2h : hurlement dans la nuit. Pleurs, appel. Lever de Mr, rapatriement du bébé perdu au milieu du lit parental, pour un rendormissement serein au sein du cocon familial.
3h30 : Bébé tourne, rien n’y fait, il envoie des coups de tous les côtés, tente de jouer, vient se blottir, s’éloigne, tousse, tousse, tousse. Sentir la gorge qui me pique de plus en plus, me dire que j’ai finalement attrapé sa rhino-pharyngite. Mouchage de bébé, un peu d’eau, on se rallonge. On tourne…. Agacement parental.
Sensation de petits battements qui appellent. Poser la main sur mon ventre, identifier clairement la source de ces petits coups discrets et si présents. Attraper la main de Mr Sioux, par-dessus l’aîné qui s’agite, pour lui faire sentir le cadet qui s’invite. Sourire dans le noir.
« Je crois que toute la famille est réveillée au moins… »
En désespoir de cause, tenter le biberon de lait pour l’aîné, pas d’effet aussi miraculeux que d’habitude.
4h45 : réaliser qu’enfin, il ne bouge plus et sa respiration s’est apaisée. Ne pas penser au temps de sommeil qu’il reste.
***
Finalement, à la veille de mon rendez-vous (très tardif) du 4e mois, Pti Tonique et l’œuf Sioux avaient peut-être prévu leur coup, cherchant à me rassurer sur la santé de mon mini bébé, dont la présence était encore si discrète jusqu'à présent...
Si seulement ç'avait été aussi simple...