Je vous préviens, je vais me plaindre un peu - et demain ça ira mieux.
* Depuis la varicelle (décidément celle-là !), on vit :
- soit des endormissements merdiques, qui durent des plombent et nous épuisent moralement et physiquement (surtout qu'en fin de journée, on est déjà pas au top de la forme),
- soit des réveils nocturnes vers 3h avec tétée puis galère pour qu'il accepte de se rendormir (car il ne veut même pas s’endormir au sein, ce (gentil) boulet),
- soit un combo des deux quand on est vraiment chanceux,
- soit on le couche plus tard pour qu’il peine moins à s’endormir mais ça n’empêche pas un éventuel réveil nocturne et ça ne change rien au réveil hyper matinal,
- soit… on fait la grève de la parentalité ?? Ah non, c’est vrai, ça on peut pas…
Hier soir, ça a atteint des sommets. Après 2 tentatives de couchers, on a résolu d'aller sortir Pti Tonique de son lit mais impossible de le calmer même dans nos bras : il poussait des hurlements stridents et se débattait de tous ses membres. Nous l'avons posé sur notre lit mais là encore, impossible pour lui de sortir du cercle infernal des pleurs et de la colère ajoutés à la fatigue : il se roulait, s'enfouissait la tête dans les oreillers en se tournant dans tous les sens, impossible d'accrocher son regard pour le faire redescendre sur terre... jusqu'à ce que son père arrive à attirer son attention grâce à la lumière de notre réveil avec lequel il aime tant jouer. Assez incroyable comme crise...
Il va donc nous falloir nous résoudre à le coucher pas avant 22h, voire 23h comme hier, ce qui m'est assez difficile car je le vois tourner en rond en chouinant et se frotter les yeux. J'aimerais lui donner de l'homéopathie pour voir si cela apaise temporairement le coucher et les réveils nocturnes mais son père et moi ne sommes pas encore sur la même longueur d'ondes au niveau des solutions à apporter...
* Une discussion récente avec un collègue m’a un peu plombée quant à l’état d’esprit de notre boîte et à la pérennité de mon envie d’y rester. Rien de catastrophique mais c’est un état d’esprit de PME, qui ne changera pas ; si on en voit surtout les côtés positifs, tant mieux… si on compare et qu’on pense trop souvent à notre peu de congés, notre absence de RTT pour 39h/semaine, etc. ça peut vite rendre aigri ! Mais je m’accroche à l’idée que j’ai déjà un boulot intéressant, c’est beaucoup par les temps qui courent. Tant pis pour le salaire et le repos (en plus, j’ai pas eu à trop négocier mon 80%, c’est appréciable aussi). Et puis un jour, moi aussi je me lancerai dans le mompreunariat et je trouverai une activité dans laquelle m’épanouir à mon rythme et à celui de ma (grande) famille. Il est aussi dans nos projets de partir vivre à l’étranger quelques années pour le boulot de Papa Sioux, auquel cas ça serait l’occasion pour moi de faire une pause professionnelle – tout en tâtant le terrain pour une autre voie éventuelle - et de m’occuper de mes enfants à (quasi) plein temps. Tout cela n'est donc qu'une question de temps, rien ne sert de se déprimer inutilement.
* J’ai une formidable envie de vacances depuis la fin de la semaine dernière – et encore, heureusement que ça ne m’a pas pris plus tôt, ç’aurait été dur de tenir.
* De temps en temps, surtout le week-end, des nausées me prennent – c’est la 2e fois que ça arrive. Non, même pas de grossesse à l’horizon pour autant. Sûrement un symptôme de fatigue intense… ou de grossesse nerveuse ?
(d’ailleurs, COMMENT vais-je arriver à gérer un Pti Tonique qui marche dans toute la maison ET la fatigue intense d’un début de grossesse ??? j’avoue que c’est le truc que j’appréhende un peu dès que je me projette…)
* Toutes façons, à chaque coup de mou et fatigue intense, je déprime, c’est le signe pour moi que j’ai atteint mes limites et qu’il devient impératif de me reposer. Du coup, je remets tout en question et ça donne ce genre d’article fourre-tout et déprimant. Heureusement, ce matin, le soleil brille faiblement, c'est un début.
Et puis j'ai la ferme intention de revenir demain avec du lourd et du plus intéressant, si je trouve le temps de finir d’écrire ce que j'ai à dire.
* Et en attendant, pour terminer sur une note de gaieté : BON ANNIVERSAIRE Petite Graine Folle, la mimi future maman que j'espère enfin rencontrer à la Panamtouz, si elle a la possibilité de venir (sinon, tant pis, je serai obligée de descendre dans le Sud rien que pour elle ) !!