

Hier, nous avions rendez-vous pour l'échographie des 22SA (plutôt 23 pour le coup). Nous y sommes allés en tribu, comme d'habitude.

Dès le départ, l'oeuf Sioux nous a offert son plus beau profil, des plus clairs et des plus nets - je trouve en effet l'image magnifique et hyper nette, en comparaison des échos que nous avions faites pour Pti Tonique. En effet, nous faisons cette fois les échographies avec une sage-femme, dans un cabinet non loin de chez nous. Une sage-femme tip top, agréable, qui explique tout et a de l'humour. C'est quand même le pied de n'être prise en charge que par des sage-femmes (quand on peut), je vous le dis !!

A la vision du joli profil mentionné plus haut, la sage-femme s'est exclamée, en désignant Pti Tonique debout à côté de la table d'examen, qu'il y avait d'ores et déjà un indéniable air de famille (forme du nez et du front). C'était mignon...

Mon Pti Tonique s'est montré un peu plus intéressé et curieux de ce qu'il se passait que la 1ère fois. Le gel sur mon ventre et la sonde l'intriguaient. Quand je lui ai expliqué ce que nous faisions, il a fini par dire "bébé" en désignant mon ventre, puis il ne me lâchait plus, cherchant à tenir ma main entre les siennes et m'offrant parfois même quelques petites caresses. Il me fait trop fondre ce petit bout !!!

Bon, ça n'a cependant pas duré. Au bout d'un moment, il en avait quand même marre et a fini par se diriger vers la porte du cabinet en disant "Allez !!". Son père et lui se sont donc promenés dans le couloir pendant les dernières minutes de la "retransmission" (faut que j'arrête de fréquenter un footeux moi).

Ma petite Sioux a ensuite été extrêmement mobile, nous empêchant temporairement de saisir les détails de son anatomie que l'on souhaitait justement vérifier. Elle portait tantôt ses mains à son front, tantot joignait ses pieds, recrachait du liquide, se retournait en tous sens !

 

oeuf-sioux-trop-chou.JPG

l'oeuf Sioux se cache encore sous un voile pudique...

 

Mais quoiqu'il en soit, elle se porte à merveille, ses mensurations sont parfaites et me font même présager un bébé plus grand et plus gros que Pti Tonique (si elle tient de sa mère... je risque de davantage la sentir passer ! *rire jaune*).

L'oeuf Sioux est sur la bonne voie, elle parvient à tirer le meilleur parti de sa mère épuisée, elle ne se laisse pas abattre (500g), elle est vigoureuse et gigoteuse, c'est déjà un bébé parfait

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 08:43

Lundi soir, nous avions rendez-vous a la maternité (ou plateau technique), qui doit nous accueillir ma sage-femme et moi le moment venu, afin que j'y rencontre un gynécologue et qu'un dossier soit constitué sur ma grossesse. Il s'agissait, chronologiquement parlant, de mon rendez-vous du 4e mois. Première rencontre avec un gynécologue de toute cette grossesse, rencontre à la fois sobre et agréable, différente de ce que j'ai connu, avec un homme dont on sent qu'il cherche à limiter les gestes médicaux et intrusifs au strict minimum - ça change !! Et qui était prêt à prendre le temps d'écouter mes questions et d'y répondre - manque de bol, pour une fois, je n'en avais aucune, mes neurones commençaient déjà à surchauffer en prévision de la fièvre sûrement.

Depuis que ce rendez-vous est planifié, j'ai l'espoir, que je cherche sans cesse à faire taire pour ne pas être déçue, que ce médecin possède un échographe dans son cabinet et puisse à la fois nous rassurer sur la santé et la vivacité de notre petit bébé si discret jusqu'à présent, mais également nous éclairer sur le plus grand mystère de ce petit être à ce jour : petit garçon ou petite fille ?

 

hiiiiii.jpg

(soyons super cucul et assumons-le)

 

Après m'être résignée en salle d'attente à ce que le médecin ne soit pas équipé ou que l'échographie ne fasse pas partie des examens prévus lors du rendez-vous, j'ai la joie de découvrir que si, il y a tout le matériel nécessaire, nous allons écouter le coeur de mon bébé et même découvrir le sexe de l'ange, si ce dernier est prêt à nous le montrer.

Craignant d'être à nouveau frustrée, j'explique : "A chaque fois, je me dis que je vais essayer de deviner toute seule... mais je comprends rien !!". Finalement, lorsque le médecin place la sonde sous les fesses de mon bébé, je commence à y voir plus clair. Nous identifions ses cuisses, il n'y a plus qu'à examiner la zone sensible... Il me semble bien ne distinguer aucun attribut "extérieur". C'est alors que le médecin, par quelques précisions anatomiques; vient confirmer mon pressentiment.

Là où Mr Sioux se disait sûr de son "coup", je réalise que moi, j'avais beaucoup de mal à imaginer que cela soit possible.

Pourtant, nous l'avons vu à présent,  je porte une petite fille.

 

 

PS : désolée pour ceux qui aimeraient les lire mais je vais peut-être arrêter de faire des rêves bizarres maintenant que JE SAIS !!!!

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Une Indienne Dans La Plaine

  • : Madame Sioux
  • : J'ai plusieurs cordes à mon arc : mère épuisée mais comblée (de Pti Tonique 3 ans et l'Iroquoise 16 mois), rédactrice Web indépendante, squaw libérée, concubine intermittente (quand il nous reste 5 min), cuisinière de trucs rapides qui prennent toujours plus de temps que prévu, écrivaine à la plume de vautour, chevaucheuse de bisons dans les plaines autour de Lyon.
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